Camille Polloni

Consulter ici ma déclaration d'intérêts.
Voir ses activités dans le clubSes Derniers articles
-
Au Conseil d’État, le ministère de l’intérieur peine à justifier la dissolution d’un groupe antifasciste
Lyon, le 26 mars 2022. Manifestation contre la procédure de dissolution du Gale, groupe antifasciste lyonnais. © Photo Antoine Merlet / Hans Lucas via AFP
Accusé par le gouvernement d’inciter à la violence, le Groupe antifasciste Lyon et environs conteste sa dissolution, prononcée le 31 mars. Lors de l’audience en référé qui s’est tenue mercredi, il a dénoncé le flou et les exagérations du ministère de l’intérieur.
-
La Contrôleuse des prisons : des conditions de vie comparables à « des châtiments corporels »
Dominique Simonnot à Paris, en mai 2022. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Quelques jours après l’entrée en vigueur du nouveau Code pénitentiaire, Dominique Simonnot revient sur cette avancée qui n’efface pas les énormes difficultés du quotidien carcéral : surpopulation chronique et indignité des conditions de détention.
-
Prisons : un député recommande d’embaucher des aumôniers musulmans
Un bénévole de l'association caritative chrétienne "Secours Catholique" distribue des cadeaux de Noël à un détenu, en décembre 2017 à la prison de Fleury-Mérogis. © Photo Philippe Lopez / AFP
Le député LREM Bruno Questel vient de remettre un rapport au ministre de la justice sur le fait religieux en prison. Pour résorber le déséquilibre entre aumôniers catholiques et musulmans, il voudrait permettre à ceux qui le souhaitent de signer un contrat avec l’administration pénitentiaire.
-
Des policiers manifestent pour la « présomption de légitime défense »
Rassemblement du syndicat Alliance police nationale, place Saint-Michel à Paris, le 2 mai 2022. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
À l’appel de trois organisations syndicales, environ trois cents fonctionnaires se sont rassemblés lundi place Saint-Michel, à Paris. Ils protestaient contre la mise en examen d’un de leurs collègues, qui a tué deux occupants d’une voiture sur le Pont-Neuf, le 24 avril.
-
Le Conseil d’État suspend la dissolution de deux associations propalestiniennes
Le Conseil d'Etat, en mars 2022 © Magali Cohen / Hans Lucas via AFP
Accusés d’antisémitisme et de provocation au terrorisme par le ministère de l’intérieur, le comité Action Palestine et le collectif Palestine vaincra ont été dissous le 9 mars. Saisi en urgence, le Conseil d’État les a autorisés vendredi à reprendre leurs activités. Il estime que les dissolutions ne se fondent pas sur des faits établis.
-
Après les tirs mortels du Pont-Neuf, la « présomption de légitime défense » resurgit
Paris, le 25 avril 2022. Dispositif policier sur le Pont-Neuf après qu’un policier a ouvert le feu sur une voiture, tuant deux de ses occupants. © Photo Dursun Aydemir / Agence Anadolu via AFP
Le syndicat Alliance appelle les policiers à se rassembler, lundi prochain, pour protester contre la mise en examen pour meurtre d’un gardien de la paix. Dimanche dernier, à Paris, ce fonctionnaire a tiré au fusil d’assaut sur une voiture. Deux occupants ont été tués, le troisième blessé. -
À la veille de l’élection, le cas de conscience des victimes de violences policières
Amal Bentounsi, Jérôme Rodrigues, Doria Chouviat, Michel Zecler, Assa Traoré, Antoine Boudinet. © Photos AFP / Sipa / Abaca
Sans illusions sur un deuxième quinquennat Macron, Michel Zecler, Doria Chouviat, Assa Traoré, Jérôme Rodrigues, Antoine Boudinet et Amal Bentounsi n’iront pas tous voter pour lui. Mais ils s’opposent résolument à Marine Le Pen.
-
Haine en ligne : deux policiers jugés pour des propos racistes sur Facebook
Le groupe privé « TN Rabiot Police Officiel » réunissait 8 000 membres, pour l’essentiel policiers et gendarmes, jusqu’à ce que StreetPress dévoile la teneur haineuse de certains échanges en 2020. Au terme d’une enquête pénale, deux fonctionnaires étaient jugés, mercredi, pour « injures racistes » et « provocation à la haine ».
-
Au second tour, les syndicats de police revendiquent leur « neutralité » politique
Marine Le Pen lors de son discours devant les représentants du syndicat de la police Alliance, à Paris le 2 février 2022. © Photo Alain Robert / Sipa
Contrairement à 2017, aucun syndicat de policiers n’appelle à battre Marine Le Pen dans les urnes. Dans son programme, la candidate d’extrême droite reprend à son compte les exigences d’une profession qui lui est réputée favorable.