Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Sous pression depuis les révélations de Mediapart et « Libération » sur le comportement des gendarmes à Sainte-Soline, le procureur de Rennes a annoncé dans un communiqué qu’il prendrait des décisions « prochainement ».
La justice et la gendarmerie se renvoient la balle quant à l’absence de prise en compte des vidéos vieilles de deux ans révélées par Mediapart et « Libération ». Retour sur l’accès des différents protagonistes à ces images… ou sur la connaissance qu’ils auraient dû en avoir.
Les forces de l’ordre n’ont pas formellement empêché les pompiers et le Samu de secourir les blessés lors de la manifestation du 25 mars 2023, affirme l’enquête de la gendarmerie. Mais le protocole mis en place a entraîné d’importants retards et de nombreux quiproquos.
Après les révélations de Mediapart et de « Libération », Laurent Nuñez a demandé mercredi l’ouverture d’une enquête administrative sur le comportement des gendarmes, deux ans et demi après les faits. Interrogé sur France Inter, il a refusé de les qualifier de violences policières. Les manifestants blessés, eux, dénoncent les donneurs d’ordres.
Aucun des gendarmes ayant gravement blessé Serge D., « Alix », Mickaël B. et « Olivier » lors de la manifestation contre les mégabassines du 25 mars 2023 n’a été identifié. Mais des « tirs tendus » de grenades, pourtant interdits, ont bien eu lieu.
Mediapart et « Libération » révèlent des images inédites du 25 mars 2023, filmées par les caméras-piétons des gendarmes. Elles montrent des consignes prohibées et dangereuses données par la hiérarchie, un vocabulaire guerrier et une troublante satisfaction de blesser « l’adversaire ».
L’État dépense plus de 700 000 euros par an pour financer le cabinet, les locaux et divers frais professionnels de l’ancien président. Plusieurs députés s’interrogent sur cette situation inédite : avant même d’être incarcéré mardi, Nicolas Sarkozy avait déjà été définitivement condamné.
Nicolas Sarkozy a toujours assuré qu’il voulait être traité comme n’importe quel justiciable : ni mieux ni moins bien. Il devrait donc se réjouir. C’est précisément ce qu’il lui arrive au regard des statistiques officielles.
Ces deux dernières années, plus de 350 personnes ont été condamnées pour apologie du terrorisme. Certaines enquêtes visent des militants politiques, associatifs ou syndicaux engagés pour la cause palestinienne, qui dénoncent une « instrumentalisation » de la justice.
Conçue pour lutter contre la propagande jihadiste, la loi de 2014 s’applique depuis dix ans à bien d’autres cas, au détriment de la liberté d’expression qu’elle prétendait préserver. Entretien avec le juriste Olivier Cahn.
Comme après le procès de Marine Le Pen, des voix s’élèvent à droite pour remettre en question l’application immédiate des sanctions infligées par les tribunaux. Certains politiques se pensent au-dessus des règles qui s’appliquent à tous les autres justiciables.
Depuis mars 2024, un habitant du Val-de-Marne affirme avoir été blessé aux parties génitales par un policier lors d’un contrôle routier. Après avoir recueilli les dénégations des agents mis en cause, le parquet de Créteil a classé sa plainte sans chercher à recueillir d’autres éléments.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.