Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pour maîtriser un homme en pleine crise de démence qui déambulait dangereusement dans le XIe arrondissement, mercredi 9 avril, un équipage de police est intervenu et a fait usage d’un pistolet à impulsion électrique à plusieurs reprises. Transporté en réanimation, l’homme est décédé.
Le 13 juin 2023, à Besançon, un trentenaire a été grièvement blessé par balle en ouvrant sa porte, alors que les policiers s’apprêtaient à perquisitionner son domicile. Le tireur vient d’être mis en examen pour « violences aggravées ».
Salah et Sidi, âgés de 20 et 22 ans, reçoivent des amendes depuis leur adolescence et cumulent à eux deux plusieurs dizaines de milliers d’euros de dettes. Un phénomène documenté par une étude publiée mercredi, avec le soutien du Défenseur des droits.
Liberticide pour une partie de la gauche, nécessaire pour l’essentiel des députés, la proposition de loi de lutte contre le narcotrafic a été adoptée sans difficulté au Palais-Bourbon. Passage en revue des principales mesures du texte.
La patronne du Rassemblement national risque d’être privée de candidature à la présidentielle, même en cas d’appel. Mais la mise à exécution immédiate des jugements de première instance touche en réalité des dizaines de milliers de condamnés chaque année.
Grâce aux voix de LR et du RN, le gouvernement a obtenu la création d’un régime spécial d’enfermement pour les narcotrafiquants. Le dispositif suscite un tollé à gauche, qui l’associe aux « quartiers de haute sécurité » abolis il y a quarante ans par Robert Badinter.
Le parquet de Nanterre demande que le policier qui a tiré sur Nahel Merzouk soit jugé pour homicide volontaire devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine. Le dernier mot reviendra à la juge d’instruction.
Dans un arrêt rendu jeudi, la Cour européenne des droits de l’homme conclut à une violation du « droit à la vie ». L’État français doit verser 50 000 euros à la famille du jeune manifestant, tué par la grenade offensive d’un gendarme le 26 octobre 2014.
Le parquet de Paris a classé sans suite la plainte du journaliste Amar Taoualit, gazé et repoussé alors qu’il filmait un rassemblement contre la réforme des retraites en 2023. Au cours de l’enquête, l’agent mis en cause et sa hiérarchie ont affiché leur mépris pour les consignes destinées à protéger le travail de la presse.
Huit ans après avoir été emprisonné puis expulsé vers l’Égypte pour 35 grammes de cocaïne qui ne lui appartenaient pas, Aymen Ibrahim a obtenu la révision de son procès et une relaxe. Le tribunal a reconnu que sa condamnation se fondait sur un « faux en écriture publique ».
L’enquête visant un dirigeant d’entreprise et une dizaine de policiers a été étendue à des soupçons de trafic d’influence en lien avec le monde politique. L’épouse de l’ancien ministre Olivier Stirn a été mise en examen mercredi 12 février, selon les informations de Mediapart.
Neuf policiers franciliens, de grades et services variés, sont mis en examen pour « corruption » dans une enquête à tiroirs ouverte depuis bientôt quatre ans. Ils sont soupçonnés de s’être mis au service d’un sulfureux chef d’entreprise qui leur offrait des cadeaux. Cinq d’entre eux ont été révoqués.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.