Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le parquet de Bobigny a requis des amendes contre deux policiers qui avaient proféré des menaces enregistrées contre l’étudiant tchadien, ainsi que quatre mois de prison avec sursis contre l’un d’entre eux pour des violences.
Devant l’Assemblée nationale, mardi 10 juin, le préfet de police de Paris a défendu le dispositif mis en place pour la finale de la Ligue des champions. Comme son prédécesseur, il revendique d’« aller au contact » pour multiplier les interpellations.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé à la chaîne, mardi 3 juin, de jeunes majeurs poursuivis au terme d’enquêtes sommaires pour des violences contre des policiers le soir de la finale de la Ligue des champions.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé, lundi 2 juin, de jeunes majeurs au casier vierge qui ont tiré des feux d’artifice en direction des forces de l’ordre sans faire de blessé, dans la nuit de samedi à dimanche.
Annick Petrus, sénatrice Les Républicains de Saint-Martin, a été contrôlée par la douane le 4 mai avec 110 cartouches de cigarettes non déclarées. Elle a dû régler une amende de 4 900 euros et s’est vu confisquer ses 14 250 euros de marchandise.
Loïc M. avait poussé et fait tomber un observateur de la Ligue des droits de l’Homme qui filmait la manifestation du 1er mai 2021. Un autre procès, cette fois pour des violences commises lors de la mobilisation contre la réforme des retraites, l’attend en 2026.
Le 1er mai 2021, Loïc M. avait fait tomber un observateur de la Ligue des droits de l’homme qui se trouvait selon lui sur sa trajectoire. Le gardien de la paix doit comparaître mardi 20 mai devant le tribunal correctionnel de Paris.
La cour criminelle des Hauts-de-Seine a condamné Thomas P. à 18 mois de prison avec sursis et à l’interdiction définitive d’exercer, avec effet immédiat, pour avoir constaté les « infractions imaginaires » d’un adolescent. Il est inéligible pour dix ans.
Accusé d’avoir verbalisé un mineur pour des infractions imaginaires, Thomas P. affirme ne pas se souvenir de ce qu’il a fait cette nuit-là. Ses camarades de patrouille n’ont pas meilleure mémoire. Leurs collègues décrivent un commissariat en perdition.
Thomas P. est accusé d’avoir verbalisé un mineur alors que ni lui ni l’adolescent ne se trouvaient sur les lieux du prétendu contrôle. Il est jugé cette semaine à Nanterre pour « faux en écriture publique, par personne dépositaire de l’autorité publique ».
Cinq policiers de l’antenne marseillaise du Raid, mis en examen, les uns pour avoir causé la mort de Mohamed Bendriss lors des émeutes de l’été 2023, les autres pour l’éborgnement de son cousin, ont reçu la « médaille de la sécurité intérieure » l’année suivante.
C’est bien une munition du Raid qui a causé l’arrêt cardiaque de ce jeune homme de 27 ans au volant d’un scooter en juillet 2023, d’après une expertise collégiale. Celle-ci désigne le policier qui se trouvait dans la tourelle d’un véhicule blindé.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.