Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Expulsé au Maroc mi-janvier, l’imam a attaqué le ministre de l’intérieur en diffamation, notamment pour l’avoir présenté comme « un délinquant, un fuyard et un séparatiste ». Ce jeudi, une audience visait à déterminer si Gérald Darmanin pouvait être jugé par un tribunal ordinaire ou seulement par la Cour de justice de la République.
Consultations illégales, transmission d’informations confidentielles, voire corruption : les fichiers de police, dont le contenu est sensible et l’usage encadré, attirent les convoitises. Mediapart a recensé les affaires rendues publiques ces dix dernières années.
L’adjoint à la sécurité réclame 1 070 euros à une militante féministe ayant participé au collage de trois affiches dénonçant les violences sexuelles. « Les violences contre les femmes sont prises en compte au niveau national. Laissez faire les professionnels », lui a-t-il notamment affirmé.
Si les simples consommateurs vont de moins en moins en prison, la politique pénale antidrogue prétend les « responsabiliser » par des amendes. De fait, elle sanctionne principalement des usagers de cannabis et reproduit certaines inégalités sociales. Comme l'a montré l'affaire du député Pellerin.
En France, la politique antidrogue conduit à pénaliser en priorité les fumeurs de cannabis, plus visibles dans l’espace public que les consommateurs d’autres produits. Entretien avec Ivana Obradovic, la directrice adjointe de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT).
Le 17 décembre, près de Montpellier, cette femme enceinte de 27 ans a été agressée par un inconnu alors qu’elle marchait dans la rue. Elle attribue ce geste gratuit à son voile, qui, depuis son adolescence, lui avait déjà valu de nombreuses remarques agressives ou paternalistes.
Le 10 août, la préfecture des Alpes-Maritimes a refusé d’accorder des titres de séjour à deux femmes ayant dénoncé leurs anciens proxénètes, au motif que leurs plaintes auraient été classées sans suite par le parquet de Nice. Seul problème : c’est faux.
Jeudi 5 janvier, le garde des Sceaux a annoncé la mise en œuvre d’une soixantaine de mesures inspirées par les états généraux de la justice, touchant à tous les domaines. Une « loi d’orientation et de programmation » est prévue au printemps.
À l’occasion des annonces d’Éric Dupond-Moretti sur son « plan d’action » pour la justice, entretien avec Frédéric Caulier, avocat au barreau de Rouen, qui assiste les plus démunis.
Pendant plusieurs mois, Auxane J., gardien de la paix au commissariat du Kremlin-Bicêtre, a posté des photos et des vidéos d’interpellés, et divulgué leurs antécédents judiciaires. Fin décembre, la préfecture de police de Paris a signalé à la justice le comportement de ce fonctionnaire, épinglé par un groupe antifasciste québécois.
La justice enquête sur un vaste système de corruption présumée impliquant des policiers et fonctionnaires d’Île-de-France, selon des informations de Mediapart. Au cœur des investigations, une société de mise en fourrière dont le dirigeant a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Célébré en héros en février 2022, médaillé par les sauveteurs en juillet, un Albanais s’est vu refuser le séjour en France au mois de décembre, malgré l’attention promise par le ministre de l’intérieur. Les actes de bravoure permettent de régulariser des sans-papiers, voire d’accorder la nationalité française. Mais sans garantie.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.