Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un an après la manifestation de Sainte-Soline, les organisateurs de la mobilisation ont été condamnés. Mais les enquêtes qui concernent les blessés les plus graves, victimes de l’opération de gendarmerie, sont toujours aux mains du parquet de Rennes.
Depuis 2020, sur décision de Didier Lallement, les consignes données aux policiers sont beaucoup plus souples en région parisienne que partout ailleurs en France. Quitte à augmenter les risques d’accidents, comme le rappelle le décès du jeune Wanys R. à Aubervilliers.
En octobre 2020, un membre de la BAC de nuit parisienne avait tiré trois fois sur Olivio Gomes, un conducteur de 28 ans qui redémarrait sa voiture, à Poissy. Son frère Leonel témoigne en vidéo auprès de Mediapart. Le fonctionnaire invoque la légitime défense.
Un gardien de la paix était jugé à Créteil, jeudi, pour des faits commis dans l’enceinte du tribunal un an plus tôt. Il lui est reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises puis sur l’une de ses collègues.
Le militaire a tiré au pistolet mitrailleur sur un homme de 63 ans, lors de son interpellation programmée jeudi 22 février au matin. Il a été placé en détention provisoire.
Le gendarme Alexandre B., qui avait tué Henri Lenfant d’une balle dans la nuque en septembre 2018, a été acquitté jeudi 22 février par la cour criminelle du Pas-de-Calais. Le parquet avait requis deux ans de prison ferme.
Fragilisé par plusieurs enquêtes, Fabrice Leggeri, haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur français, avait dû quitter la tête de l’agence en avril 2022. Il a annoncé dimanche qu’il serait en troisième place sur la liste de Jordan Bardella aux élections européennes de juin.
En 2018, le gendarme Alexandre B. a fait feu sur un homme qui avait redémarré sa voiture pendant son arrestation. Il doit être jugé pour « coups mortels », du 19 au 22 février, devant la cour criminelle du Pas-de-Calais.
En marge d’un gros dossier de contrefaçon, l’IGPN a découvert une conversation entre une policière et ses parents. Après enquête, le parquet de Pontoise a considéré que l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée et a classé sans suite.
Huit personnes, dont deux policiers adjoints, doivent être jugées au mois de mars à Paris. L’aboutissement d’une vaste enquête sur un réseau de revente de montres de luxe contrefaites, de cartes d’identité et d’informations tirées des fichiers de police.
Quatre images mettant en scène des actes sexuels entre une jeune femme et des gendarmes mobiles de l’escadron d’Antibes ont circulé sur des boucles réservées aux forces de l’ordre. Gênée par l’affaire, la gendarmerie refuse de dire si elle a ouvert une enquête.
Le tribunal de police de Paris a relaxé le policier qui avait qualifié une plaignante de « grosse pute » dans un message qu’elle n’était pas censée entendre. Dans cette affaire embarrassante, ni la justice ni la police n’ont apporté de réponse à la hauteur.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.