Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une décennie après la mort de Rémi Fraisse, tué par les gendarmes sur la ZAD contre le barrage de Sivens, les mobilisations pour la défense de l’eau ont pris beaucoup d’ampleur. Par son universalité, la cause de l’eau est un réservoir inépuisable de radicalité.
Le tribunal correctionnel de Créteil a prononcé jeudi des peines de douze et dix-huit mois de prison avec sursis, accompagnées d’interdictions professionnelles, contre ces agents jugés pour avoir volé de l’argent à des vendeurs à la sauvette et arrêté un adolescent sans motif.
Le tribunal correctionnel de Reims a condamné un policier à quatre ans de prison dont deux ferme mercredi, et ordonné un mandat de dépôt. Deux femmes étrangères s’étaient plaintes de son comportement à quelques mois d’intervalle.
Cette habitante de Montélimar, gravement blessée au visage alors que des policiers tentaient d’interpeller ses fils en mars 2023, dénonce l’inaction du parquet de Valence après sa plainte. Un juge d’instruction vient d’être désigné, plus d’un an et demi après les faits.
Le parquet de Créteil a requis lundi des peines de dix à dix-huit mois de prison avec sursis contre trois policiers. Ils étaient jugés pour avoir volé de l’argent à des vendeurs à la sauvette et embarqué un mineur, relâché quelques kilomètres plus loin.
Deux membres de la BAC de Stains étaient jugés jeudi 3 octobre, à Bobigny, pour avoir tiré à huit reprises sur une voiture lors d’un refus d’obtempérer, le 16 août 2021. Le conducteur et sa passagère ont échappé de peu à la mort.
Onze ans après le malaise fatal d’un étudiant de 21 ans qu’il avait tasé pendant dix-sept secondes, Noham C. était jugé pour homicide involontaire à Orléans, mardi 1er octobre.
Le parquet de Paris demande le renvoi devant la cour criminelle de deux policiers ayant blessé des « gilets jaunes » le 26 janvier 2019, place de la Bastille, dont celui qui a atteint Jérôme Rodrigues à l’œil droit avec une grenade de désencerclement.
Le parquet a requis six mois de sursis lundi 23 septembre contre une femme juive orthodoxe de 67 ans, jugée pour avoir « mis en danger » des policiers lors d’un contrôle routier. Elle dénonce de son côté des violences et humiliations antisémites.
Dans un tweet de 2020, l’avocat et polémiste avait qualifié la commune de « capitale du séparatisme islamiste et de la médiocrité racialiste ». Il indique avoir fait appel de la décision qui l’a condamné à 500 euros d’amende avec sursis, vendredi 20 septembre.
La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 10 septembre, que le policier mis en examen pour des violences sur un adolescent de 14 ans lors de son interpellation, en 2020 à Bondy, ne serait pas jugé. L’avocat du jeune homme s’est pourvu en cassation.
Un habitant du Val-de-Marne a saisi l’IGPN et porté plainte en avril, après la « palpation de sécurité » pratiquée par un agent de la Brav-M à l’occasion d’un contrôle routier. Le parquet de Créteil et la préfecture de police se sont emparés de ces faits, qui ont causé de graves séquelles.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.