Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La famille de Luis Bico, tué en 2017 alors qu’il tentait de s’enfuir en voiture, a saisi jeudi la Cour européenne des droits de l’homme. C’est la première fois que la loi Cazeneuve, qui a élargi les conditions d’ouverture du feu pour les policiers, est ainsi contestée.
Acquitté en première instance, le prédicateur de 62 ans est condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, pour viol et contrainte sexuelle sur une plaignante suisse. Il peut encore contester cette décision devant le Tribunal fédéral, alors qu’un autre procès l’attend en France.
Le policier de la BAC qui a tué Jean-Paul Benjamin au volant de sa camionnette, en mars 2022, va être renvoyé en procès. Comme le parquet de Bobigny l’avait fait dans son réquisitoire, les juges d’instruction excluent la thèse de la légitime défense. L’avocate du policier fait appel de cette décision.
Au terme d’un an d’instruction, le parquet de Créteil demande le renvoi devant le tribunal de trois jeunes hommes pour l’attaque du centre pénitentiaire, le 29 juin 2023, après la mort de Nahel. Parmi eux, le créateur de KohLantess, Djibril Dramé, poursuivi pour avoir diffusé des images des émeutes.
Les « mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance » (Micas) prises par le ministère de l’intérieur à l’occasion des Jeux olympiques visent aussi des mineurs. Leurs avocats dénoncent une atteinte à « l’intérêt supérieur de l’enfant ».
La famille de Souheil El Khalfaoui, tué lors d’un contrôle de police à Marseille le 4 août 2021, a découvert à la télévision que le tireur participait à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Sur les sabotages du réseau TGV comme sur l’interpellation de militants écologistes pourtant blanchis, le ministre de l’intérieur démissionnaire a communiqué sans précautions, quitte à être démenti par les faits.
Pour faire face à un éventuel pic de délinquance pendant la compétition, les juridictions de région parisienne ont mis en place des dispositifs spéciaux. Mais les premiers jours n’ont pas entraîné de surcharge.
Le tribunal administratif de Versailles estime que les faits retenus par le ministère de l’intérieur contre un homme de 38 ans, qui travaille dans un aéroport francilien, sont « insuffisamment établis ». Il était confiné dans sa commune depuis le 8 juillet.
Une agence marketing a dénoncé au Parquet national financier l’attribution du contrat de création de la mascotte des Jeux à une filiale d’Havas. Ce groupe est déjà visé par une première plainte pour favoritisme autour de l’emblème de Paris 2024.
Quatre ans après la publication de « Flic », récit journalistique d’une infiltration au commissariat du XIXe arrondissement, le parquet de Paris demande à ce qu’un policier soit jugé pour des violences lors d’une interpellation.
En novembre 2023, le maire divers gauche de Longlaville, Hamdi Toudma, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour des violences sur son épouse qu’il a reconnues. Ses trois adjointes réclament en vain sa démission.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.