Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En juin 2020, l’interpellation filmée d’une femme enceinte par des agents de la sûreté ferroviaire, en gare d’Aulnay-sous-Bois, avait débouché sur deux enquêtes. Le procès devait se tenir jeudi. Mais l’impossibilité d’accéder à un scellé, dans un tribunal en travaux, a entraîné un renvoi de l’audience.
Sur les contrôles au faciès, les violences policières ou le racisme au sein de l’institution, le gouvernement a promis l’intransigeance tout en minimisant les fautes. Affaire après affaire.
Emmanuel Macron promettait une justice plus accessible, plus lisible et plus efficace. Son quinquennat a été marqué par l’aggravation de difficultés anciennes, débouchant sur une mobilisation inédite des professionnels, « épuisés » par la charge de travail et l’absence de dialogue avec leur ministère.
Après une manifestation antifasciste à Nantes, le ministre de l’intérieur a annoncé son intention de dissoudre le collectif « Nantes révoltée », animateur d’un média alternatif local. Outil administratif conçu contre les groupes factieux, la dissolution est avant tout utilisée comme une arme de communication et de neutralisation politique.
D’après l’expertise médicale ordonnée par le juge d’instruction, la clé d’étranglement et le plaquage ventral pratiqués par les policiers sur Cédric Chouviat, alors que celui-ci portait encore son casque de scooter, ont provoqué l’arrêt cardiaque qui a entraîné sa mort en janvier 2020.
Un an et demi après la descente du groupe d’ultradroite Les Zouaves au Saint-Sauveur, QG des antifascistes parisiens, Marc de Cacqueray-Valmenier et Bastien Dos Santos ont été condamnés à des peines de prison ferme pour violences et dégradations en réunion.
Jugé jeudi pour avoir dit que Philippe Pétain avait « sauvé les Juifs français », Éric Zemmour n’est pas venu à son procès en appel. Faute d’avoir obtenu un renvoi après la présidentielle, son avocat a quitté la salle. Le parquet a requis 10 000 euros d’amende contre le candidat d’extrême droite.
Lundi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Éric Zemmour, désormais candidat à l’élection présidentielle, à 10 000 euros d’amende pour ses propos sur les mineurs étrangers non accompagnés, qui visaient à « susciter un élan de rejet et de violence » contre l’ensemble des personnes immigrées, d’après le jugement. Le directeur de la publication de CNews écope de 3 000 euros d’amende.
Au terme de travaux sabotés par son président, la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Halimi a rendu un rapport prudent, qui ne conclut à aucun véritable « dysfonctionnement ». Il fige les divergences d’interprétation de ce meurtre si marquant dans la conscience collective.
Jeudi, le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné six policiers impliqués dans l’arrestation d’un Égyptien rescapé de la Seine, en avril 2020 à L’Île-Saint-Denis. Les peines sont supérieures à ce que demandait le parquet.
Les débats sur le passe vaccinal ont débouché sur une suspension de séance à l’Assemblée nationale mardi, pour la deuxième nuit consécutive. Cette fois, ce sont les mots du président de la République qui ont mis le feu à l’opposition.
Contre l’avis d’Olivier Véran, les députés ont refusé de siéger après minuit et d’achever mardi matin l’examen du projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Le calendrier du gouvernement est chamboulé : un nouveau créneau a dû être trouvé à l’agenda de l’Assemblée nationale.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.
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