Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les parents des trois mineurs blessés le 13 avril appellent les autorités à « faire toute la lumière » sur les circonstances de l’accident. Un quatrième témoin, retrouvé par Mediapart et StreetPress, dit avoir vu la voiture de police « faire une embardée » pour « faire tomber » leur scooter. Trois policiers sont en garde à vue.
Le 13 avril, trois mineurs à scooter de 13, 14 et 17 ans ont chuté alors qu’ils tentaient d’échapper à un contrôle de police, dans le XXe arrondissement de Paris. Trois témoins affirment que la voiture de police les a volontairement percutés. Une enquête a été confiée à l'IGPN.
Pris de court par la publication de la loi au Journal officiel, dans la nuit de vendredi à samedi, les organisations syndicales et les partis de gauche dénoncent cet empressement et mettent le cap sur le 1er mai. Le président Macron s’exprimera lundi soir.
L’imam, expulsé au Maroc mi-janvier, a déposé plainte contre Gérald Darmanin, qui l’avait présenté comme « un délinquant, un fuyard et un séparatiste ». Mais ce vendredi, le tribunal s’est déclaré incompétent pour juger un ministre en exercice.
L’Observatoire parisien des libertés publiques s’est penché sur l’action de ces brigades policières motorisées depuis leur création, en mars 2019. Dans un rapport publié jeudi 13 avril, il les accuse de pratiques « intimidantes » et « virilistes », susceptibles de « dissuader » les manifestations.
Peut-on enfreindre la loi, lorsqu’il s’agit de préserver des intérêts vitaux ou de défendre la collectivité contre un danger flagrant ? De 1898 à nos jours, les contours de « l’état de nécessité » ont été affinés par la jurisprudence, au gré des affaires portées devant les tribunaux.
Neuf personnes comparaissaient vendredi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour avoir, durant la Marche des fiertés de juin 2022, injurié les manifestants, jeté des cailloux et repeint en bleu, blanc, rouge un passage piéton arc-en-ciel. Ils encourent entre six et dix mois de prison avec sursis.
Le ministère de l’intérieur veut dissoudre le mouvement écologiste, qu’il accuse de pratiquer et d’encourager les « sabotages » et les « modes opératoires violents ». Plus de 65 000 personnes ont signé l’appel « Nous sommes les Soulèvements de la Terre » et 2 000 d’entre elles annoncent vouloir saisir le Conseil d’État en cas de dissolution.
Loin d’être mis en difficulté sur les violences policières lors des manifestations de Sainte-Soline ou contre la réforme des retraites, le ministre de l’intérieur a pilonné ses adversaires : « l’ultragauche », le Conseil constitutionnel et la Ligue des droits de l’homme.
À l’aide de témoignages et de documents, Mediapart a pu établir que le rapport publié mardi par les autorités comporte des informations erronées. Il laisse aussi dans l’ombre un point crucial : pourquoi les pompiers et les gendarmes, formés pour prodiguer des soins aux blessés graves, ne sont-ils pas intervenus ?
Ce manifestant de 32 ans, touché à la tête lors de la manifestation anti-bassine du 25 mars, se trouve toujours entre la vie et la mort. Mediapart a pu reconstituer son itinéraire et son évacuation tardive par les secours, sur la base des témoignages de ceux qui l’ont pris en charge et des éléments rendus publics par les autorités.
Dans un enregistrement révélé par « Le Monde », un pompier et un opérateur du Samu confirment que les secours ont été bloqués, alors qu’un manifestant était en danger de mort sur le site, samedi dernier. Mediapart diffuse des extraits sonores qui contredisent la version des autorités.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.