Justice

Piégé par des policiers et leur indic, un homme finalement blanchi par la justice

Huit ans après avoir été emprisonné puis expulsé vers l’Égypte pour 35 grammes de cocaïne qui ne lui appartenaient pas, Aymen Ibrahim a obtenu la révision de son procès et une relaxe. Le tribunal a reconnu que sa condamnation se fondait sur un « faux en écriture publique ». 

Camille Polloni

Une déclaration d’innocence dont Aymen Ibrahim rêvait depuis huit ans. Vendredi 14 février, le tribunal correctionnel de Nanterre a relaxé cet Égyptien de 44 ans, habitant du Val-de-Marne, au terme d’un long chemin de croix judiciaire. Selon les mots de la présidente, il a fait les frais d’une « défaillance évidente d’un service de l’État, qui se doit d’être irréprochable pour que la justice soit rendue ».

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