Justice Reportage

Devant la cour criminelle, l’amnésie nocturne d’un équipage de police 

Accusé d’avoir verbalisé un mineur pour des infractions imaginaires, Thomas P. affirme ne pas se souvenir de ce qu’il a fait cette nuit-là. Ses camarades de patrouille n’ont pas meilleure mémoire. Leurs collègues décrivent un commissariat en perdition. 

Camille Polloni

Nanterre (Hauts-de-Seine).– Dans la plupart des procès, la téléphonie est traitée comme une preuve solide. Le bornage peut aussi bien servir à confondre un suspect qu’à le blanchir, en fonction des antennes-relais déclenchées par son portable. Mais cette semaine, à Nanterre, les postulats habituels sont questionnés jusqu’à la moelle. 

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