JusticeReportage

À Strasbourg, une maison d’arrêt toujours aussi pleine à craquer de détenus désespérés

Près de deux mois après la mort d’un détenu dans l’incendie de sa cellule, reportage à la maison d’arrêt de Strasbourg. Un lieu de détention vétuste où le taux d’occupation était de 179 % pour les hommes en 2024.

Maud de Carpentier

Strasbourg (Bas-Rhin).– Il est 8 heures du matin, ce jeudi 21 août, lorsque la sénatrice écologiste de Paris, Anne Souyris, se présente au pied du mur d’enceinte de la maison d’arrêt de Strasbourg. C’est une visite surprise. En cette fin de mois d’août un peu poisseuse, sous le ciel gris et blanc alsacien, la voici à Strasbourg, avec un motif principal : comprendre le décès d’un détenu survenu le 29 juin derrière les épais murs de cette prison.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter