Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer des mesures de distanciation sociale fortes, 800 nouveaux cas ont été enregistrés vendredi. Ses annonces suffiront-elles pour infléchir la courbe exponentielle de l’épidémie ? Quels enseignements tirer, d’ailleurs, des courbes comparant la propagation du virus en Italie, en France ou en Corée du Sud ? La parole aux experts.
Dans la capitale, l’équipe de la maire sortante, Anne Hidalgo, a arrêté la campagne pour se concentrer sur l’organisation du vote et la fermeture des établissements scolaires. Les opposants, eux, arpentent une dernière fois les marchés.
Dans son intervention, le président a dressé un réquisitoire contre sa propre politique économique. S’il a promis des « décisions de rupture », il ne s’agit, pour le moment, que de mots.
Les organisateurs de la marche pour le climat, de celle contre les violences policières, prévues samedi 14 mars dans toute la France, ont renoncé. En revanche, des gilets jaunes appellent bien à se rassembler pour l’acte 70.
Ils et elles ont déjà retiré leurs enfants de l’école ou cessé de manifester, réduit leurs déplacements. Mediapart donne la parole à ces adeptes de la réduction des risques qui pratiquent déjà le confinement.
En France, le système judiciaire et l’institution carcérale s’organisent pour affronter l’épidémie. Mais les consignes floues et le manque de moyens entretiennent l’inquiétude.
Il y a plus de six millions de malades dans le monde. 28 802 personnes sont décédées en France. En Île-de-France, il faudra toujours une attestation pour utiliser les transports en commun aux heures de pointe. Les dernières informations en direct et en accès libre.
Sur la place d’Aligre, une petite mairie trône et autour d’elle se déploie chaque jour un marché. « C’est un village ici, c’est resté populaire », répètent à l’envi les «gentrifieurs». Dernier volet de notre série.
Face à la crise sanitaire, Emmanuel Macron a vanté « l’État-providence » et promis « des décisions de rupture ». Mais sur le fond, les mesures annoncées confirment que la politique pro-entreprises de l’exécutif reste sa principale boussole.
Le ministre de l’éducation nationale assurait qu’une fermeture des établissements scolaires n’était pas d’actualité. Dès lundi « et jusqu’à nouvel ordre », écoliers, collégiens, lycéens et étudiants resteront chez eux, a annoncé le président de la République.
Un collectif de statisticiens travaillant dans les grandes institutions publiques remet en question l’un des arguments phares du gouvernement pour défendre le futur « régime universel ».
Le nombre de démissions de profs a bondi de 120 % chez les titulaires en cinq ans. Certains se sentent méprisés. Et depuis le début de l’année la rupture conventionnelle est possible dans la fonction publique… Le ministère a lancé une consultation.
La plupart des maires sortants d’extrême droite pourraient rester en place à l’issue de ces municipales. Au-delà de la banalisation des idées extrémistes, les oppositions subissent un harcèlement systématique, qu’il soit judiciaire ou médiatique.
Pour asseoir la crédibilité d’EELV comme force d’alternance, la réélection de la coalition rouge-verte grenobloise est indispensable. Éric Piolle affronte des opposants farouches mais fragmentés. Parmi eux : le socialiste Olivier Noblecourt, la macroniste Émilie Chalas et l’ancien maire de droite Alain Carignon.
Grâce au combat de cet éleveur de la Roya, le Conseil constitutionnel a, en juillet 2018, consacré « la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire ». Pas suffisant aux yeux de l’avocat général de la cour d’appel de Lyon qui réclame de la prison pour « militantisme fort et revendiqué ».
Trois médecins exerçant dans un hôpital de l’Oise, foyer du coronavirus en France, alertent. Après deux semaines d’épidémie, les capacités régionales en réanimation sont déjà saturées.