Selon les informations de Mediapart et du magazine « Elle », la comédienne demande à l’ordre des avocats de lancer une enquête déontologique à l’égard de Jérémie Assous. Elle vise des propos « mensongers » et « dégradants » tenus par le conseil de Gérard Depardieu sur BFMTV.
Une enquête interne a confirmé le harcèlement et les agressions sexuelles dénoncées par une agente de la Sûreté ferroviaire, mais la procédure a également réuni des témoignages l’accusant de tenir des propos racistes et homophobes. La jeune femme dénonce des « représailles », ce que la SNCF conteste.
La cour d’appel de Nîmes a jugé Husamettin D. coupable de viols aggravés sur Gisèle Pelicot et le condamne à une peine plus lourde qu’en première instance. L’avocat général, qui a fustigé « la culture du viol », avait requis douze ans, quand la défense avait tenté de ramener l’affaire au seul Dominique Pelicot.
Au troisième jour de son procès en appel devant la cour d’assises de Nîmes, Husamettin D. a nié avoir commis des viols sur Gisèle Pelicot et s’est présenté comme une victime, malgré la diffusion de vidéos accablantes. Au cours d’une audience insupportable à plus d’un titre, la partie civile a dû (encore) se justifier.
L’avocate médiatique, connue pour sa défense de personnalités accusées de violences sexistes et sexuelles et pour ses critiques du mouvement #MeToo, est notamment soupçonnée d’avoir aidé le comédien Philippe Caubère à faire disparaître des preuves alors qu’il était accusé de viol, en 2018.
Devant la cour d’assises de Nîmes, pour son premier jour de procès, Husamettin D. maintient qu’il n’avait pas « l’intention » de violer Gisèle Pelicot. Sa personnalité et son « clivage » en matière de sexualité ont été décortiqués quand dehors, des militantes féministes dénonçaient avec force la culture du viol.
Husamettin D., 44 ans, va comparaître pendant quatre jours devant la cour d’appel de Nîmes pour viols aggravés commis sur Gisèle Pelicot. Sur les 51 hommes condamnés en 2024, il est le seul à avoir maintenu son appel. Condamné à neuf ans de prison, Husamettin D. encourt jusqu’à vingt ans de réclusion.
Les tribunaux sont depuis des décennies des lieux de combat contre les violences masculines. Le procès des violeurs de Gisèle Pelicot aura joué un rôle de révélateur de la culture du viol. Mais il laisse aussi des déceptions et la crainte, qu’une fois l’émotion retombée, la France oublie.
Le célèbre psychanalyste et homme de télévision et de radio a été mis en examen jeudi soir 2 octobre pour quatre viols, dont trois sur mineures, et deux agressions sexuelles, entre 2000 et 2020. Il a été placé sous le statut de témoin assisté pour un fait présumé de viol sur mineur de plus de 15 ans.
Une entreprise des Vosges a développé une solution inédite de détection d’images pédopornographiques pouvant révolutionner le travail des policiers. Après un an de travail, et alors que le partenariat avait été validé par les services de police spécialisés, le ministère de l’intérieur a bloqué le projet.
Un an et demi après la révélation de l’affaire, le psychanalyste est entendu mardi 30 septembre par les policiers de la brigade de protection des mineurs pour répondre d’accusations de viols et d’agressions sexuelles. Selon nos informations, 27 femmes le mettent en cause, dont sept étaient mineures à l’époque des faits.
Avant d’accepter la démission de son vicaire général Hubert Schmitt, le 10 septembre, le diocèse alsacien a tout fait pour le sauver, jusqu’à déclarer que l’enquête canonique qui le visait était close. D’après nos informations, c’est parfaitement faux. La procédure vient même de rebondir.
L’instruction visant le metteur en scène de 75 ans, déjà mis en examen pour viols, a été étendue à des faits de proxénétisme, selon les informations de Mediapart. L’une des trois plaignantes l’accuse de l’avoir « fait violer » par des « centaines » d’hommes, notamment par le biais de petites annonces. Lui réfute lui avoir imposé « le moindre acte sexuel ».
La plainte visant Hubert Schmitt ayant été classée en 2024 pour prescription, ce religieux alsacien avait été réinstallé en catimini dans ses prestigieuses fonctions. Mais la révélation de son « come-back », en cette rentrée, l’a contraint à y renoncer.
Le site français de petites annonces, qui a fermé sa rubrique « Rencontres » en 2018, a disparu des radars médiatiques. Visé par de multiples plaintes pour proxénétisme aggravé, il pourrait aussi disparaître de l’agenda judiciaire : l’affaire a fait l’objet mercredi 10 septembre d’un non-lieu.
Les crimes sexistes sont davantage visibilisés, grâce notamment à l’action des féministes. Mais leur nombre reste sous-estimé, et sur les trente-neuf cas enregistrés depuis janvier, à peine une dizaine fait l’objet de procédures judiciaires. Tandis que les familles peinent à obtenir justice.