Viols de Mazan, un procès historique

Mazan, un an après : des avancées et des espoirs déçus

Les tribunaux sont depuis des décennies des lieux de combat contre les violences masculines. Le procès des violeurs de Gisèle Pelicot aura joué un rôle de révélateur de la culture du viol. Mais il laisse aussi des déceptions et la crainte, qu’une fois l’émotion retombée, la France oublie.

Sarah Brethes, Cécile Hautefeuille et Marine Turchi

« Aux femmes, il n’y a pas de fatalité à subir. Aux hommes, pas de fatalité à agir. » Tels sont les derniers mots prononcés, en novembre 2024, par l’avocate générale, à l’issue de deux jours et demi de réquisitions devant la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon. « Par votre verdict, vous nous guiderez dans l’éducation de nos fils, et c’est de l’éducation que s’impulsera le changement », avait ajouté Laure Chabaud, à l’adresse des magistrat·es chargé·es de rendre un verdict.

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