Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après avoir été reçus par le premier ministre, les syndicats déplorent l’absence de réponse claire à leurs revendications et appellent à une nouvelle journée de grève le jeudi 2 octobre. Le patronat, également convié à Matignon, confirme quant à lui la tenue d’un rassemblement le 13 octobre. Dans la soirée, le premier ministre a invité les uns et les autres à revenir discuter.
Les effectifs de France Travail uniquement dédiés à la réinsertion des détenus s’étiolent depuis plusieurs années, au grand dam des agents spécialisés, qui craignent, à terme, de voir leurs missions disparaître. Et avec elles, les chances de réinsertion des personnes détenues.
Alors que des centaines de milliers de personnes ont défilé jeudi en France, la question de la poursuite du mouvement se pose. À Montpellier, des travailleurs sociaux, mais pas que, mènent une lutte exemplaire depuis des mois et livrent leur recette pour un mouvement endurant.
Au moins deux incidents graves se sont produits mercredi 10 septembre sans être mentionnés par le préfet de l’Hérault dans son bilan. Un jeune manifestant atteint par le jet d’un canon à eau souffre d’un traumatisme crânien, tandis qu’un journaliste a été violenté et empêché de travailler.
Une bande dessinée documentaire retrace sept années de lutte victorieuse contre l’implantation d’un « village Decathlon » sur des terres agricoles d’une commune du nord de Montpellier. Un hommage inspirant à la lutte collective.
Si la France n’a pas été à l’arrêt ce 10 septembre, les actions, blocages et rassemblements ont été bien visibles dans le pays, tout comme la répression du mouvement par les forces de l’ordre. Au lendemain de la nomination d’un nouveau premier ministre, la colère s’est cristallisée sur le chef de l’État, Emmanuel Macron, et sa politique.
Des « pots de départ » de François Bayrou étaient organisés dans de nombreuses villes, lundi 8 septembre, à l’issue du vote de confiance qui a fait tomber le premier ministre. Ces rassemblements ont réuni des dizaines, voire des centaines de personnes, comme à Montreuil et à Montpellier, en prélude à la mobilisation du 10 septembre.
Réunie vendredi matin, l’intersyndicale prévoit une journée de mobilisation interprofessionnelle le 18 septembre, soit une semaine après le mouvement social « Tout bloquer » du 10 septembre. En parallèle, plusieurs secteurs ont prévu de se mobiliser dans le courant du mois.
Au moins deux cents personnes se sont réunies mardi soir pour préparer le mouvement social du 10 septembre. « Gilets jaunes », syndicalistes, étudiants, militants pro-Palestine ont appelé à une convergence des luttes et à se mobiliser, malgré la chute probable du gouvernement.
En convoquant l’Assemblée pour lui poser la question de confiance le 8 septembre sur la question générale de la dette, le premier ministre tente d’éviter un débat sur la politique économique menée depuis 2017 et de réduire le mouvement social à une force de chaos. Mais son pari est très risqué.
Interrogée par Mediapart dès 2024 sur les violences commises sur une chaîne de streaming, la ministre déléguée au numérique n’avait pas répondu. Après le décès survenu en direct, elle dénonce « une horreur absolue ». L’enquête ouverte par la justice en décembre n’a pas non plus empêché les livestreams de continuer.
Si la canicule commence à refluer dans une partie du pays, la chaleur écrase toujours le sud de la France, d’ouest en est. Des records absolus pour un mois d’août ont de nouveau été battus et le risque incendie demeure très élevé.