Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un conflit social portant sur les salaires touche depuis trois mois un site de l’enseigne de puériculture dans le Nord. La situation est devenue explosive depuis l’intervention des forces de l’ordre et l’agression d’un syndicaliste par des individus non identifiés.
Une plainte pour « corruption et trafic d’influence » a été déposée par plusieurs élus d’une commune de l’Hérault. Ils soupçonnent le maire d’avoir favorisé le groupe Nicollin, géant de la gestion des déchets, dans l’attribution d’un marché public.
Pour les travailleurs et travailleuses mais, surtout, contre la réforme des retraites. Ce 1er-Mai s’annonce colossal à l’appel d’une intersyndicale unie. En trois mois, le mouvement social a permis à ses artisans de tisser des liens, parfois hors des sentiers syndicaux, pour maintenir la lutte et en construire de nouvelles, partout en France.
Le mouvement social ne cesse de se réinventer. Après les grèves et les manifestations d’ampleur, place aux « casserolades » pour couvrir la voix de l’exécutif, qui n’apprécie guère. Entretien avec Danielle Tartakowsky, historienne spécialiste des mouvements sociaux, qui y voit la profondeur de l’ancrage du mouvement et sa dimension populaire.
Depuis la promulgation de la réforme des retraites, le mouvement social se mue en poil à gratter de l’exécutif, poursuivant partout le chef de l’État et les ministres à coups de concert de casseroles, de burlesque et de parodie. Les opposants se challengent et irritent au plus haut point le pouvoir.
Déplacement d’Emmanuel Macron ce jeudi à Ganges, dans l’Hérault, sur le thème de la ruralité et de l’éducation. Il n’est pas allé au contact de la foule mais elle a bruyamment fait entendre sa colère. Reportage dans le comité d’accueil cévenol.
L’exécutif a dévoilé les grandes lignes d’une vaste réforme du service public de l’emploi, prévue dès 2024. Pour atteindre le « plein-emploi », il prône une collaboration plus efficace de toutes les institutions existantes, une obligation d’inscription des bénéficiaires du RSA et une refonte du système de sanctions.
Partout en France, les cortèges ont largement diminué pour la douzième journée de mobilisation contre la réforme. Mais si tous les regards sont tournés vers le Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision vendredi, la colère ne s’est pas éteinte.
Si l’exécutif se félicite déjà de voir la mobilisation contre la réforme des retraites décliner pour cette douzième journée d’action, la lutte aura payé de bien des manières. En trois mois, elle a libéré une folle énergie, inédite depuis bien des années. Ode à un mouvement hors-norme.
La onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé 200 000 personnes de moins en France selon le ministère de l’intérieur, quand les syndicats annoncent un niveau semblable au 28 mars, soit deux millions de personnes. Une douzième journée est annoncée le 13 avril alors que les crispations entre l’exécutif et les syndicats atteignent leur paroxysme.
Onzième mobilisation nationale contre la réforme des retraites ce jeudi 6 avril. Manifestations, blocages et débrayages rythment à nouveau la journée. L’exécutif, lui, durcit encore le ton. Pour Emmanuel Macron, le pays n’est pas à l’arrêt, et si les gens ne voulaient pas de la réforme, il ne fallait pas l’élire.
Pour la onzième fois en trois mois, les opposants à la réforme des retraites sont appelés à manifester ce jeudi 6 avril. Dans l’Aveyron, où plusieurs records de mobilisation ont été battus, la colère du monde paysan, des ouvriers et des habitants lassés de se sentir comme des « sous-citoyens » soude les cortèges depuis janvier.