Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’ONG est attaquée par plusieurs ex-salariés et une ancienne présidente, qui dénoncent un système d’alerte interne dévoyé pour les exclure et du harcèlement moral. La fuite d’une boucle WhatsApp de dirigeants est particulièrement embarrassante pour l’ONG, qui reconnaît de « fortes tensions » à l’époque des faits, jusqu’en 2023.
En 2025, les femmes commencent à travailler « gratuitement » à partir du 10 novembre, en raison des inégalités salariales. Une date symbolique, rappelant chaque année les écarts persistants. Outre les salaires, c’est tout le monde du travail, pensé par et pour les hommes, que l’autrice Lucile Quillet appelle à renverser dans un ouvrage.
Le collectif Nos services publics publie son rapport 2025. En explorant toutes les « fractures » causant des inégalités, le collectif démontre qu’elles dépassent largement des enjeux territoriaux. Et espère un vrai changement de cap.
La cour d’appel de Paris vient de reconnaître la discrimination « en raison de l’origine et du sexe » dont a été victime une ancienne salariée de la banque. Fait rare, cette décision évoque la notion de « discrimination intersectionnelle ».
Le conseil des ministres a entériné l’inscription de la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécurité sociale. Son financement sur le dos des retraités et des complémentaires santé est très critiqué, notamment par la CGT et la CFDT.
La cour d’appel de Nîmes a jugé Husamettin D. coupable de viols aggravés sur Gisèle Pelicot et le condamne à une peine plus lourde qu’en première instance. L’avocat général, qui a fustigé « la culture du viol », avait requis douze ans, quand la défense avait tenté de ramener l’affaire au seul Dominique Pelicot.
Au troisième jour de son procès en appel devant la cour d’assises de Nîmes, Husamettin D. a nié avoir commis des viols sur Gisèle Pelicot et s’est présenté comme une victime, malgré la diffusion de vidéos accablantes. Au cours d’une audience insupportable à plus d’un titre, la partie civile a dû (encore) se justifier.
Au deuxième jour du procès, Dominique Pelicot, instigateur des viols sur son épouse, a été entendu en tant que témoin. Arrogant et dominateur face à la cour, il a refusé de répondre à nombre de questions et a enfoncé le seul accusé qui fait appel, soutenant qu’il venait bien « abuser » de Gisèle Pelicot.
Devant la cour d’assises de Nîmes, pour son premier jour de procès, Husamettin D. maintient qu’il n’avait pas « l’intention » de violer Gisèle Pelicot. Sa personnalité et son « clivage » en matière de sexualité ont été décortiqués quand dehors, des militantes féministes dénonçaient avec force la culture du viol.
Husamettin D., 44 ans, va comparaître pendant quatre jours devant la cour d’appel de Nîmes pour viols aggravés commis sur Gisèle Pelicot. Sur les 51 hommes condamnés en 2024, il est le seul à avoir maintenu son appel. Condamné à neuf ans de prison, Husamettin D. encourt jusqu’à vingt ans de réclusion.
Les tribunaux sont depuis des décennies des lieux de combat contre les violences masculines. Le procès des violeurs de Gisèle Pelicot aura joué un rôle de révélateur de la culture du viol. Mais il laisse aussi des déceptions et la crainte, qu’une fois l’émotion retombée, la France oublie.
Les salariés de la verrerie de Vergèze, dans le Gard, occupent l’entrée de leur usine pour mettre la pression sur les négociations de leur plan social. Et partagent l’état d’esprit des manifestations du 2 octobre, entre ressentiment envers le pouvoir et les patrons, et grosse fatigue sociale.