Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Inscription automatique au chômage, activités obligatoires et transformation du service public de l’emploi figurent parmi les mesures phares du projet de loi « pour le plein emploi », qui arrive lundi à l’Assemblée. La droite est en embuscade pour durcir le texte.
Le patronat propose 2,4 % d’augmentation, les syndicats en réclament le double. À Montpellier, des agentes d’entretien du CHU, employées du groupe Onet, sont déjà en grève. Elles se battent pour leurs salaires et de meilleures conditions de travail.
Rédigé par cinq chercheurs, « Chômeurs, vos papiers ! » décrypte l’histoire et le fonctionnement du contrôle de la recherche d’emploi, témoignages de l’intérieur à l’appui. Objectif du livre : « armer les lectrices et lecteurs contre les fausses évidences de la croisade gouvernementale pour le plein emploi ».
Alors que des contreparties au versement du RSA seront en débat à l’Assemblée nationale, qui examinera en octobre le projet de loi pour le plein-emploi, le Secours catholique et l’association Aequitaz appellent à un débat public « sur la place du travail hors emploi dans notre société ».
Alors que les prix des produits alimentaires demeurent élevés, nombre d’associations tentent d’aider les personnes à joindre les deux bouts. Reportage dans une épicerie solidaire dans une petite ville de l’Hérault, où faire un plein de courses revient deux à trois fois moins cher.
Après une année bousculée par un mouvement social inédit, une rentrée fade. D’un côté, Emmanuel Macron promet une conférence sociale sans ambition et aux contours flous. De l’autre, les syndicats organisent une nouvelle journée de mobilisation « pour l’augmentation des salaires » mais sans appeler à la grève.
Pôle emploi vient de lancer un appel d’offres pour faire face aux difficultés de recrutement d’agents de sécurité pour les Jeux olympiques 2024. Des prestataires privés seront chargés de dénicher cinq mille candidats à envoyer en formation. Montant du marché : 4 millions d’euros.
La première ministre a envoyé mardi 1er août aux syndicats et au patronat le « document de cadrage » orientant les discussions qu’ils doivent mener jusqu’en novembre autour des règles de l’assurance-chômage. Les réformes resteront en place, et le gouvernement ira même piocher dans la caisse.
Deux grosses entreprises, Publicis et le Crédit foncier, viennent d’être condamnées pour « discrimination sexuelle au travail », peine assortie pour la première fois d’un demi-million d’euros d’indemnités à verser. Un avocat salue « de grandes avancées » dans la lutte contre les inégalités au travail.
Le député de la majorité renonce à porter le projet de loi qui donnera naissance à France Travail. Une enquête du site d’information Blast met en cause l’élu, ainsi que son père, sur un possible conflit d’intérêts lié au marché des prestataires privés de Pôle emploi. Les deux hommes dénoncent des accusations mensongères.
Le recrutement d’agents de sécurité pour les Jeux olympiques est érigé en priorité par Pôle emploi. Des demandeurs d’emploi de longue durée sont convoqués à tour de bras pour se voir proposer une formation express au métier. Des conseillers tiquent.
Bernard Thibault, l’ex-leader de la CGT, est coprésident du comité chargé de surveiller les travaux en vue de Paris 2024. Élus attentifs, syndicats présents, inspection du travail sur le terrain tous les jours… « Nous avons quatre fois moins d’accidents du travail », se félicite-t-il. Tout en dénonçant « des structures de sous-traitants qui sont [...] des entreprises mafieuses ».