Libertés publiques

Jugée trop « critique » par l’État, une association montpelliéraine contrainte d’arrêter son action dans les bidonvilles

La structure Area, qui intervient depuis dix ans dans les squats et bidonvilles, va devoir cesser ses activités et licencier dix salariés. La préfecture de l’Hérault lui reproche des positions « incompatibles avec un financement de l’État », assumant d’infliger une sanction politique.

Cécile Hautefeuille

Quatre cents personnes en situation de grande précarité n’auront bientôt plus d’accompagnement. Dix salarié·es vont perdre leur emploi. Dix ans d’action sociale s’achèvent de la pire des manières. L’association Area (Association recherche éducation action), qui intervient dans les squats et dans la moitié des douze bidonvilles de Montpellier depuis 2016, vient d’être placée en liquidation judiciaire et cessera ses activités dans quelques semaines.

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