Numérique

L’embarras de l’État face à Shein et ses semblables

L’avocat du gouvernement a obtenu le report de l’audience où devait être examinée sa demande de suspendre trois mois l’accès à la plateforme de vente en ligne. Un cafouillage symptomatique d’un dossier où, au-delà de l’affichage politique, les moyens d’action sont limités.

Dan Israel

L’État a assigné, et l’État a décalé. Mercredi 26 novembre, la plateforme de vente en ligne Shein (d’origine chinoise, mais dont la déclinaison française est basée en Irlande) était convoquée devant le tribunal judiciaire de Paris à la demande du gouvernement, qui souhaite voir tout accès au site interdit pour trois mois, le temps de s’assurer qu’il ne propose plus à la vente d’articles illicites. Mais à la demande de l’avocat de l’État, la confrontation judiciaire a finalement été reportée au 5 décembre.

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