Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Delphine Ernotte-Cunci a été très longuement interrogée le 10 décembre dans le cadre de la commission d’enquête sur la neutralité et le financement de l’audiovisuel public. L’agressivité du rapporteur du groupe UDR Charles Alloncle et ses questions trop anecdotiques n’ont pas mis en difficulté la dirigeante.
Les manifestations et les grèves à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires n’ont pas fait le plein mardi 2 décembre. Mais elles ont permis aux syndicats de dire leur inquiétude sur les discussions budgétaires qui abordent leur dernière ligne droite.
Mediapart révèle que le régulateur des médias avait d’abord estimé n’avoir rien à reprocher à « Complément d’enquête » concernant son émission sur le Sénat. Mais face aux pressions du Palais du Luxembourg et de son président Gérard Larcher, l’Arcom a fini par se déjuger.
La niche parlementaire de La France insoumise a été marquée jeudi par la mobilisation des ouvriers à l’extérieur de l’hémicycle en faveur de sa proposition de nationalisation de l’entreprise sidérurgique. Celle-ci a été adoptée après des heures de discussion, alimentée notamment par des amendements du RN.
L’avocat du gouvernement a obtenu le report de l’audience où devait être examinée sa demande de suspendre trois mois l’accès à la plateforme de vente en ligne. Un cafouillage symptomatique d’un dossier où, au-delà de l’affichage politique, les moyens d’action sont limités.
Après une longue incertitude, le tribunal de Strasbourg a décidé lundi que l’entreprise de sidérurgie, symbole de l’échec industriel français, ne sauverait que 144 postes sur 696. Le gouvernement a beau annoncer vouloir saisir la justice contre l’actionnaire, il se réveille bien tardivement.
Publié en allemand et en anglais, l’ouvrage de deux journalistes allemands, alimentés par un lanceur d’alerte, détaille les dangers du système Autopilot de la célèbre marque automobile, responsable de nombreux accidents. Une réalité que l’entreprise cherche à camoufler à tout prix.
L’Assemblée nationale a adopté le décalage de l’application de la réforme des retraites Borne. Une « première victoire d’étape », s’est félicité le PS, même si la question du financement de la mesure, qui pourrait peser sur les plus démunis, reste en suspens.
Ancienne salariée de la division spiritueux de LVMH, Maria Gasparovic a assuré sur LinkedIn après son licenciement avoir été harcelée moralement et sexuellement par des dirigeants de l’entreprise. Son ex-employeur l’accuse de s’être livrée à un chantage pour « partir avec un chèque ».
Le tribunal de Strasbourg a reporté pour la troisième fois sa décision sur la reprise partielle du groupe sidérurgique, en redressement judiciaire pour la quatrième fois en onze ans. Mais aucun repreneur sérieux ne s’est déclaré pour le site principal d’Hagondange et ses 450 salariés.
Fragilisée par les révélations et les soupçons sur sa gestion des millions d’euros issus des cotisations sociales des employés à domicile et des gardes d’enfants, la Fepem a perdu son statut de puissance incontestée de ce secteur professionnel. Elle essuie désormais revers sur revers.
Le conseil des ministres a entériné l’inscription de la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécurité sociale. Son financement sur le dos des retraités et des complémentaires santé est très critiqué, notamment par la CGT et la CFDT.