Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Jeudi, la rédaction a voté à 67 % contre la nomination à sa tête de François Vidal, candidat proposé par la direction et par son actionnaire, le groupe LVMH. Coup de tonnerre dans les couloirs feutrés du quotidien économique, où la bataille contre l’influence croissante de Bernard Arnault a démarré il y a six mois.
Plus de mille salariés de Getir, l’entreprise qui promettait de livrer les courses en un quart d’heure et qui a été liquidée en juillet, attendent toujours les documents leur permettant de toucher des allocations-chômage. Pour tout le secteur, le mirage économique s’est évanoui en quelques mois.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé lundi l’humoriste et animateur coupable de menaces de mort envers un metteur en scène et un comédien. Mediapart avait révélé en 2019 son comportement toxique.
L’entreprise Onclusive (ex-Kantar) va réduire de moitié ses équipes chargées de la veille médiatique, officiellement pour les remplacer par des ordinateurs. Client majeur, le gouvernement annonce à Mediapart qu’il « interrogera l’entreprise sur les garanties qu’elle entend fournir pour maintenir le niveau » de ses services.
La Cour de cassation et la cour d’appel de Versailles viennent de juger que l’application d’un article du Code du travail est illégale : celui-ci interdit aux salariés en arrêt maladie d’acquérir des congés pour l’année suivante, ce qui est contraire au droit européen.
Pendant trois ans, la CGT a dénoncé auprès du préfet de Haute-Loire un mal-être au travail, un management problématique et des pressions sur sa représentante. Plaintes croisées, pétition, audit assassin, courriers de plus en plus virulents… L’affrontement s’achève parce que le préfet quitte son poste.
La première ministre a envoyé mardi 1er août aux syndicats et au patronat le « document de cadrage » orientant les discussions qu’ils doivent mener jusqu’en novembre autour des règles de l’assurance-chômage. Les réformes resteront en place, et le gouvernement ira même piocher dans la caisse.
Invités par leurs homologues hexagonaux, des représentants des travailleurs de deux hôtels nord-américains comptent interpeller jeudi, à Paris, le PDG sur les pratiques de leur direction. Laquelle cherche à contrecarrer leurs campagnes de syndicalisation.
L’entreprise Jarnias est en passe de dominer la profession de cordiste en France. Elle intervient sur des chantiers emblématiques et ambitionne de participer « à la montée en professionnalisme » du métier. Mais les reproches de travailleurs se multiplient sur sa manière de les traiter.
Six ans après les faits, l’audience opposant en appel le célèbre studio français de jeu vidéo et l’ancien chef de son service informatique a surpris par la virulence de l’entreprise. Au cœur du dossier : des photomontages scabreux dont Mediapart a révélé l’existence en 2018. L’ex-salarié a obtenu le soutien de la Défenseure des droits et de l’avocat général de la cour d’appel.
La dernière livraison du rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites, publiée le 22 juin, met le gouvernement dans l’embarras, car elle balaie l’hypothèse d’un retour à l’équilibre financier. Mais s’en tenir aux grands équilibres comptables empêche de voir la nette dégradation à venir des conditions de vie des retraités.
La commissaire européenne Margrethe Vestager a annoncé le 14 juin l’ouverture d’une procédure contre le géant américain de la pub en ligne. Le coup est potentiellement dévastateur. Outre une amende astronomique, l’entreprise risque d’être contrainte, au terme de longues années de procédures, de vendre une partie de ses activités.