Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Tout juste placé sur la liste des pays à « haut risque » par la Commission européenne et critiqué par trois autres institutions internationales, le micro-État enclavé dans les Alpes-Maritimes promet de lutter contre le blanchiment. Mais ses pratiques perdurent, sous le regard appuyé de la France.
Après quatre mois de discussions censées améliorer la réforme de 2023, la rencontre du 17 juin devait être la dernière entre syndicats et patronat. Ils ont échoué à se mettre d’accord, mais se sont donné rendez-vous le 23 juin pour chercher un compromis. Les chances de succès sont minces.
Plusieurs dizaines de décisions rendues récemment par la cour d’appel et les prud’hommes confirment que la plateforme de livraison aurait dû faire travailler les livreurs en tant que salariés, et non comme autoentrepreneurs. L’entreprise assure que son modèle actuel est désormais légal.
À partir du 1er juillet, de nouvelles obligations pèseront sur les employeurs en cas de fortes chaleurs. C’est une avancée, mais les mesures mises en place restent prudentes. Et l’inspection du travail ne pourra toujours pas faire cesser le travail en cas de danger immédiat.
Les deux plus grands groupes d’édition français se sont lancés dans des projets immobiliers à grande échelle. Bien trop vite et sans prendre en compte les critiques, dénonce le personnel dans les deux cas. Ces projets éclairent le changement de logique à l’œuvre dans le secteur.
Les déclarations de François Bayrou sur l’impossibilité de revenir à un âge légal de 62 ans ont fait capoter les négociations entre syndicats et patronat. La CGT et l’U2P patronale ont claqué la porte, après FO. Et ni la CFDT ni le Medef ne veulent poursuivre dans les conditions édictées par le gouvernement.
En répondant par la négative à une question sur la possibilité de revenir à l’âge légal de départ de 62 ans, le premier ministre a tendu d’un coup les discussions entre partenaires sociaux. Il prend le risque de voir capoter tout le processus. La CFDT est mise au pied du mur.
Face à la volonté affirmée des entreprises d’imposer ces nouveaux outils technologiques sans souci de leurs risques professionnels ou sociaux, les syndicats prônent une réponse coordonnée. Ils veulent pouvoir discuter à toutes les étapes de ces projets, et imposer de revenir en arrière si nécessaire.
La Cour des comptes a rendu son rapport sur l’état financier du système des retraites et livre des chiffres très différents de ceux avancés par le premier ministre. Le document donne le top départ des négociations appelées de ses vœux par François Bayrou pour « améliorer » la réforme de 2023. Une gageure.
La condamnation de l’animateur de M6 est un coup très dur pour les centaines de professionnels de l’immobilier dont les commerces portent son nom. Malgré les refus du réseau et les consignes de discrétion, certains ont déjà claqué la porte, et ils devraient être nombreux à faire de même.
Depuis le lancement de ChatGPT le 30 novembre 2022, l’IA générative s’impose à grande vitesse dans nos téléphones et nos ordinateurs. Ses applications potentielles sont légion, tout comme ses zones d’ombre. Cette technologie est déjà considérée comme une impasse par un de ses créateurs.
Le syndicat Solidaires a lancé une procédure pour faire condamner l’entreprise publique en raison de manquements dans la formation sur les violences sexistes et sexuelles et dans la conduite des enquêtes internes sur le sujet. L’inspection du travail s’en est inquiétée à de multiples reprises.