Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En mettant l’abrogation de la réforme des retraites à l’ordre du jour de sa niche parlementaire, le Rassemblement national fait d’une pierre deux coups : se donner un vernis social à peu de frais tout en divisant le Nouveau Front populaire.
Le 26 août, un technicien travaillant pour « Vivement dimanche » a fait une chute de 10 mètres de haut. Il est toujours hospitalisé. Le parquet de Paris indique avoir placé le studio « sous scellés » et ouvert une enquête. L’animateur pourrait être directement visé.
Gabriel Jean-Marie, secrétaire général de la CGT Martinique, revient sur le mouvement contre la vie chère qui agite l’île depuis le 1er septembre. Il insiste sur la responsabilité des grands groupes de distribution aux mains des békés, reproduisant un modèle colonial qu’il qualifie de « racket ».
Sadri Fegaier, le patron de l’entreprise d’assurances sur les appareils électroniques, est jugé depuis lundi pour avoir prélevé abusivement des millions d’euros sur les comptes bancaires de ses clients. Qui lui ont été largement apportés par la Fnac entre 2017 et 2019.
En déniant aux dirigeants de la commission des finances de l’Assemblée le droit d’examiner les « lettres plafonds » préparant les choix budgétaires de 2025, le pouvoir franchit une sérieuse ligne rouge et abîme un pilier des démocraties parlementaires.
Symbole de la précarité, responsable du fiasco de la distribution des professions de foi des régionales 2021, le distributeur de prospectus et de courriers publicitaires a été liquidé le 9 septembre. Ses 10 000 salariés sont partagés entre « soulagement » et anxiété après la perte de leur emploi.
Après huit ans de guerre juridique, la Cour de justice de l’Union européenne a définitivement condamné l’entreprise à verser 13 milliards d’euros, jugeant ses arrangements fiscaux avec l’Irlande illégaux. C’est le plus gros redressement fiscal de l’histoire en Europe.
La Fédération des particuliers employeurs (Fepem) est le théâtre d’un sévère affrontement, mettant en lumière l’omniprésence de sa présidente historique, Marie Béatrice Levaux, et de son entreprise Iperia. La Cour des comptes et l’administration s’interrogent. Enquête sur de juteux arrangements entre amis, autour d’un marché de 100 millions d’euros par an.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 31 juillet : la défaite sur le fil des épéistes françaises en finale et la frustration des triathlètes suite au report de leur épreuve à aujourd’hui.
La CGT alerte sur la contamination au plomb des toits de Paris où se produiront des danseurs le 26 juillet. Du côté des conditions de rémunération de ces mêmes danseurs, le long bras de fer a porté ses fruits : le syndicat a obtenu des avancées et a levé le préavis de grève.
Le 26 juillet, au cœur de la cérémonie, un funambule traversera la Seine. Il s’élancera du toit de la Samaritaine, le grand magasin appartenant à Bernard Arnault, juste devant les invités VIP de LVMH. Les marques du groupe seront très visibles durant toute la compétition.
Le gendarme de l’audiovisuel a dévoilé le 18 juillet la nouvelle manière dont il prendra en compte le respect du « pluralisme des courants de pensée et d’opinion », comme le lui a demandé le Conseil d’État en février. Seul un déséquilibre « manifeste et durable » sera sanctionné.