Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Deux mois après la présentation du projet de réforme des retraites, le ministre du travail a reconnu que pas plus de 20 000 nouveaux retraités bénéficieront chaque année de la revalorisation des petites pensions. Le mythe d’une réforme de « justice sociale » s’effondre, laissant le gouvernement démuni.
Pour la cinquième journée de mobilisation, les dirigeants des huit syndicats s’étaient donné rendez-vous dans le Tarn. Manière de renouveler le récit médiatique et de contrer une affluence fatalement moins forte. Mais pas d’adoucir le propos face au gouvernement, au milieu d’une foule galvanisée par le défilé.
Le gouvernement échoue à convaincre du bien-fondé de sa réforme. Et pour cause : sur les pensions à 1 200 euros, la situation des femmes ou la démographie, l’argumentaire déroulé de plateau en plateau est truffé de contrevérités.
Ancien employé de PriceWaterhouseCoopers, Raphaël Halet avait transmis en 2012 au journaliste Édouard Perrin des documents prouvant que le Luxembourg participait à l’évasion fiscale des grandes entreprises en Europe. Après quatre condamnations, il est définitivement mis hors de cause, au nom de la liberté d’expression.
Pour la troisième journée de manifestations contre la réforme des retraites, mardi 7 février, des rassemblements ont encore éclos sur tout le territoire, y compris dans des villes peu habituées aux défilés. La police a compté un peu plus de 750 000 manifestants, moins que les deux premières mobilisations. Les discussions sur la suite se font pressantes.
Après deux journées de mobilisation record, les syndicats peuvent se prévaloir d’une indiscutable victoire, et espèrent continuer de mobiliser. Mais face à un pouvoir inflexible, l’intersyndicale ne souhaite pas durcir le mouvement avant plusieurs semaines au moins. Au risque de l’impasse ?
Les syndicats, toujours unis, ont gagné mardi leur pari, après une première mobilisation déjà réussie le 19 janvier. D’après les chiffres du ministère de l’intérieur lui-même, le nombre de manifestants est inédit depuis trente ans. Le bras de fer se poursuivra le 7 février.
La réforme voulue par Emmanuel Macron, la quatrième en vingt ans, ne fera aucun gagnant en faisant reculer l’âge de départ à la retraite. Les manifestants l’ont bien compris. L’obstination du pouvoir, prêt à passer en force, est porteuse d’un danger démocratique.
Les prud’hommes de Lyon viennent de condamner Uber à payer plus de 17 millions d’euros à 139 chauffeurs, qu’elle aurait dû salarier et non pas employer comme des travailleurs indépendants. Mais malgré les condamnations désormais régulières des plateformes, le gouvernement cherche à légitimer leur modèle par tous les moyens.
Après le succès massif de la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CFDT explique pourquoi il s’oppose à tout report de l’âge légal de départ et parie que l’unité syndicale se maintiendra sur ce thème. Il appelle les parlementaires à prendre leurs responsabilités.
Les mobilisations contre la réforme des retraites ont atteint un niveau historique, jeudi 19 janvier. Les syndicats, unanimes, ont appelé à une seconde journée de manifestations et de grève le 31 janvier. S’exprimant depuis l’Espagne, le président n’a rien cédé.
La première journée de mobilisation contre le projet du gouvernement devrait donner lieu le 19 janvier à des grèves et à des manifestations massives. L’opposition au recul de l’âge de départ et la colère contre l’exécutif sont palpables. Mais le mouvement tiendra-t-il dans la durée ?