Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Face à la volonté affirmée des entreprises d’imposer ces nouveaux outils technologiques sans souci de leurs risques professionnels ou sociaux, les syndicats prônent une réponse coordonnée. Ils veulent pouvoir discuter à toutes les étapes de ces projets, et imposer de revenir en arrière si nécessaire.
La Cour des comptes a rendu son rapport sur l’état financier du système des retraites et livre des chiffres très différents de ceux avancés par le premier ministre. Le document donne le top départ des négociations appelées de ses vœux par François Bayrou pour « améliorer » la réforme de 2023. Une gageure.
La condamnation de l’animateur de M6 est un coup très dur pour les centaines de professionnels de l’immobilier dont les commerces portent son nom. Malgré les refus du réseau et les consignes de discrétion, certains ont déjà claqué la porte, et ils devraient être nombreux à faire de même.
Depuis le lancement de ChatGPT le 30 novembre 2022, l’IA générative s’impose à grande vitesse dans nos téléphones et nos ordinateurs. Ses applications potentielles sont légion, tout comme ses zones d’ombre. Cette technologie est déjà considérée comme une impasse par un de ses créateurs.
Le syndicat Solidaires a lancé une procédure pour faire condamner l’entreprise publique en raison de manquements dans la formation sur les violences sexistes et sexuelles et dans la conduite des enquêtes internes sur le sujet. L’inspection du travail s’en est inquiétée à de multiples reprises.
Le patron de LVMH était le seul Français présent sur l’estrade d’honneur pendant la cérémonie d’investiture à Washington. Il a rencontré celui qui allait devenir président des États-Unis en 1981, lorsqu’il a fui la France après l’élection de François Mitterrand. Leurs liens ne se sont jamais démentis.
Pour l’observateur critique des technologies Thibault Prévost, la victoire de Trump coïncide avec le moment où les milliardaires de la Silicon Valley imposent l’intelligence artificielle dans les sphères politiques et économiques. Avec des racines idéologiques communes.
L’économiste, spécialiste du système des retraites, doute de la pertinence de la « remise en chantier » annoncée par François Bayrou. Pour l’heure, le patronat n’a aucun intérêt à trouver un accord avec les syndicats.
Dans un rapport révélé par Mediapart, l’institution critique sévèrement « le conflit d’intérêts » entre la Fepem, fédération patronale du secteur, et Iperia, l’entreprise qui règne sur la formation professionnelle des assistantes maternelles et des employés à domicile. Un marché à 100 millions d’euros par an.
En trois ans, sans tambour ni trompette, l’opérateur internet et de téléphonie mobile fondé par Xavier Niel a fait chuter de 20 % le nombre de salariés de ses trois grands centres. Il mise désormais tout sur ses mini-unités Free Proxi, qui emploient déjà 2 000 personnes partout en France.
La société spécialisée dans les réseaux d’eau, cédée début 2024 par Veolia, ne cesse de multiplier les démarches contre son délégué syndical CGT. Après avoir tenté de le licencier trois fois et avoir été condamnée pour discrimination syndicale, l’entreprise remet en cause son mandat en justice.
Environ 40 millions d’euros de pneus de la marque française ont été vendus à Moscou depuis la mise en place de l’embargo après l’invasion de l’Ukraine en 2022, selon une analyse du renseignement ukrainien obtenue par Mediapart. Michelin dément tout lien commercial avec la Russie.