Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le numéro un mondial des produits laitiers, dénoncé par les producteurs pour leur maigre rémunération, a été la cible d’une série de perquisitions. La justice le soupçonne d’avoir fraudé pour éviter de payer plusieurs centaines de millions d’euros d’impôts.
En 2015, le transporteur se séparait de plus de 2 000 personnes, après une première vague de presque 3 000 licenciements un an auparavant. Le 31 janvier, la Cour de cassation a jugé que les règles légales n’avaient pas été respectées par ce plan social.
L’équipementier aéronautique risquait un procès pour avoir exposé des dizaines de salariés à des agents chimiques dangereux et des substances cancérogènes. En novembre, il a signé une transaction pénale de 8 000 euros pour faire cesser les poursuites.
Lors de sa déclaration de politique générale, le premier ministre a exhibé sa jeunesse tout en annonçant une politique inspirée des années 1970 : libérale sur l’économie, conservatrice sur le reste. Un catalogue de mesures et de slogans, non sans une bonne dose de démagogie.
C’est une première. L’entreprise Transports Veynat a été condamnée jeudi pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour protéger ses salariées. Deux cadres ont aussi été condamnés pour harcèlement sexuel, et deux autres seront jugés pour « agression sexuelle ».
La ministre de l’éducation nationale et son mari, ancienne figure tutélaire de la Société générale et actuel patron de Sanofi, incarnent la jonction des intérêts économiques et politiques des classes dominantes françaises. Leur choix de l’enseignement catholique le plus dur en est une des facettes.
Unite Here, qui représente des travailleurs du secteur aéroportuaire aux États-Unis, reproche à l’entreprise française de ne pas imposer à l’un de ses fournisseurs de Los Angeles d’entamer un dialogue avec les salariés sur place. L’instance internationale est saisie pour tenter de lui forcer la main.
« L’Usine, le Bon, la Brute et le Truand » sort au cinéma mercredi 3 janvier. La réalisatrice Marianne Lère-Laffitte y suit un détonnant trio d’élus du personnel qui tentent tout pour faire redémarrer la papeterie Chapelle Darblay, la seule usine de papier journal recyclé de France, devenue un symbole du combat pour la réindustrialisation.
À la Maison des livreurs, inaugurée en février, Médecins du monde organise chaque semaine des consultations médicales très appréciées. S’intéresser à la santé des forçats de la pédale revient à mettre en lumière la précarité extrême qu’ils subissent, au travail et dans leur vie quotidienne.
La liquidation de l’enseigne d’ameublement fondée en 1964 a été prononcée ce 28 décembre. La brusque dégringolade financière de l’entreprise avait été cachée jusqu’à peu, en interne et en externe, par son propriétaire depuis 2020. Des millions d’euros se sont volatilisés.
Une récente initiative locale remet en lumière l’idée d’une alliance de la CGT, de la FSU et de Solidaires. Une idée en débat depuis des années, mais face à la montée rapide de l’extrême droite, la CGT et la FSU annoncent à Mediapart le début d’un « travail en commun ».
Les élus FO et Unsa ont attribué à une association extérieure les 21,5 millions d’euros que leur confie l’entreprise pour financer les loisirs et les chèques-cadeaux des 26 000 salariés du réseau de bus. La CGT, qui craint que l’argent ne s’évapore, a gagné une première manche judiciaire.