Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La cour d’appel a condamné le 15 mai l’entreprise à 225 000 euros d’amende, et presque 100 000 euros de divers dommages-intérêts. Il y a plus de dix ans, Benjamin Paillet n’avait pas survécu à une explosion sur le site alimentant en carburant les fusées et missiles d’ArianeGroup.
Anne Hidalgo est très attentive aux desiderata de Bernard Arnault. La ville de Paris promet qu’« il n’y a jamais eu de tête-à-tête » entre eux, ce que met en doute un document consulté par Mediapart. Marc-Antoine Jamet, secrétaire général de l’entreprise, est quoi qu’il en soit omniprésent dans les couloirs de la municipalité.
À coups de milliards, le groupe de Bernard Arnault impose ses boutiques et ses bureaux dans les secteurs les plus prestigieux de la capitale. En faisant si peu de cas du bâti existant qu’une commission municipale est allée jusqu’à fustiger « une conception avant tout publicitaire de l’architecture ».
Bernard Arnault a fait main basse sur la capitale. Au-delà des quelque 200 adresses LVMH comptabilisées par Mediapart dans la ville, la multinationale s’octroie à peu de frais des lieux symboliques, avec l’approbation de la mairie. Premier volet de notre enquête sur une razzia.
Les élus du personnel de l’hebdomadaire ont appris mardi que leur actuel actionnaire, le magnat tchèque Daniel Kretinsky, souhaitait s’engager dans des négociations exclusives pour vendre le titre à l’inventeur des Smartbox, catholique traditionaliste revendiqué. Tout devrait être bouclé à l’automne.
En mars et en avril, les services de contrôle ont fait cesser pour plusieurs semaines les chantiers de Versailles, de la place de la Concorde et de la tour Eiffel. Les conditions de travail ont été jugées trop dangereuses.
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée va devoir s’expliquer sur un communiqué publié le 7 octobre 2023. Selon nos informations, 385 signalements pour des propos liés à la guerre au Proche-Orient ont été transmis à la justice entre le 7 octobre et le 31 décembre 2023. Une enquête a été lancée dans presque tous les cas.
En mars 2023, une syndicaliste des Caisses d’épargne a dénoncé une agression de la part d’un camarade. Celui-ci, qui dément, n’a pas été exclu. Son accusatrice a ensuite été écartée après un conflit interne sur un autre sujet. Solidaires devrait créer cet été une cellule spécialisée.
Après six ans d’attaques contre le droit au chômage, Gabriel Attal a encore annoncé ce mercredi soir de nouvelles mesures d’économie. Taper sur les plus précaires est un moyen commode pour l’exécutif de faire oublier que ses choix ne favorisent pas les salariés ou les classes moyennes.
Ce 19 mars, tous les syndicats de la fonction publique appellent à la mobilisation pour arracher au gouvernement une hausse des rémunérations. Mediapart donne la parole à des agents qui racontent leurs faibles salaires, leurs galères quotidiennes et leur envie de lutter.
Le magnat des télécoms Patrick Drahi va céder ses chaînes télé et la radio RMC à Rodolphe Saadé, patron du géant du commerce maritime CMA CGM. Le troisième armateur mondial se livre à une frénésie d’achats grâce à des bénéfices records, et à la niche fiscale dont il bénéficie.
Malgré l’opposition franche de la France, l’Union européenne adoptera d’ici quelques semaines une directive pensée pour mettre un coup d’arrêt à la précarité des travailleurs des plateformes numériques. Deux ans de bataille âpre et une défaite nette pour Emmanuel Macron.