Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le secteur professionnel spécialisé dans la dépollution ou le traitement des canalisations et des déchets dangereux considère qu’il n’a pas à verser de prime de treizième mois à ses salariés licenciés ou démissionnaires. Mais son interprétation des textes officiels est controversée. Chaque année, des centaines de milliers d’euros sont concernés.
C’est le quatrième plan de licenciements depuis 2016. En Île-de-France et à Lannion, les salariés craignent d’être liquidés. Mais contrairement à ce qu’affirme la direction, l’entreprise ne va pas si mal.
Avec le Covid-19, la crise sociale
— Note de veille
Plans sociaux, dépôts de bilan, accords de performance collectifs… Les entreprises en difficulté se multiplient, et les annonces de suppressions de postes par milliers s’accumulent. L’impact de la crise sanitaire va être lourd sur le plan économique.
Productivité, nombre de jours d’arrêt-maladie et de grève… Ce sont désormais quatre fichiers illégaux qui ont été découverts dans l’entreprise publique. Au moins 3 000 salariés sont concernés, mais l’entreprise refuse d’évoquer une dérive systémique.
France Télécom : chroniques du procès d’un harcèlement moral à grande échelle
Il y a un an, SUD-Solidaires avait invité artistes, chercheurs ou militants à suivre les 41 jours du procès qui a établi l’existence d’un « harcèlement moral institutionnalisé » dans l’entreprise. Ces chroniques sont réunies dans un livre, réussi.
La France comptera fin 2020 630 000 chômeurs de plus qu’un an plus tôt. Un chiffre catastrophique qui éclaire crûment les choix du gouvernement en matière de protection des plus précaires. Un mail du directeur de cabinet du ministère du travail, révélé par Mediapart, illustre les hésitations de l’exécutif.
Sollicitations de leurs supérieurs, télétravail pas même modifié par rapport à la normale, nécessité d’être joignables à tout moment : des salariés décrivent la manière dont ils ont continué à assurer leur mission, alors qu’ils étaient censés être en arrêt.
La ville alsacienne avait l’habitude d’accueillir 3,5 millions de touristes par an. Tout s’est arrêté avec le coronavirus. Hôteliers, stars de la gastronomie ou commerçants de quartier attendent le redémarrage. Les villages alentour espèrent tirer leur épingle du jeu.
Leurs établissements peuvent rouvrir, mais leurs angoisses ne sont pas dissipées pour autant. Mediapart donne à nouveau la parole aux restaurateurs indépendants interrogés il y a un mois, en plein confinement. L’optimisme n’est pas encore de mise.
Après un premier document datant de 2020, Mediapart révèle l’existence d’un fichier similaire constitué en 2018 et rassemblant à l’insu des agents nombre de données personnelles. La RATP annonce qu’elle va lancer un audit interne.
Les prud’hommes ont invalidé le motif économique des licenciements de 832 ex-salariés de l’usine de pneus d’Amiens-Nord, devenue un symbole de la désindustrialisation. La première annonce concernant un plan de licenciement datait de juillet 2007.
Les chiffres d’avril sont cataclysmiques : 209 000 personnes de plus se sont inscrites à Pôle emploi en un mois, et le chômage n'a jamais été aussi haut en France. Désormais, le risque est que les destructions d’emplois conduisent à une crise durable.
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