Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Selon une institution dépendant du Conseil de l’Europe, cette mesure phare des ordonnances ayant réformé le Code du travail à l’automne 2017 « pourrait encourager les licenciements illégaux ». Mais la décision n’a rien de contraignant.
Le journaliste a été licencié « en raison des événements intervenus et portés à la connaissance de la direction au cours de l’année 2022 », a annoncé vendredi le groupe propriétaire de BFMTV et RMC. Mediapart avait recueilli de nombreux témoignages et documents mettant en lumière l’usage de son pouvoir par Jean-Jacques Bourdin.
Une syndicaliste de l’entreprise a mis en cause en 2020 l’un des responsables d’un important syndicat CFDT francilien. Le militant, qui dément, a été sanctionné, mais un vif conflit s’est développé aux divers étages de l’organisation. La confédération reconnaît des « maladresses » et a lancé une médiation.
Quasi inconnu en dehors de son organisation, le représentant de la ligne réformiste a été élu comme attendu à l’issue du congrès du syndicat. Il prend la suite d’Yves Veyrier, dont le court mandat a été particulièrement salué par les militants. Mercredi, son seul adversaire déclaré s’était retiré.
À l’issue du congrès qui s’ouvre dimanche, Frédéric Souillot devrait largement l’emporter et prendre la suite d’Yves Veyrier à la tête du syndicat. Inconnu du grand public, l’homme incarne, jusqu’à la caricature, le savant équilibre qui prévaut entre les tendances concurrentes de FO.
Employés à Rouen d’octobre 2021 à février 2022, sept travailleurs venus d’Afrique reprochent au géant du numérique d’avoir laissé une entreprise sous-traitante abuser de leur situation, les faisant travailler intensément sans les défrayer de ce qui leur était dû.
Ces deux dernières années, celle qui vient de devenir première ministre était affectée au ministère du travail. Tous les responsables syndicaux reconnaissent sa capacité de travail et sa propension à les recevoir, mais ont aussi constaté l’infime marge de manœuvre qu’elle leur accordait.
Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a décidé de nommer Élisabeth Borne comme première ministre. À défaut d’élan ou de signal politique, le chef de l’État a opté pour un profil loyal, technique et discret, dans la veine de son premier quinquennat.
La mesure phare des ordonnances qui ont réformé le Code du travail en 2017 est définitivement acceptée par la plus haute instance judiciaire française. C’est la fin de cinq ans d’une féroce controverse juridique, et une victoire pour le président de la République.
Jusqu’au 1er juillet, la cour d’appel de Paris jugera six anciens dirigeants de l’entreprise, dont son PDG de 2005 à 2010, Didier Lombard. En première instance, ils ont été condamnés pour « harcèlement moral institutionnalisé ». L’entreprise et son DRH de l’époque n’ont pas fait appel.
Une audience en appel oppose ce mardi le célèbre studio français de jeu vidéo et l’ancien chef de son service informatique. Au cœur du dossier : des photomontages scabreux dont Mediapart a révélé l’existence en 2018. L’ex-salarié a obtenu le soutien de la Défenseure des droits.
À Paris et à Montpellier, la hausse des salaires et la réforme des retraites étaient dans toutes les bouches lors du traditionnel défilé du 1er-Mai. Pour ce premier rendez-vous social du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron, beaucoup ont aussi appelé de leurs vœux une union de la gauche aux législatives.