Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lundi 15 novembre, le Conseil d’État a examiné pour la quatrième fois en un an le texte gouvernemental, déjà entré en application le 1er octobre. Ce « texte rhinocéros » pourrait passer l’étape finale sans encombre, bien qu’il pénalise plus d’un million de chômeurs.
1,8 million de salariés travaillent pour de drôles d’employeurs : des associations. Travailler pour une cause qu’on défend, aux côtés de militants, dans des valeurs d’horizontalité et de respect a tout pour plaire. Mais il y a loin des discours à la réalité.
Derrière l’éloge appuyé du président de la République à la « valeur travail » pour justifier de nouvelles mesures répressives contre les chômeurs et les retraités se cache en réalité la volonté appuyée de soumettre le monde du travail à la logique de marché.
En un an, le géant du BTP a été condamné trois fois pour avoir eu recours illégalement à des ouvriers roumains et polonais sur le site de l’EPR à Flamanville, de 2009 à 2011. Des décisions de justice passées inaperçues.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a condamné la régie parisienne à 400 000 euros d’amende. En cause : l'existence de fichiers secrets de salariés, selon des critères illégaux comme le nombre de jours de grève.
En 2015, l’Urssaf a réclamé presque 4 millions d’euros à la plateforme, au motif que les chauffeurs qui travaillaient avec elle devaient être traités comme des salariés, cotisations sociales comprises. La justice a annulé la procédure sur la forme, et tout s’est arrêté.
Alors que quatorze décès surviennent chaque semaine rien que dans le privé, la chercheuse Véronique Daubas-Letourneux interroge l’absence de données complètes sur les accidents du travail en France.
L’instance suprême de la justice administrative a refusé ce vendredi de donner raison aux syndicats qui demandaient une troisième suspension de la réforme, après deux victoires. Le nouveau calcul des allocations prendra ses premiers effets dans les prochains jours.
Pour la troisième fois en moins d’un an, la réforme portée par l’exécutif a été attaquée devant la plus haute instance de la justice administrative. Mais cette fois, le texte est entré en vigueur et a déjà commencé à pénaliser les plus précaires.
Un intense conflit interne déchire le syndicat à l’origine des luttes emblématiques du secteur ces dernières années. Le nouveau bureau, élu ce jeudi, conforte l’ancienne direction. Trois de ses dirigeants seront néanmoins jugés pour « escroquerie ».
La manifestation appelée ce 5 octobre par la CGT, FO, Solidaires et la FSU n’a pas fait le plein. Malgré les questions sociales portées dans les défilés, le constat d’une forme de résignation des salariés est unanime.
En publiant le décret d’application un jour à peine avant l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage, le 1er octobre, l’exécutif s’est assuré que les syndicats ne pourraient pas l’attaquer immédiatement. Il annonce d’autres mesures pour adoucir son image.