Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’association antispéciste, forte de 48 000 membres et 6 millions d’euros de dons récoltés en 2020, subit le contrecoup d’une croissance météoritique : 12 salariés fin 2015, 74 en 2021. Ses dirigeants admettent n’avoir « pas toujours fait les meilleurs choix ». Deux cas sont soumis aux prud’hommes vendredi.
Agent de sécurité, Hassan A. avait perdu son autorisation de port d’arme, puis avait été licencié début 2019 après un avis d’incompatibilité du ministère de l’intérieur. Deux décisions annulées par la justice dès mai 2019, car le dossier était vide.
Des affrontements à l’arrivée de la manifestation du 1er Mai ont conduit plusieurs militants de la CGT à l’hôpital. Le syndicat dénonce une action organisée par l’extrême droite, mais d’autres manifestants s’interrogent : et si l’attaque venait bien de leur camp ?
De retour après l’éclipse de 2020, les cortèges syndicaux de la journée des travailleurs ont rassemblé plus de 100 000 personnes en France. La réforme de l’assurance-chômage, qui va pénaliser près de deux millions de demandeurs d’emploi, était dans toutes les têtes.
Des centaines de Français se sont vu refuser cette prestation sociale au motif qu’ils détenaient plus de 23 000 euros. Le Conseil d’État a définitivement rejeté ce procédé imaginé en 2016 par le conseil départemental.
Ce projet porté par un proche de Julien Denormandie devait former au journalisme et à la communication des étudiants issus des quartiers populaires. Malgré plus d’un million d’euros de subventions, le tribunal de commerce d’Évry a constaté l’impasse économique de l’initiative.
Les sous-traitantes du groupe Accor demandent toujours à être employées directement par le géant de l’hôtellerie, ou a minima de bénéficier des mêmes conditions que des salariées classiques. Malgré une première défaite aux prud’hommes, elles attaquent à nouveau.
Le 16 mars, la cour a écarté l’application du barème, mesure phare des ordonnances qui ont réformé le droit du travail à l’automne 2017. Mais la controverse juridique est encore loin d’être éteinte.
Le fonds d’investissement allemand Aurelius est accusé par les salariés de se servir dans les caisses. Et d’accélérer la chute de la filiale française du spécialiste des fournitures de bureau, dont le repreneur pourrait être désigné mi-avril. 1 500 emplois sont en jeu.
Depuis mars 2020, de nombreux Français ont dû travailler depuis chez eux. Ils sont de moins en moins nombreux : cette révolution, et les risques qu’elle engendre, reflètent les rapports de force qui traversent le monde du travail.
Les agents grévistes de SNCF Réseau avaient été déplacés de leur horaire de nuit habituel à un horaire de jour. Le tribunal de Bobigny a jugé que cette décision avait « pour objet de limiter l’exercice de leur droit de grève ».
Le tribunal administratif d’Amiens a jugé que la fermeture de l’emblématique usine, en 2018, n’était pas justifiée par un motif économique, contrairement à ce qu’affirmait l’entreprise. Et le gouvernement. Le licenciement des salariés protégés est annulé.