Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans deux courriers consultés par Mediapart, l'inspection du travail critique la manière dont les salariés sont traités chez Centrapel, le centre d’appels parisien du groupe Iliad, fondé par Xavier Niel et maison mère de l'opérateur Free. Elle reproche à la direction d’entretenir un « contexte pathogène ».
Les décisions s’accumulent, et se contredisent, sur le barème plafonnant les indemnités accordées aux salariés en cas de licenciement abusif. Comme le montre l'arrêt rendu ce 30 octobre par la cour d’appel de Paris.
La réforme des règles de l’assurance-chômage, d’une ampleur inégalée, entre en vigueur ce vendredi 1er novembre. « On va passer d’un système d’indemnisation chômage à un système d’accroissement de la pauvreté », dénonce la CFDT. Simulations à l’appui, Mediapart en détaille les conséquences catastrophiques pour les chômeurs.
La cour d’appel de Lyon a confirmé jeudi 24 octobre la condamnation de Laura Pfeiffer pour « violation du secret professionnel ». La Cour de cassation avait préconisé d’examiner son cas à la lumière de la loi sur les lanceurs d’alerte de 2016, mais la justice n’a pas fait évoluer sa position. La fonctionnaire, « fatiguée », dit sa « colère ».
Leur place n’était pas acquise, et leur a même été contestée. Mais dès la fin du XIXe siècle, des femmes ont été présentes dans le mouvement ouvrier et syndical. C’est cette position, le rôle qu’elles y jouent et le bénéfice qu’elles peuvent en tirer, qu’explore un récent livre. Ses trois autrices confrontent leurs visions historiques et leurs points de vue.
Une disposition autorisant les commerces alimentaires à ouvrir entre 21 heures et minuit a été glissée dans un projet de loi qui sera présenté début novembre en conseil des ministres. Cette mesure, demandée par la grande distribution, avait déjà été instituée par la loi Pacte en avril, mais invalidée par le Conseil constitutionnel.
Le tribunal de grande instance a condamné le sous-traitant qui fait travailler des salariés dans le Géant Casino le dimanche après 13 heures. Mais le groupe a d’ores et déjà annoncé qu’il ne changerait ses pratiques qu’à la marge.
Les images impressionnantes des affrontements entre pompiers et policiers, lors de la dispersion du cortège parisien du 15 octobre, ont brusquement mis en lumière un mouvement social qui a démarré fin juin. Salaires, retraites, mais aussi manque de reconnaissance et perte de repères : les raisons de la colère sont nombreuses.
L’ancien responsable d’un des magasins d’optique de Didier Papaz, à Sens, l’accuse depuis trois ans d’avoir détourné le mécanisme du tiers payant assuré par le réseau Santéclair. Des allégations que nient farouchement son ex-employeur et Santéclair. Des procédures judiciaires ont été déclenchées tous azimuts.
Onze représentants de l’ethnie bunong étaient présents en France pour une audience au tribunal de Nanterre. Quatre-vingts cultivateurs poursuivent le groupe Bolloré et ses filiales, les accusant d’avoir accaparé leurs terres ancestrales. À l’aide de documents inédits, ils soutiennent que, contrairement à ses affirmations répétées, le groupe a directement géré ses plantations depuis son siège de Puteaux.
Une nouvelle décision de justice complexifie encore le dossier du barème plafonnant les indemnités accordées aux salariés en cas de licenciement abusif. Pour les juges de Reims, cette mesure phare des ordonnances Macron est bien conforme aux règles internationales, comme l’a jugé en juillet la Cour de cassation. Mais, ajoutent-ils, cela ne signifie pas qu’elle doit être appliquée dans tous les cas.
La CGT, FO, la CFE-CGC et Solidaires se tournent devant le Conseil d’État pour faire annuler la réforme qui va toucher les chômeurs à partir du 1er novembre. Le bilan financier que vient d’établir l’organisme aux manettes de l’assurance-chômage est accablant : 1,3 million de demandeurs d’emploi vont perdre des droits.