Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
« Une supercherie depuis le début. » Après des mois d’incertitude et de silence, les ex-salariés de l’emblématique usine picarde racontent de l’intérieur le projet de l’industriel local Nicolas Decayeux, qui les a repris le 1er juin 2018 et a tenu tout juste un an avant d’être placé en redressement judiciaire. Ils occupaient leur temps à ne rien faire, dans une entreprise qui a touché 10 millions d’euros d’aides et qui ne payait plus ses fournisseurs depuis longtemps. Une situation face à laquelle l’État a réagi bien tardivement.
Niveau des pensions, âge de départ, inégalités… Les « préconisations » présentées jeudi 18 juillet par Jean-Paul Delevoye permettent de voir plus clair dans le projet de refonte totale du système français de retraites. Les inquiétudes sont nombreuses face à ce qui pourrait être une secousse violente.
La plus haute instance judiciaire hexagonale a estimé que la mesure phare des ordonnances réformant le droit du travail était conforme aux textes internationaux ratifiés par la France. Depuis décembre, au moins treize conseils des prud’hommes ont déjà écarté l’application du barème.
Le 41e et dernier jour du procès des pratiques managériales au sein de l’entreprise a donné l’occasion à la présidente du tribunal de démontrer son humanité envers les parties présentes. Le contraste n’en a été que plus grand avec la plaidoirie de Jean Veil, avocat de l’ex-PDG Didier Lombard, qui a attaqué les victimes, les journalistes et les syndicats.
Les coursiers à vélo et les chauffeurs VTC doivent-ils être considérés comme des salariés classiques ? L'Assemblée a voté récemment un article de loi instituant une « charte de responsabilité sociale », que pourront faire signer Uber ou Deliveroo. Elle accorde des droits supplémentaires aux travailleurs, mais est pensée pour qu’ils restent indépendants.
L’avocate Rachel Saada, figure de la défense des salariés, analyse les deux mois d’audience du procès France Télécom, qui prend fin ce jeudi 11 juillet. Elle estime qu’une condamnation des ex-dirigeants de l’entreprise aurait un impact important dans les dossiers similaires qu’elle et ses confrères défendent.
Le tribunal de Nanterre a condamné La Poste pour son recours trop systématique à des sous-traitants, mal payés et moins bien traités que les facteurs classiques, au centre d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Ce vendredi 5 juillet, les deux représentantes du parquet ont tapé fort contre les sept ex-dirigeants de l’entreprise, considérés comme entièrement responsables de la politique de déstabilisation qui a conduit à la vague de suicides parmi les salariés. Mais pour ce procès « historique », les peines qu’encourent les prévenus ne sont pas très lourdes : un an de prison et 15 000 euros d’amende au maximum.
Selon un document de travail de l’Unédic, l’organisme qui gère l’argent de l’assurance-chômage, l’ensemble des mesures impactera négativement au moins 1,2 million de personnes… sur les 2,6 millions qui touchent chaque mois une somme de Pôle emploi.
Alors que le gouvernement vient d’annoncer les nouvelles règles d’accès à l’assurance-chômage, et que les premières pistes de la réforme des retraites seront dévoilées dans quelques jours, le secrétaire général de la CFDT doit faire face à une question : sa stratégie de toujours discuter avec le gouvernement est-elle encore valable ?
Déclenché le 26 mars 2018 pour protester contre le licenciement de Gaël Quirante, syndicaliste Sud-PTT des Hauts-de-Seine, le mouvement mené par une centaine de facteurs vient de s’achever. Quinze mois de combat dont ils estiment pouvoir sortir « la tête haute ».
Les quatre cents salariés de la chaîne d’habillement New Look sauront officiellement ce mercredi que leur enseigne ferme définitivement. Ils demandent à bénéficier de primes de départ acceptables et déplorent la stratégie de la maison mère britannique. Quatre magasins sont occupés depuis vendredi.