Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Reims a lourdement condamné Cristal Union et un sous-traitant pour la mort de deux « cordistes », ensevelis en mars 2012 sous des tonnes de sucre dans un silo de 53 mètres de haut. Un coup de projecteur sur les accidents graves du travail qui risque de rester éphémère. Qui se souvient qu’au moins 1 200 personnes meurent chaque année du travail ?
Une semaine après l’arrêt des négociations entre les syndicats et le patronat sur les nouvelles règles de l’assurance-chômage, le premier ministre et la ministre du travail ont relancé mardi 26 février la concertation, qui aboutira à l'été. Mais les priorités de l’exécutif sont déjà connues, les perdants du futur système aussi.
La séquence de discussion autour des règles de l’assurance-chômage, lancée il y a cinq mois, a capoté. Les syndicats ne veulent pas des économies demandées par le gouvernement sur le dos des chômeurs, et le patronat refuse le « bonus malus » sur les contrats courts voulu par Emmanuel Macron. L’exécutif peut désormais imposer ses choix, mais le fera-t-il ?
Un rapport de la médecine du travail révélé par Mediapart indique qu’en 2017, un quart des « top executives » du groupe français étaient entrés « dans la spirale du burn out ». Ce chiffre alarmant a déclenché plusieurs réponses de la direction, qui assure que la situation est en voie de rétablissement. Mais des hauts cadres critiquent une « gestion des ressources humaines complètement défaillante ».
Onze Cambodgiens, représentant les 77 membres de l’ethnie bunong, ont attaqué le groupe Bolloré en justice et s’étaient vu refuser le visa nécessaire pour assister à une audience à laquelle ils étaient convoqués, ce 12 février. Le tribunal a reporté l’audience.
La rencontre mardi entre le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio et des « gilets jaunes » a viré à la crise diplomatique avec Paris, à l’approche des européennes. Elle a aussi braqué des figures du mouvement social français. Sur le fond, des convergences existent entre les Cinq Étoiles et les gilets jaunes.
Pour la première fois, un magistrat professionnel a jugé que le barème limitant les indemnités accordées à un salarié en cas de licenciement abusif n’était pas conforme aux règles du droit international. Une décision qui va dans le même sens que les jugements déjà rendus par six conseils prud’homaux différents, composés de juges non professionnels.
Pour la première fois, gilets jaunes et syndicats ont défilé ensemble partout en France, sans rassembler plus largement que lors des traditionnelles mobilisations du samedi. Parmi les manifestants à Paris, peu de « primogrévistes », mais une envie forte de réitérer l’expérience.
Partout en France, des assistantes maternelles manifestent ce samedi sous le nom de « Gilets roses ». Elles dénoncent la future réforme de l’assurance-chômage – objet d'un bras de fer entre le patronat, les syndicats et le gouvernement –, qui risque de leur être très défavorable.
Onze Cambodgiens représentant les 77 membres de l’ethnie bunong ayant attaqué le groupe Bolloré pour le développement de plantations dans leur province ne pourront pas assister à une audience à laquelle ils sont pourtant convoqués, le 12 février. Ils tentent de démontrer que les plantations sont gérées directement par le groupe français, depuis son siège de Puteaux.
Selon les décomptes de Mediapart, la structure francilienne de l'organisation patronale représentant les petites entreprises a compté, entre 2015 et 2018, huit licenciements et cinq départs, pour une équipe d'une quinzaine de personnes. La plupart des employés renvoyés ont attaqué aux prud'hommes.
Mediapart a-t-il organisé une couverture biaisée du mouvement des gilets jaunes ? Avons-nous minimisé la présence de l’extrême droite, négligé ou sous-estimé la virulence anti-élites et anti-élus ? Retour et explications sur deux mois de travail, où nous avons d’abord voulu raconter l’inédit. Un inédit qui met à bas bon nombre de grilles de lecture classiques.