Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le 5 décembre, ce n’est pas seulement la réforme des retraites qui est visée. Depuis les débuts du quinquennat, une somme de colères s’est accumulée contre le gouvernement. Une douzaine d’invités en témoignent dans notre émission Live.
La première grosse journée de mobilisation contre la réforme des retraites est capitale, pour le gouvernement comme pour les syndicats. Les manifestations et les grèves, dans le public et dans le privé, seront-elles assez fortes pour perturber la marche de la réforme ? Chacun retient son souffle.
Suspendus dans les airs le long d’une falaise ou près d’un gratte-ciel, les 10 000 cordistes français exercent un métier dangereux : 23 morts depuis 2006. Éric Louis était présent lors d’un accident mortel. Il donne un visage et une voix puissante à ces travailleurs.
La célèbre entreprise française de jeux vidéo a été condamnée aux prud’hommes pour avoir laissé un salarié diffuser des images choquantes mettant en scène dirigeants et salariés. Il s’agit d’une nouvelle manche dans l’âpre bataille entre la société et son ancien responsable informatique.
La plateforme Etsy, où s’achètent et se vendent des objets « faits main », promet aux créatrices de vivre de leur passion. La promesse est pourtant loin d’être tenue, et la « marchandisation des loisirs » loin d’être une sinécure. Avec Anne Jourdain, sociologue, et Sophie Ronzel, créatrice.
De la fin 2016 à début 2019, une vingtaine de salariés de ce haut lieu de mémoire ont claqué la porte. Certains ont dénoncé des « mauvais traitements exercés au quotidien » et une « logique comptable ». Son directeur dit comprendre que des employés « se soient sentis mal compris, mal entendus ». Il assure que cette époque, liée à l’élargissement des activités après les attentats de 2015, est révolue.
En attendant la mobilisation du 5 décembre, le gouvernement continue d’expliquer que toutes les options sont sur la table, sans jamais entrer dans les détails de sa réforme des retraites. Sous couvert de « dialogue », il entretient une forme d’ambiguïté qui nourrit les colères. Décryptage d’une com’ de crise.
Un nouveau courrier de l’Inspection du travail, consulté par Mediapart, enjoint pour la seconde fois au groupe Casino de ne pas faire travailler de salariés le dimanche après 13 heures dans son Géant d’Angers. Malgré ces demandes répétées et une condamnation en justice, le groupe entend bien poursuivre sa politique.
Une consigne venue du ministère imposait aux inspecteurs du travail d’interrompre leurs contrôles habituels pour se concentrer sur les procédures liées au travail détaché. Devant la levée de boucliers, la direction de l’Inspection en Auvergne-Rhône-Alpes vient d’envoyer un second courrier bien plus conciliant.
L’Inspection générale de la justice a analysé les meurtres conjugaux commis en 2015 et 2016, définitivement jugés. Dans près de la moitié des cas, un signalement avait déjà été fait à la police ou à la gendarmerie. « Très clairement, ça ne va pas », a reconnu la ministre de la justice Nicole Belloubet dans Le JDD.
À Paris comme ailleurs, l’acte 53 du mouvement a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre. Plusieurs manifestations, même déclarées, n’ont pu se dérouler. Mais les « gilets jaunes » étaient tout de même présents par milliers dans la capitale. Les gestes concédés par l’exécutif ? Pas de quoi balancer « la misère des hôpitaux, la privatisation d’ADP… ». Reportage dans les rues de Paris.
Après plusieurs jours de polémiques sur la date d’entrée en vigueur du futur « système universel », le premier ministre et le haut-commissaire à la réforme se sont affichés unis lors d’un débat organisé à Pau, dans la soirée, jeudi 14 novembre. Face à la tension sociale et avant la journée de grève du 5 décembre, Edouard Philippe et Jean-Paul Delevoye ont assuré qu’il n’y avait pas urgence à trancher les points douloureux.