Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une nouvelle décision de justice complexifie encore le dossier du barème plafonnant les indemnités accordées aux salariés en cas de licenciement abusif. Pour les juges de Reims, cette mesure phare des ordonnances Macron est bien conforme aux règles internationales, comme l’a jugé en juillet la Cour de cassation. Mais, ajoutent-ils, cela ne signifie pas qu’elle doit être appliquée dans tous les cas.
La CGT, FO, la CFE-CGC et Solidaires se tournent devant le Conseil d’État pour faire annuler la réforme qui va toucher les chômeurs à partir du 1er novembre. Le bilan financier que vient d’établir l’organisme aux manettes de l’assurance-chômage est accablant : 1,3 million de demandeurs d’emploi vont perdre des droits.
Alors que la CGT appelle à manifester ce mardi contre la réforme des retraites, un rappel : pour la moitié des Français de 60 ans, voir reculer l’âge où ils pourront prendre leur retraite ne signifie pas qu’ils devront rester plus longtemps à leur poste. Déjà rejetés en dehors du marché du travail, ils devront patienter encore au chômage, au RSA, en invalidité, ou ne compter que sur eux-mêmes quelques années de plus.
Deux syndicats interprofessionnels, la CGT et Solidaires, ont déposé des préavis de grève à l’occasion de la mobilisation pour le climat, ce vendredi. Une telle décision marque un tournant dans l’imbrication entre lutte sociale et climatique.
Le dispositif, voté à l’Assemblée dans le cadre de la Loi d’orientation des mobilités, doit, selon le gouvernement, garantir de meilleures conditions de travail aux livreurs et chauffeurs travaillant avec les plateformes numériques. En vérité, il est pensé pour éviter que ces travailleurs indépendants ne soient considérés par la justice comme des salariés en CDI.
Depuis le 25 août, le Géant Casino d’Angers reste ouvert le dimanche après 13 heures. Dans un courrier révélé par Mediapart, les inspecteurs du travail dont dépend le magasin indiquent à la direction que cette très médiatique ouverture est illégale. Ils invitent la direction à « faire cesser » les infractions relevées, et menacent de saisir la justice.
En menant une grève d’ampleur, bloquant une bonne partie du transport collectif d’Île-de-France, les agents de la RATP lancent le bal des mobilisations contre la réforme des retraites. Lundi, les professions libérales doivent prendre le relais. Face à cette constellation contestataire, le gouvernement joue la montre.
Une trentaine d’intérimaires, appuyés par de nombreux autres travailleurs sans papiers et bénéficiant du soutien de tous les partis de gauche, réclament depuis le 11 juin que la filiale de La Poste reconnaisse leur travail dans le centre de tri d’Alfortville (Val-de-Marne) et demandent à être régularisés. Chronopost se réfugie derrière une cascade de sous-traitants et refuse d’être « désigné à tort comme le fautif ».
Un an après un jugement de la Cour de cassation favorable à Laura Pfeiffer, la cour d’appel de Lyon réexamine ce jeudi le différend opposant la jeune femme à l’entreprise Tefal, à la lumière de la loi Sapin II sur les lanceurs d’alerte.
Un collectif citoyen a épluché les données publiques disponibles pour établir les conséquences de la future réforme, en comparant les situations de salariés qui partiront prochainement à la retraite avec ceux qui partiront 30 ans plus tard. Pour des carrières identiques, le niveau des pensions chutera de 15 à 23 %. Pour conserver le même niveau, il faudra travailler trois ans de plus. À partir de ce jeudi 5 septembre, Édouard Philippe reçoit les syndicats et le patronat.
Presque quatre ans après l’attentat du 7 janvier 2015 qui a coûté la vie à douze personnes à Charlie Hebdo, le dessinateur Luz rend hommage à ses anciens camarades. Sans rien dire de leur mort, mais en célébrant tout de leur vie et de leur travail. Foutraque, drôle, et émouvant.
Coup sur coup, les prud’hommes de Grenoble et de Troyes ont jugé qu’il fallait écarter le barème instaurant un plafond pour les indemnités accordées aux salariés licenciés abusivement. Le 17 juillet, la plus haute instance juridique française avait rendu un avis contraire. Le feuilleton n’est pas terminé.