Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Déclenché le 26 mars 2018 pour protester contre le licenciement de Gaël Quirante, syndicaliste Sud-PTT des Hauts-de-Seine, le mouvement mené par une centaine de facteurs vient de s’achever. Quinze mois de combat dont ils estiment pouvoir sortir « la tête haute ».
Les quatre cents salariés de la chaîne d’habillement New Look sauront officiellement ce mercredi que leur enseigne ferme définitivement. Ils demandent à bénéficier de primes de départ acceptables et déplorent la stratégie de la maison mère britannique. Quatre magasins sont occupés depuis vendredi.
Pendant sept mois, Lech Kowalski a filmé sans artifice les ouvriers de La Souterraine (Creuse) dans leur combat pour sauver leur usine. Les « GM&S » avaient menacé de faire sauter les lieux, attirant sur eux les caméras. Le documentaire est diffusé ce lundi soir sur Arte, et jusqu’au 22 août sur son site.
Avec ses annonces de mardi 18 juin, le gouvernement a bouclé sa réforme de l’assurance-chômage. Il l’a saupoudrée de mesures visant les entreprises ou les cadres les mieux payés, mais il ne peut pas masquer l’évidence : presque tous les efforts sont imposés aux chômeurs les plus fragiles. Ils devront supporter la quasi-intégralité des 3,4 milliards d'euros d'économies.
Dix ans après s’être vu annoncer son transfert imminent dans un centre d’appels de France Télécom et s’être enfoncé dans la dépression, Yves Minguy témoignait jeudi 13 juin au procès de l’entreprise. L’ancien informaticien dévoué, trente-cinq ans de maison, revient pour Mediapart sur ce moment fort. Il dit son incompréhension devant un Didier Lombard « imperturbable ».
En avril 2016, Lauriane A. s’est pendue à l’extérieur du centre de formation des pompiers du Maine-et-Loire. Elle venait de subir une sanction qui allait mettre fin à sa carrière. Depuis, sa famille et la CGT bataillent tous azimuts pour faire reconnaître la responsabilité de son employeur, qui dépend directement du département. Face à eux, un mur.
Les Échos ont en partie dévoilé la façon dont le gouvernement allait modifier les règles d’accès à l’assurance-chômage. Les plus fragiles seront largement ciblés, à commencer par une mesure jamais évoquée jusqu’à présent : l’allongement de la durée de travail nécessaire pour qu’un salarié puisse bénéficier d'une indemnité.
Sébastien Crozier, responsable du syndicat CFE-CGC et haut dirigeant de l’entreprise, a raconté l’horreur du suicide des salariés, et l’obsession de l’ancienne direction pour « l’argent ». Les efforts des prévenus pour se disculper ont été pulvérisés par la force de ce témoignage.
Moins d’un an après avoir repris l’emblématique usine de la Somme, l’entreprise WN est placée en redressement judiciaire. L’activité n’avait jamais vraiment démarré, malgré le soutien affiché au projet par Emmanuel Macron. « Qu’est-ce qu’on va devenir ? », interroge un délégué syndical.
Le conflit qui oppose depuis l'enseigne à plusieurs dizaines de salariés a pris un tour nouveau avec la diffusion de conversations téléphoniques de l’ancien vice-président du groupe. Il y affirmait qu’il voulait « se débarrasser » de Kamel Guemari, emblématique délégué FO du restaurant des quartiers nord. Des deux côtés, les plaintes se multiplient.
Abstention, inégalités territoriales, fractures sociales : au-delà des suffrages exprimés, l’analyse du vote montre de nouveau une France profondément divisée. À l’image du mouvement des « gilets jaunes » qui a secoué le pays pendant six mois.
Lors de la neuvième journée du procès France Télécom, une médecin du travail, Monique Fraysse-Guiglini, a fait le tableau glaçant des effets sur la santé du plan de restructuration à l’œuvre dans l’entreprise entre 2007 et 2009. Les ex-dirigeants minimisent toujours.