Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un an après l’élection d'Emmanuel Macron, la CFDT tient son congrès début juin. Alors que les conflits sociaux se multiplient, le secrétaire général du syndicat réformiste juge qu’« en termes de justice sociale, ce gouvernement est en gros déficit ». Tout en prônant « une forme de modération » face au pouvoir.
Les cheminots se sont fortement mobilisés pour le 18e jour de grève de leur mouvement en pointillé. Les syndicats lancent une concertation de tous les salariés, un jour après la révélation d’un document interne attestant que la question de la privatisation d’une partie de l’entreprise n’est pas aussi claire qu’annoncé jusqu’à présent.
Le premier ministre Édouard Philippe a reçu les syndicats de l'entreprise ferroviaire, en montrant quelques signes d'apaisement sur la forme. Mais sur le fond, le gouvernement n'entend revenir sur aucun des points clés de sa réforme. En toute logique, la grève continue.
Le « pot-au-feu » annoncé s’est révélé savoureux. Les manifestants rassemblés à l’initiative de François Ruffin et Frédéric Lordon à Paris étaient venus de tous les horizons. Ils ont clamé leur rejet du monde promis par les réformes du président de la République. Les organisateurs appellent à renouveler la mobilisation partout en France samedi 26 mai, en partenariat cette fois avec la CGT.
Le 17 avril, un message de la direction de la gare du Nord invitait ses cadres à « constituer une base de données » des agents les plus présents sur Facebook ou Twitter. Un tel fichier aurait été totalement illégal. La SNCF parle d'une « initiative locale maladroite », sans lien avec la grève en cours depuis le 3 avril.
Après 14 ans à la tête du syndicat, Jean-Claude Mailly le quittera à l’issue du congrès qui s’est ouvert ce lundi à Lille. En interne, ils sont peu nombreux à regretter ses positions conciliantes envers Emmanuel Macron. Son successeur Pascal Pavageau durcit déjà la ligne.
Le cortège parisien était composé de deux publics distincts. Les militants syndicaux, CGT et Solidaires en tête, venus de nombreux secteurs, ont côtoyé des étudiants, présents en nombre. Ils espèrent que leur mobilisation leur permettra de se faire entendre du gouvernement. Mais la plupart d'entre eux en doutent : la « massification » du mouvement est encore loin.
En assemblée générale, les militants syndicaux de la gare du Nord ont sauté le pas de la grève reconductible. Pour se faire entendre face à Emmanuel Macron, sûr de son fait. Mais aussi pour tenter d'agréger les foyers de contestation, alors qu'ils s'interrogent sur la solidité de l'union syndicale.
La plateforme de livraison de repas, qui a fait faillite en 2016, est accusée d'avoir dissimulé le fait que ses coursiers étaient des salariés classiques, mais aussi d'avoir sciemment employé des personnes non enregistrées comme travailleurs indépendants. En guise de salaire, elle leur proposait parfois de commander des pièces détachées de vélo.
La ministre du travail a présenté vendredi 6 avril la réforme de l’assurance chômage, qui arrivera en juin au Parlement. Les représentants des salariés et du patronat voient leurs marges de manœuvre fortement réduites. Le risque existe que l’État décide seul de réduire les montants accordés aux chômeurs.
Les deux premiers jours de la grève à la SNCF, prévue en pointillé pendant trois mois, sont un succès. Mais aux yeux des militants réunis en assemblée générale à la gare du Nord à Paris, seule la grève reconductible tous les jours est l’arme susceptible de faire plier le gouvernement. Les syndicalistes concèdent qu’il reste du travail pour convaincre leurs collègues d’emprunter cette voie.