Espace de travail Entretien

Travailleurs «ubérisés», des salariés comme les autres?

Les coursiers à vélo et les chauffeurs VTC doivent-ils être considérés comme des salariés classiques ? L'Assemblée a voté récemment un article de loi instituant une « charte de responsabilité sociale », que pourront faire signer Uber ou Deliveroo. Elle accorde des droits supplémentaires aux travailleurs, mais est pensée pour qu’ils restent indépendants.

Dan Israel

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Le 7 juin, l’Assemblée nationale a voté l’article 20 de la loi d’orientation des mobilités. Si cet article est validé lors de la commission mixte paritaire avec le Sénat, il instituera la possibilité pour les plateformes numériques comme Uber et Deliveroo de faire signer aux chauffeurs et livreurs qui utilisent leurs services une « charte de responsabilité sociale ». Cette charte, facultative, devra faire le point sur les obligations de la plateforme envers « ses » travailleurs… qui resteront des indépendants, microentrepreneurs pour la plupart d’entre eux.

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