Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans son rapport annuel, la Cour des comptes dresse un bilan très sévère des trois ans de politique de générosité envers les fleurons de la presse écrite. L'institution appelle à repenser la logique et la méthode de distribution des aides.
L'arrivée pétaradante de Bernard Tapie dans le dossier « La Provence » lui a sauvé la mise. Philippe Hersant a conservé le groupe de presse hérité de son père. Mais il était moins une et le temps de la splendeur de l'ex-groupe France Antilles est loin. Et sa gestion a pris un tour judiciaire avec l'ouverture d'une enquête pour abus de biens sociaux.
60 millions d’euros pour aider à la « transition numérique » : en acceptant de financer une partie des éditeurs de presse, dans le cadre d’un accord forcé par l’Élysée mais tenu secret, Google consolide sa position dominante. Les médias traditionnels admettent combien ils sont mal en point.
Un rapport remis au gouvernement propose de taxer Google, Apple ou Facebook en se basant sur le lieu et la façon dont ils collectent les données personnelles des internautes. Cette révolution théorique risque d'être considérée comme trop aventureuse par le pouvoir.
Bien avant Le Monde, Xavier Niel a investi dans une myriade de magazines et de sites d'info, petits ou moyens. Il applique toujours les mêmes règles : rester actionnaire minoritaire et ne pas influer sur la ligne éditoriale. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des relations suivies, expertes, et parfois explosives, avec les journalistes.
C’est le rachat du quotidien « Le Monde », aux côtés de Matthieu Pigasse et de Pierre Bergé, qui a fait basculer Xavier Niel. Le flibustier flamboyant, parfois considéré avec mépris par le monde du CAC 40, est entré d’un coup dans l’establishment. Depuis, il veille jalousement sur son nouveau joyau, d’une manière discrète, mais inflexible.
Les négociations qui viennent d'aboutir, difficilement, devraient être validées par troissyndicats sur cinq. Les salariés ont obtenus de nouveaux droits, mais le patronat également.
De justesse. Le patronat a finalisé hier avec trois syndicats sur cinq les négociations sur la sécurisation de l'emploi. Un succès pour François Hollande, chantre du dialogue social, et une conclusion provisoire inespérée pour le tango particulier qui unit le Président aux représentants des entreprises. Où celui qui mène la danse n'est pas celui qu'on croit.
L'administration fiscale a très discrètement décidé de mettre fin à un cadeau à destination des exilés fiscaux français en Suisse. Ceux qui travaillent encore en France ou y touchent des dividendes devraient payer plus d'impôts. Mais la mesure est limitée, et sans doute difficilement applicable.
De tous les grands patrons français, Xavier Niel, principal actionnaire de Free et copropriétaire du journal Le Monde, est sûrement celui dont l’ascension ces dernières années a été la plus spectaculaire. Mais aussi l’un de ceux qui se montrent le plus secrets. Multipliant les procédures contre les journalistes, il n'aime guère en particulier que l'on s'attarde sur son parcours. Mediapart a décidé d'y consacrer une enquête en six volets.