L’attaque contre la CGT révèle les tensions au sein du mouvement social
Des affrontements à l’arrivée de la manifestation du 1er Mai ont conduit plusieurs militants de la CGT à l’hôpital. Le syndicat dénonce une action organisée par l’extrême droite, mais d’autres manifestants s’interrogent : et si l’attaque venait bien de leur camp ?
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Des insultes, des coups, des blessés expédiés à l’hôpital. Et depuis, l’indignation. Mais aussi un débat qui ne s’arrête pas, et peut-être un début d’angoisse qui pointe. « On ne parle que de ça depuis des jours », glisse l’un des responsables du service d’ordre (« SO ») qui encadrait la manifestation parisienne du 1er Mai, à l’issue de laquelle des camionnettes et des militants de la CGT ont été violemment pris à partie par des manifestants, place de la Nation.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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