Des salariés du secteur vins et spiritueux du groupe de luxe ont cessé le travail vendredi pour protester contre la baisse de leur rémunération. À cause des mauvais résultats de la branche, aucune prime de participation ne sera versée cette année.
Au siège parisien de l’enseigne phare du groupe LVMH, une assistante de direction a alerté pendant des années sur son mal-être dans l’entreprise. En 2023, elle a tenté de mettre fin à ses jours sur son lieu de travail. Un acte reconnu comme d’origine professionnelle par la Sécurité sociale.
Les manifestations et les grèves à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires n’ont pas fait le plein mardi 2 décembre. Mais elles ont permis aux syndicats de dire leur inquiétude sur les discussions budgétaires qui abordent leur dernière ligne droite.
Dans l’établissement public parisien, les agents de sécurité ont fait grève quatorze fois en deux mois. Ils protestent contre des pauses supprimées et une baisse de leur rémunération depuis l’arrivée d’un nouveau prestataire. Des pratiques pointées par l’inspection du travail.
Les équipes de l’Ehpad d’Arques-la-Bataille (Seine-Maritime) sont en grève pour dénoncer une dégradation des conditions de travail et le manque de reconnaissance. Soutenus par certaines familles et des élus locaux, les grévistes n’ont, jusque-là, rien obtenu ou presque.
La dernière usine de la commune de Seine-Saint-Denis fermera d’ici à fin 2026, laissant 105 personnes dans l’incertitude : l’entreprise prévoit 49 licenciements et 56 reclassements sur un autre site du groupe dans le Loiret. Les salariés étaient mobilisés le 19 novembre.
Deux salariées dépêchées par l’agence d’intérim sur le site de Brétigny-sur-Orge du géant du commerce ont été bannies pour s’être liées d’amitié avec une déléguée syndicale CGT, relation étroitement surveillée par l’entreprise. Une plainte a été déposée.
Entre 1 500 et 2 000 personnes ont manifesté vendredi à Commentry pour protester contre la récente annonce du licenciement de 190 salariés sur 240 par le groupe métallurgique Erasteel, dernier épisode d’une triste saga de dégraissages frappant l’ancien bassin industriel.
Pour la première fois en France, une entreprise d’ubérisation doit se justifier sur l’emploi de personnes sans papiers, lors d’un procès qui s’ouvre jeudi 13 novembre au tribunal correctionnel de Paris. Un ancien livreur décrit ses conditions de travail comme un « véritable enfer ».
L’ONG est attaquée par plusieurs ex-salariés et une ancienne présidente, qui dénoncent un système d’alerte interne dévoyé pour les exclure et du harcèlement moral. La fuite d’une boucle WhatsApp de dirigeants est particulièrement embarrassante pour l’ONG, qui reconnaît de « fortes tensions » à l’époque des faits, jusqu’en 2023.
L’entreprise de points relais entre particuliers, placée en redressement judiciaire, laisse sur le carreau des milliers de personnes qui stockaient des colis pour elle. Les cagnottes où leurs rétributions étaient collectées sont gelées depuis le mois de juillet.
Ancienne salariée de la division spiritueux de LVMH, Maria Gasparovic a assuré sur LinkedIn après son licenciement avoir été harcelée moralement et sexuellement par des dirigeants de l’entreprise. Son ex-employeur l’accuse de s’être livrée à un chantage pour « partir avec un chèque ».
Alors que l’identification de la présence de faibles quantités d’amiante dans plusieurs carrières françaises date de plus d’un an, l’information a très peu circulé, y compris parmi les travailleurs susceptibles d’être touchés par ce produit cancérigène naturel.
Utilisée depuis quelques années, la reconnaissance des visages permet, selon Uber et Deliveroo, de lutter contre le partage de comptes. Sans efficacité réelle sur ce point, elle pèse sur le quotidien déjà précaire des livreurs et capte, au passage, des données particulièrement sensibles.
Fragilisée par les révélations et les soupçons sur sa gestion des millions d’euros issus des cotisations sociales des employés à domicile et des gardes d’enfants, la Fepem a perdu son statut de puissance incontestée de ce secteur professionnel. Elle essuie désormais revers sur revers.
Dialogue social empêché, code du travail régulièrement contourné, environnement de travail dangereux… En France, Nike semble faire peu de cas des lois, comme le signale très régulièrement l’inspection du travail. Second volet de notre enquête.