Ancré en Isère depuis le XVIIIᵉ siècle, le leader français du sirop fermera son usine de Crolles en 2026, entraînant la suppression de 205 postes. En grève depuis plusieurs jours, les salariés dénoncent une « réorganisation » préméditée de longue date.
Plus de huit ans après les faits, l’ancien chef du service informatique du célèbre studio français de jeu vidéo a obtenu gain de cause auprès de la Cour de cassation. Il avait quitté précipitamment l’entreprise après la révélation de montages orduriers, dont certains le représentaient.
Fondée en 1946 sous la houlette de l’Église, l’association d’aide aux plus pauvres fait face à des déficits budgétaires réguliers, et sa direction souhaite supprimer 130 postes. Les syndicats dénoncent une décision brutale et un rythme de transformation trop rapide.
À l’initiative des Gilets noirs pour les travailleurs sans papiers d’un ancien chantier des JO, puis de la Cimade, des actions « coup-de-poing » ont été organisées au niveau de la préfecture de police de Paris, mais aussi à Marseille, Lyon, Clermont-Ferrand, Pau ou Lille, pour tenter de faire bouger les lignes.
Les salariés de JDE Peet’s, qui fabriquent les capsules de café L’Or près de Saint-Étienne, viennent de remporter une manche pour un meilleur partage des richesses dans leur entreprise. S’ils regardent souvent de loin les débats partisans du moment, ils appellent à s’inspirer de leur « solidarité ».
Dans un livre percutant, Maxime Quijoux et Karel Yon, qui ont travaillé trois mois en rayon, démontrent comment « l’origine sociale joue un rôle clé dans l’évolution des carrières » dans la célèbre enseigne d’articles de sport. Et ce, malgré un discours célébrant la diversité et la liberté des salariés.
Pour la cour d’appel de Paris, la décision de la chaîne de fermer son centre de Saint-Denis, en 2018, était bien discriminatoire : les salariés y étaient plus âgés, votaient davantage pour la CGT et étaient plus souvent « d’origine extra-européenne » que dans le reste de l’entreprise.
Les salariés de la verrerie de Vergèze, dans le Gard, occupent l’entrée de leur usine pour mettre la pression sur les négociations de leur plan social. Et partagent l’état d’esprit des manifestations du 2 octobre, entre ressentiment envers le pouvoir et les patrons, et grosse fatigue sociale.
Sur fond de guerre interne dans le syndicat, Claude Lévy et Tiziri Kandi, figures de la lutte des femmes de chambre de l’Ibis Batignolles, étaient poursuivis pour avoir demandé systématiquement des dons aux salariés qu’ils défendaient aux prud’hommes. La cour d’appel de Versailles leur a donné raison.
L’ancien numéro trois de Moët Hennessy a comparu le 26 septembre devant le conseil des prud’hommes de Paris. Le géant du luxe l’accuse d’avoir rompu son obligation de non-dénigrement, lui reprochant, sans preuve, d’être la source d’enquêtes de presse.
Le tribunal administratif de Lille a invalidé le plan de 2 389 licenciements du géant de la grande distribution. Les deux points sur lesquels s’appuie le tribunal éclairent les montages complexes de sociétés prévalant dans la galaxie de la famille Mulliez. Leur portée pourrait être grande.
Fin 2023, Mediapart avait révélé que le grand magasin du groupe LVMH avait installé dans ses réserves des caméras camouflées dans de faux détecteurs de fumée, sans le signaler. La Cnil a jugé que cela ne respectait ni le cadre légal ni la vie privée des salariés.
Dix ans après la fusion des régions, la souffrance au travail est omniprésente dans les services, surtout montpelliérains, de la collectivité dirigée par la socialiste Carole Delga. Sans toujours que la protection offerte par l’employeur soit à la hauteur.
Les effectifs de France Travail uniquement dédiés à la réinsertion des détenus s’étiolent depuis plusieurs années, au grand dam des agents spécialisés, qui craignent, à terme, de voir leurs missions disparaître. Et avec elles, les chances de réinsertion des personnes détenues.
Après le Louvre et le palais de la Porte-Dorée, le syndicat Sud porte plainte pour prêt de main-d’œuvre illicite contre deux nouveaux établissements et contre les agences qui assurent leurs missions d’accueil. Les salariés concernés dénoncent les désavantages de leur situation et leur précarité.
Ils assurent la distribution des audioguides au Louvre, au Mont-Saint-Michel ou à Notre-Dame de Paris. Employés par une société prestataire, ils sont en grève depuis le 10 septembre, contre la politique du gouvernement mais aussi pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail et de rémunération.