Depuis les révélations de Mediapart sur un « effet de bord » de la réforme de l’assurance-chômage, plusieurs dossiers d’allocataires pénalisés ont connu une issue favorable. Le médiateur national de Pôle emploi, qui avait alerté dès le début, est furieux contre le ministère du travail.
Au conseil des prud’hommes de Thionville, des juges représentant les employeurs ont fait état de pressions de la part de la responsable du service juridique du Medef local. Les remous locaux ont été nombreux, et un signalement a été fait. Sans suite pour le moment.
Mardi 1er février 2022, le conseil des prud’hommes de Saverne a débouté Rabah. L’ouvrier aux 161 missions d’intérim et 16 CDD chez Kronenbourg s’estime victime de discrimination à l’embauche. Son avocate annonce qu’il fera appel de la décision.
Nicolas Decayeux, qui avait repris en 2018 l’emblématique usine, a été jugé coupable de s’être octroyé un salaire de plus de 20 000 euros, alors que l’usine ne comptait aucun client. Le fiasco de cette reprise soutenue par l’État est total.
Dans la droite ligne de 40 ans de politiques d’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi, le gouvernement Macron s’est attelé à réduire « le coût du travail » des jeunes à néant. Selon nos invités, Florence Ihaddadene, maîtresse de conférences en sociologie, et Julien Vermignon, membre du Forum français de la jeunesse, cette politique aide davantage les employeurs que les jeunes travailleurs et travailleuses.
Des cortèges de travailleurs, de retraités et de lycéens ont défilé jeudi 27 janvier, jour de grève interprofessionnelle, avec le même mot d’ordre : l’augmentation générale des salaires et des pensions. Les syndicats ont recensé plus de 170 rassemblements. Reportage à Paris.
La préfecture de police de Paris a indiqué avoir entamé le démantèlement des installations présentes dans le XIXe arrondissement parisien qui accueillait les consommateurs de crack. Une évacuation qui ne s’accompagne d’aucune proposition décente.
Faut-il augmenter les salaires ou baisser le temps de travail ? Bloquer les prix ou agir sur la TVA ? Débat entre Aurélie Trouvé (pour Jean-Luc Mélenchon), Marine Tondelier (pour Yannick Jadot) et Alexandra Dublanche (pour Valérie Pécresse).
Retrouvez le dialogue organisé avec Dan Israel, Khedidja Zerouali et Ana Ferrer autour de la couverture des questions sociales à Mediapart. L’occasion de revenir sur les enquêtes, reportages et articles qui ont fait l’actualité.
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En avril 2016, Lauriane Amaglio, 23 ans, s’était pendue près d’Angers, après avoir appris que sa formation ne serait pas validée. Après des années de déni, son employeur vient d’admettre que sa mort était un accident « imputable au service ».
D’après nos informations, des recrues du groupe privé de maisons de retraite doivent, en France, se contenter de signer des CDD au motif qu’il s’agirait de remplacer des salariés en CDI. Or, dans bien des cas, ces salariés n’existeraient pas. Le groupe dément toute irrégularité, assurant qu’« il n’y a jamais eu d’emploi fictif au sein de l’entreprise ».
L’ancien responsable d’une association de chauffeurs accuse l’application Bolt d’avoir proposé un soutien financier à ses ex-amis. L’entreprise dément, tout comme celui qui est censé avoir reçu la proposition. Un épisode révélateur de la tension à l’approche des premières élections du secteur.
Les 266 salariés français de la compagnie aérienne norvégienne ont vu leur licenciement annulé par le tribunal administratif de Montreuil. Ils ne retrouveront pas pour autant leur poste, et dénoncent le laisser-faire du gouvernement face à des « patrons voyous ».
Victimes d’une mesure « illogique et injuste » liée aux confinements, des demandeurs et demandeuses d’emploi perçoivent une allocation réduite. Un « effet de bord » identifié par Pôle emploi et le ministère du travail, qui semblent enfin prendre le problème au sérieux.
Des licenciements pour des motifs dérisoires, des effectifs en constante diminution… Chargé de la propreté à la clinique du Val d’Ouest, près de Lyon, ou à l’hôpital toulousain Joseph-Ducuing, le sous-traitant Biomega Hygiène malmène ses salariés, parfois jusqu’à l’épuisement et au détriment de la qualité de ses prestations.