Dix ans après la fusion des régions, la souffrance au travail est omniprésente dans les services, surtout montpelliérains, de la collectivité dirigée par la socialiste Carole Delga. Sans toujours que la protection offerte par l’employeur soit à la hauteur.
Les effectifs de France Travail uniquement dédiés à la réinsertion des détenus s’étiolent depuis plusieurs années, au grand dam des agents spécialisés, qui craignent, à terme, de voir leurs missions disparaître. Et avec elles, les chances de réinsertion des personnes détenues.
Après le Louvre et le palais de la Porte-Dorée, le syndicat Sud porte plainte pour prêt de main-d’œuvre illicite contre deux nouveaux établissements et contre les agences qui assurent leurs missions d’accueil. Les salariés concernés dénoncent les désavantages de leur situation et leur précarité.
Ils assurent la distribution des audioguides au Louvre, au Mont-Saint-Michel ou à Notre-Dame de Paris. Employés par une société prestataire, ils sont en grève depuis le 10 septembre, contre la politique du gouvernement mais aussi pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail et de rémunération.
Le jeune ouvrier est décédé en juillet dans un dramatique accident du travail. En mai et juin, trois jeunes mineurs avaient été tués dans d’autres accidents. Les moins de 25 ans sont particulièrement vulnérables au travail, en raison de la précarité des postes qu’ils occupent souvent.
Le géant de l’acier a annoncé jusqu’à 200 suppressions d’emplois sur ses deux sites dunkerquois, suscitant l’inquiétude des salariés face à une logique de rentabilité à tout prix. Sur le littoral dépendant de l’industrie, on le répète : si le géant chute, c’est toute la région qui souffre.
Dans son dernier livre, « Un taylorisme augmenté », le sociologue Juan Sebastián Carbonell décrit l’intelligence artificielle comme un moyen de contrôle renforcé sur un travail dégradé. Et appelle à une lutte sociale centrée sur la question technologique.
Mediapart a réuni les témoignages de plusieurs militants syndicaux accusant l’enseigne de bricolage de vouloir les faire partir par tous les moyens. De son côté, l’entreprise assure « avoir pris les mesures nécessaires » pour faire cesser ces pratiques.
Conditions de travail précaires et dangereuses, heures supplémentaires non payées et exploitation : le quotidien des salariés produisant de la bière de manière artisanale est parfois aux antipodes des valeurs véhiculées par le secteur et de la bonne image dont il jouit.
Rendu en février aux représentants du personnel de la « maison confédérale », le document alerte sur une surcharge de travail et signale de nombreux conflits. L’administrateur Laurent Brun assure que la situation s’est apaisée et annonce plusieurs mesures, dont une formation au management pour les encadrants.
Le Relais, acteur majeur de la collecte textile en France, est en crise depuis plusieurs mois. Face à l’augmentation de vêtements donnés, l’entreprise d’insertion assure n’avoir plus les moyens de remplir sa mission. À Saint-Hilaire-lez-Cambrai, les salariés s’inquiètent pour leur avenir.
Depuis le 10 juillet, dix des douze agents de Paris adresse sont en grève. Ils réclament des locaux dignes pour accueillir les plus précaires et une prime mensuelle de 140 euros. S’ils ont déjà obtenu le déménagement du service, les revendications salariales n’ont pas été satisfaites.
Une plainte pour harcèlement sexuel a été déposée par une ex-syndicaliste contre un collègue, et le Défenseur des droits a épinglé le syndicat et l’entreprise publique. Il y a quelques mois, Mediapart avait révélé un premier dossier similaire, touchant le même syndicat sur la même période.
À la tête de 33 salles d’escalade en France, la société est en forte expansion. Au prix d’une recherche permanente d’économies, de conditions de travail difficiles pour les salariés, suscitant des interrogations sur la sécurité des travailleurs et des clients.
Depuis janvier, treize agents se sont ôtés la vie et huit autres ont tenté de le faire. Les faits se sont déroulés sur le lieu de travail à quatre reprises. Les syndicats s’interrogent sur le lien avec les suppressions de postes qui ont fait disparaître 25 % des effectifs depuis 2008.
Depuis le mois de mars 2025, la Bibliothèque publique d’information s’est installée dans l’Est parisien, le temps des travaux de rénovation du centre national d’art et de culture. Ce déménagement a renforcé une crise sociale déjà profonde.