Syndicaliste chevronné, militant de Révolution permanente et sujet d’un documentaire, le salarié du groupe InVivo a fait condamner son employeur à lui payer un demi-million d’euros. Dans une Moselle dominée par l’extrême droite, il cherche à repolitiser le rapport au travail des ouvriers.
En trois ans, sans tambour ni trompette, l’opérateur internet et de téléphonie mobile fondé par Xavier Niel a fait chuter de 20 % le nombre de salariés de ses trois grands centres. Il mise désormais tout sur ses mini-unités Free Proxi, qui emploient déjà 2 000 personnes partout en France.
Le fonds d’investissement américain qui a racheté il y a un an la branche française de la banque HSBC va réduire sa masse salariale de manière radicale. Le 4 décembre, il a annoncé le projet de se séparer de 1 410 salariés et de 84 agences. C’est l’un des plus grands plans de licenciements en cours dans le pays.
Dans une ville où le travail se fait rare, le centre communal d’action sociale fait vivre depuis près de vingt ans des dispositifs destinés à mieux armer les plus précaires pour faire face au monde du travail. « Une goutte d’eau » bénéficiant chaque année à plusieurs dizaines de personnes.
Les salaires n’étaient plus payés depuis trois mois. Artisan Studios, dix-sept salariés, a fini par demander au tribunal de commerce de le placer en redressement judiciaire. Non sans avoir tenté de masquer la gravité de la situation par tous les moyens, jusqu’à licencier une salariée qui avait alerté.
Depuis le 7 novembre, les conducteurs de bus de Cergy-Pontoise et Conflans-Sainte-Honorine sont en grève contre les conditions de travail imposées par Francilité Seine-et-Oise, filiale de Lacroix & Savac. Il y a quelques jours, un des élus du personnel engagés dans la grève s’est suicidé.
Auchan, Leroy Merlin, Chaussexpo... À l’occasion de la journée de mobilisation contre la vague de suppressions d’emplois, Mediapart dresse le portrait de syndicalistes du Nord qui se battent contre les licenciements dans ce secteur particulièrement malmené.
La société spécialisée dans les réseaux d’eau, cédée début 2024 par Veolia, ne cesse de multiplier les démarches contre son délégué syndical CGT. Après avoir tenté de le licencier trois fois et avoir été condamnée pour discrimination syndicale, l’entreprise remet en cause son mandat en justice.
Dans des vidéos et des messages auxquels Mediapart a eu accès, des membres du syndicat dévoilent les méthodes qui les ont aidés à remporter les élections professionnelles de 2023 dans une filiale de l’entreprise de matériel ferroviaire TSO.
En sept ans, l’inspection du travail a transmis à la justice 7 500 dossiers comprenant une infraction à la sécurité de la part d’une entreprise, selon des chiffres obtenus par Mediapart. Moins d’un tiers ont fait avec certitude l’objet d’une réponse pénale. Et dans 65 % des cas, on ignore les débouchés des signalements.
Depuis un mois, les agents de ménage de Sciences Po-Grenoble ne sont plus en contrat direct avec l’établissement mais avec un géant de la sous-traitance, Atalian. Salaires versés en retard, sous-effectif, suppression de semaines de congés… Les salariés constatent déjà une dégradation de leurs conditions de travail.
Le Morbihan affiche de meilleurs chiffres du chômage que d’autres départements français, mais pour encore combien de temps ? Derrière la fermeture de l’usine Michelin de Vannes, une myriade d’emplois sont menacés ou supprimés dans le département.
Dans un contexte d’austérité budgétaire et de lutte contre la fraude, la suppression de l’aide individuelle régionale vers l’emploi (Aire), qui devrait être entérinée le 26 novembre, s’inscrit dans le recentrage de la formation vers la seule réponse aux besoins de main-d’œuvre des entreprises.
Plusieurs centaines de salariés, militants syndicaux et habitants du quartier populaire de la Croix-de-Neyrat, à Clermont-Ferrand, ont pris possession pour quelques heures, vendredi, d’un hypermarché promis à la fermeture par le groupe Auchan. Leur message : non aux licenciements.
Connue pour son jeu « Life is Strange », l’entreprise a annoncé la suppression de 20 % de ses effectifs. Les salariés étaient en grève le 8 novembre pour dénoncer le plan social, qui pourrait selon eux mettre en danger l’avenir même du studio.
En septembre, deux gaziers syndiqués passaient devant les prud’hommes pour demander leur réintégration, estimant avoir été discriminés. La justice a tranché en leur faveur, GRDF est condamné à les réintégrer. De son côté, l’employeur multiplie les démarches pour faire tomber cette décision.