Le groupe Rioland s’est installé en 2022 à La Souterraine. Il y emploie aujourd’hui 150 salariés, qui fabriquent des produits pour la célèbre marque de luxe. Une aubaine pour le territoire. Mais depuis quelques mois, le dialogue entre direction et syndicat vire à l’affrontement.
Mediapart révèle que le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné l’entreprise de propreté à 50 000 euros d’amende après la mort d’un salarié en 2019, écrasé par un chariot élévateur. La société avait plaidé la relaxe, rejetant violemment la responsabilité sur le défunt.
Malgré les bons résultats du groupe et de nouvelles commandes de satellites, Thales Alenia Space maintient son plan de réduction des postes et refuse la moindre augmentation de salaire. Les syndicats ont lancé une mobilisation il y a plus de deux mois. L’inspection du travail surveille.
Management brutal, insultes, mise en danger, mais aussi mélange entre les sphères (et les dépenses) personnelle et professionnelle… L’un des directeurs artistiques et designers français les plus en vue du moment fait vivre un enfer à ses salariés. Auprès de Mediapart, il assume à demi-mot.
Après cinq jours, les 77 grévistes ont mis fin à leur mouvement. Salariés de la société Atalian, dont le contrat prend fin le 31 mars, ils ont obtenu le paiement d’un treizième mois et la garantie que l’accord serait respecté en cas de changement de prestataire.
L’emblématique usine chimique de Rouen, théâtre d’un gigantesque incendie en 2019, prépare le licenciement de 169 salariés. Les responsables syndicaux soulignent les dizaines de millions d’euros de bénéfices engrangés l’an dernier, et redoutent un démantèlement total.
À Sciences Po Paris, 77 agents d’entretien salariés par le prestataire Atalian viennent d’entamer une grève illimitée. Ils dénoncent des conditions de travail proches « de l’esclavage » depuis la suppression de 700 heures de ménage en 2023.
Encore une entreprise qui affiche d’importants bénéfices, sans augmenter significativement les rémunérations. Mercredi 26 février, les salariés du logisticien ont manifesté devant leur entrepôt, à Gennevilliers, pour faire entendre leurs revendications.
Alors que le métier d’esthéticienne est déjà pénible physiquement et psychologiquement, les employées de la franchise sont soumises à des pressions supplémentaires découlant des objectifs d’efficacité et de rentabilité de l’enseigne.
L’association a fermé son dernier point d’accueil dans la capitale. Plusieurs licenciements sont en cours, alors que l’ambiance de travail est déjà dégradée, avec des dizaines de départs depuis 2019. Une plainte pour harcèlement a été déposée et l’inspection du travail est alertée.
L’entreprise spécialisée dans l’emballage de produits alimentaires est largement bénéficiaire. Elle a pourtant annoncé fin janvier la liquidation de son usine dijonnaise, la production étant envoyée dans d’autres pays européens.
Les « accompagnateurs », ces pianistes qui animent les cours et auditions des deux conservatoires de musique de Paris et de Lyon, sont en grève depuis neuf jours. Ils manifestaient mercredi pour une valorisation moins humiliante de leurs salaires, parfois inchangés depuis 2009.
La justice prud’homale a condamné par cinq fois des sous-traitants de l’exploitant de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry pour des licenciements « sans cause réelle et sérieuse ». Point commun entre ces affaires : l’usage par la filiale Vinci Airports d’images de vidéosurveillance.
Une poignée d’heures après l’adoption définitive du budget, le ministre de l’économie Éric Lombard a annoncé une suspension en catastrophe de la mesure qui prévoyait d’assujettir à la TVA les petites entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 25 000 euros annuel. Un coup très rude qui menaçait la survie de centaines de milliers de micro-entreprises.
Au pied des tours de la Défense, de grands drapeaux syndicaux ont virevolté mardi 4 février. Les salariés de CCF, ex-HSBC, ont débrayé partout en France. En décembre dernier, la direction a annoncé un plan de licenciements sans précédent : 42 % des salariés devraient être licenciés dans l’année.
Un salarié de la Banque de France a mis fin à ses jours en novembre. C’est le quatrième suicide en deux ans dans l’institution, et le troisième au sein de la même direction. L’entreprise tente de bloquer une expertise demandée par les élus du personnel, qui dénoncent un profond déni.