Un signalement de l’inspection du travail après trois actes suicidaires de facteurs, en 2017 et 2018 dans le Rhône, a conduit le parquet de Lyon à ouvrir une enquête. L’entreprise aurait sous-évalué l’impact de réorganisations récurrentes sur l’état de santé de ses salariés.
Retards de salaire, impossibilité de toucher le chômage et de signer un nouveau contrat de travail… L’effondrement de l’entreprise de distribution de prospectus entraîne des difficultés sans fin pour ses ex-employés. « Une boucherie sociale et humaine », estiment les syndicats.
Des salariés du CMSEA, importante association mosellane chargée d’héberger et d’encadrer des mineurs, accusent leurs responsables d’avoir mis en place une double activité, au mépris de la loi et de la sécurité des enfants. Une jeune fille accompagnée par l’une de leurs structures est morte en 2023.
Lancé en 2022, le contrat d’engagement jeune est en forte baisse de régime, en raison d’économies budgétaires. Les missions locales doivent désormais opérer un tri entre les jeunes en difficulté, déjà percutés par d’autres réductions financières drastiques depuis le printemps.
Le géant américain Mattel soigne ses slogans féministes. Mais dans une usine chinoise de la firme, c’est un tout autre récit : celui d’un quotidien où les ouvrières vivent en insécurité chronique. La firme annonce ouvrir une enquête indépendante.
L’équipementier automobile français est un habitué des plans de licenciements. Cette fois-ci, le groupe français annonce la mise en vente de trois sites. Si aucun repreneur ne se fait connaître, c’est plus de mille emplois qui sont menacés. Les salariés se préparent à une longue grève.
Dans la chasse aux économies, les indemnités journalières des arrêts maladie sont visées. Pourtant, leur hausse ces dernières années s’explique surtout par l’augmentation des salaires et le vieillissement de la population en activité.
L’inspection du travail enquête sur le recours excessif aux CDD au forfait jours mis en place par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques pour ses salariés. De son côté, la CGT menace de lancer une procédure pour travail dissimulé.
Du fait de leur précarité, les salariés intérimaires sont deux fois plus exposés aux accidents du travail. Le combat pour protéger leur santé et leur sécurité se mène notamment sur le terrain juridique. Début juillet, un décret a durci les règles pour les entreprises qui y font appel.
Trois mois après la liquidation judiciaire de leur entreprise, des salariés de MA France occupent toujours leur usine à Aulnay-sous-Bois, réclamant un reclassement. L’un d’eux a menacé de mettre fin à ses jours.
Des salariés en CDD pour les Jeux olympiques et paralympiques embauchés en « forfait jours » dénoncent un dévoiement de leur contrat avec des semaines de plus de 60 heures, sans possibilité de percevoir des heures supplémentaires. La CGT demande au comité d’organisation d’ouvrir des négociations.
Quatre élèves stagiaires de l’inspection du travail ont vu leur titularisation brutalement refusée à l’issue de leur formation. Une situation inédite perçue comme une « mise au pas » et une possible discrimination. Trois sont membres de la CGT et un quatrième est en situation de handicap.
Après plus de deux mois de grève pour une hausse de salaire et un treizième mois, les femmes de chambre de l’hôtel Radisson Blu à Marseille ont obtenu gain de cause et repris le travail. Une victoire ternie par des convocations au commissariat pour des dégradations et violences que les ex-grévistes nient avoir commises.
Arrivés par centaines dans le Limousin à partir de la fin des années 1960, les bûcherons turcs ne sont plus que quelques dizaines aujourd’hui, victimes de la mécanisation de leur profession à la faveur de la tempête de 1999, et du désintérêt des jeunes pour un métier dangereux.
Deux procédures, aux prud’hommes et au pénal, vont être lancées contre la plateforme française qui met en relation des entreprises et des indépendants dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration et du médico-social.
Depuis plusieurs mois, les licenciements se multiplient dans les salles tandis que se développe le recours à l’intérim. Avec de moins en moins de managers et des entraîneurs indépendants qui sous-louent leurs créneaux, la pression s’accentue à tous les niveaux du groupe.