Une sanction record pour le géant du commerce en ligne. Le 27 décembre dernier, la Cnil a condamné Amazon à payer une amende de 32 millions d’euros pour avoir mis en place un « système de surveillance » des salariés « excessivement intrusif ».
Les syndicats parviennent-ils à jouer un rôle de protection, voire de résistance, pour tenir tête dans les entreprises ou face au gouvernement ? Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, et François Hommeril, président de la CFE-CGC, se livrent en toute franchise dans ce deuxième volet de notre partenariat avec le magazine « Santé & travail ».
Le parquet de Lille a lancé une procédure après des plaintes déposées par des compagnons de deux communautés : celles de Saint-André-lez-Lille et, comme le révèle Mediapart, de Nieppe. En situation irrégulière, les compagnons estiment qu’Emmaüs profite de leur vulnérabilité.
Unite Here, qui représente des travailleurs du secteur aéroportuaire aux États-Unis, reproche à l’entreprise française de ne pas imposer à l’un de ses fournisseurs de Los Angeles d’entamer un dialogue avec les salariés sur place. L’instance internationale est saisie pour tenter de lui forcer la main.
Et si on parlait du travail ? Mediapart et le magazine spécialisé « Santé & travail » consacrent une série de trois émissions à cette question brûlante, bien que passant trop souvent sous les radars médiatiques. Dans le premier épisode, nous dressons le constat d’un travail abîmé et intensifié.
En avril, l’entreprise publique a été condamnée en appel pour son traitement d’une agente qui avait dénoncé le harcèlement sexuel d’un supérieur. La salariée a depuis monté une association pour soutenir les victimes, qu’elle estime nombreuses. Les tensions sont réelles chez SNCF Réseau.
« L’Usine, le Bon, la Brute et le Truand » sort au cinéma mercredi 3 janvier. La réalisatrice Marianne Lère-Laffitte y suit un détonnant trio d’élus du personnel qui tentent tout pour faire redémarrer la papeterie Chapelle Darblay, la seule usine de papier journal recyclé de France, devenue un symbole du combat pour la réindustrialisation.
La champignonnière de Ternay (Loir-et-Cher), qui employait 58 femmes, vient de fermer. Les ouvrières du secteur, âgées ou immigrées, décrivent un métier ingrat, loin de l’image d’Épinal de petites entreprises familiales valorisant le sens de l’effort.
À la Maison des livreurs, inaugurée en février, Médecins du monde organise chaque semaine des consultations médicales très appréciées. S’intéresser à la santé des forçats de la pédale revient à mettre en lumière la précarité extrême qu’ils subissent, au travail et dans leur vie quotidienne.
Si la transition vers la voiture électrique ne déclenche pas pour l’heure de plans massifs de licenciements chez Renault ou Stellantis, leurs personnels s’inquiètent des conditions de travail qui se dégradent, et d’être transférés dans des filiales ou des joint-ventures.
Les mécaniciens de la célèbre marque automobile américaine sont en grève depuis près de deux mois. L’entreprise d’Elon Musk refuse de signer une convention collective, qui est pourtant le pilier du droit du travail dans le royaume. Des « grèves de solidarité » paralysent peu à peu l’activité de Tesla sur place.
Dans la capitale, le secteur de la restauration repose grandement sur la main-d’œuvre venue du Sri Lanka. Pour ces exilés qui ont fui les persécutions du gouvernement cinghalais, l’épuisement dans les cuisines est souvent la condition pour obtenir le droit de rester en France.
Au beau milieu d’un texte répressif anti-immigration, plusieurs dispositions permettraient la régularisation de travailleurs sans papiers. Mais le secteur de la livraison, qui représente pourtant une bonne partie d'entre eux, en est exclu.
Une récente initiative locale remet en lumière l’idée d’une alliance de la CGT, de la FSU et de Solidaires. Une idée en débat depuis des années, mais face à la montée rapide de l’extrême droite, la CGT et la FSU annoncent à Mediapart le début d’un « travail en commun ».
Les élus FO et Unsa ont attribué à une association extérieure les 21,5 millions d’euros que leur confie l’entreprise pour financer les loisirs et les chèques-cadeaux des 26 000 salariés du réseau de bus. La CGT, qui craint que l’argent ne s’évapore, a gagné une première manche judiciaire.
Depuis presque un mois, les petites mains de la fiction audiovisuelle multiplient les débrayages pour réclamer une revalorisation de 20 % de leurs salaires. Un mouvement inédit, dans un secteur où les rémunérations stagnent depuis bientôt vingt ans.