Gérant une centaine d’établissements et plus de 2 000 salariés dans cinq départements, la fondation, qui accueille des personnes en situation de handicap, fait face à des accusations sur sa gestion du personnel après les suicides de deux salariés, en 2020 et 2023, reconnus comme accidents du travail.
Depuis plus d’un mois, les étudiants de Sciences Po-Grenoble bloquent régulièrement l’établissement pour dénoncer le projet d’externalisation du service d’entretien. De leur côté, les agents concernés refusent le projet. Tous s’inquiètent de la répression du mouvement par la direction.
La Croix-Rouge, Action contre la faim ou le WWF sous-traitent le démarchage de donateurs à l’entreprise Tawkr, censé faire travailler des indépendants. Mais le contrôle étroit de leurs journées de travail, pour des rémunérations faibles, fait craindre une « ubérisation de la collecte ».
En Île-de-France, la plateforme qui traite les demandes d’aide individuelle régionale vers l’emploi (Aire) est suspendue depuis le 9 janvier, officiellement en raison de fraudes. Une réorientation des aides pourrait être décidée le 28 mars. L’avenir de certains organismes de formation est en jeu.
Ce 19 mars, tous les syndicats de la fonction publique appellent à la mobilisation pour arracher au gouvernement une hausse des rémunérations. Mediapart donne la parole à des agents qui racontent leurs faibles salaires, leurs galères quotidiennes et leur envie de lutter.
Le président du Parti socialiste belge interroge la manière dont la droite a dérobé la « valeur travail » à la gauche et appelle son camp politique à s’emparer pleinement de ce thème, à moins de trois mois des élections européennes. Il regrette aussi les divisions sur l’Ukraine ou la guerre à Gaza.
Le géant de l’automobile est convoqué le 20 mars au tribunal correctionnel du Havre parce qu’il a employé trop d’intérimaires, au-delà des règles légales, dans son usine de Sandouville entre 2014 et 2018.
Malgré l’opposition franche de la France, l’Union européenne adoptera d’ici quelques semaines une directive pensée pour mettre un coup d’arrêt à la précarité des travailleurs des plateformes numériques. Deux ans de bataille âpre et une défaite nette pour Emmanuel Macron.
Les salariés qui utilisent leur CPF devront bientôt payer une partie de leur formation. Si le montant de ce « reste à charge » n’est toujours pas officiel, l’exécutif est décidé à glaner des économies pour sa cure d’austérité, quitte à renier sa propre réforme de la formation professionnelle.
Au cœur de l’été 2023, six permanents du parti Les Républicains ont été priés de faire leurs cartons. Toutes et tous âgés de plus de 50 ans, les salariés contestent leur licenciement économique en justice.
Jean-Michel Remande, médiatique délégué syndical CGT de la Samaritaine, a été convoqué par sa direction ce mercredi 28 février. Le magasin LVMH lui reproche d’avoir contourné la réglementation du site de vente privée réservé aux salariés du groupe, lui y voit une cabale antisyndicale.
La grève des salariés de la tour Eiffel a duré six jours, et restera symbolique : ils ont perdu près d’une semaine de salaire, non pas pour son augmentation ou leurs conditions de travail, mais pour que le monument soit mieux traité par son propriétaire, la ville de Paris.
L’Inspection générale de l’administration dresse un constat préoccupant sur le volontariat des pompiers français, sursollicités, en particulier dans une vingtaine de départements. En parallèle, un rapport du Conseil de l’Europe établit que la France viole la Charte sociale européenne.
L’approvisionnement des boutiques de toute l’Europe et les expéditions des commandes en ligne sont bloqués depuis lundi par un mouvement social dans le centre logistique de la marque au crocodile. Les salariés mobilisés pour leur salaire dénoncent aussi le « mépris » de la direction.
En décembre dernier, la CGT a remporté les élections du personnel au sein d’une société de transports, Antoni Voyages, avec une liste paritaire. La CFDT du Bas-Rhin a contesté l’élection, en raison d’un « sexe surreprésenté », à savoir les femmes. Le tribunal lui a donné raison.
Si le géant français du jeu vidéo est mondialement connu pour le succès de ses titres phares, sa politique salariale n’est pas à la hauteur des espérances de ses salariés. C’est pourquoi ils se mettent en grève ce mercredi, créant l’unité au sein d’un groupe éparpillé dans toute la France.