Les mécaniciens de la célèbre marque automobile américaine sont en grève depuis près de deux mois. L’entreprise d’Elon Musk refuse de signer une convention collective, qui est pourtant le pilier du droit du travail dans le royaume. Des « grèves de solidarité » paralysent peu à peu l’activité de Tesla sur place.
Dans la capitale, le secteur de la restauration repose grandement sur la main-d’œuvre venue du Sri Lanka. Pour ces exilés qui ont fui les persécutions du gouvernement cinghalais, l’épuisement dans les cuisines est souvent la condition pour obtenir le droit de rester en France.
Au beau milieu d’un texte répressif anti-immigration, plusieurs dispositions permettraient la régularisation de travailleurs sans papiers. Mais le secteur de la livraison, qui représente pourtant une bonne partie d'entre eux, en est exclu.
Une récente initiative locale remet en lumière l’idée d’une alliance de la CGT, de la FSU et de Solidaires. Une idée en débat depuis des années, mais face à la montée rapide de l’extrême droite, la CGT et la FSU annoncent à Mediapart le début d’un « travail en commun ».
Les élus FO et Unsa ont attribué à une association extérieure les 21,5 millions d’euros que leur confie l’entreprise pour financer les loisirs et les chèques-cadeaux des 26 000 salariés du réseau de bus. La CGT, qui craint que l’argent ne s’évapore, a gagné une première manche judiciaire.
Depuis presque un mois, les petites mains de la fiction audiovisuelle multiplient les débrayages pour réclamer une revalorisation de 20 % de leurs salaires. Un mouvement inédit, dans un secteur où les rémunérations stagnent depuis bientôt vingt ans.
Le tribunal judiciaire de Paris a partiellement condamné l’entreprise publique le 5 décembre pour ne pas avoir assez détaillé son plan de prévention, imposé par la loi en 2017. Les conditions de travail des sous-traitants sont à nouveau mises en lumière.
Le syndicat a déposé plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui », pour dénoncer le manque de précautions prises face au risque d’intoxication des sapeurs pompiers lors de leurs interventions. Une tentative de briser « l’omerta » sur la question, mais aussi de changer toute une culture professionnelle.
Quatre anciennes salariées d’une crèche People & Baby, licenciées après une grève, viennent d’obtenir gain de cause devant la Cour de cassation, qui les reconnaît victimes de discrimination syndicale. Une réhabilitation pour ces femmes, accusées à tort de manquements à la sécurité des enfants.
Mediapart révèle que la direction du grand magasin parisien, fleuron de LVMH, a installé fin août dans ses réserves des caméras espion camouflées en détecteurs de fumée. Des centaines de vidéos clandestines ont été tournées. Interrogée, l’entreprise dément fermement des « accusations graves » et « fausses ». Mais des films montrent son implication.
Le problème de la contamination de l’air dans les avions de ligne, qui peut rendre gravement malades des personnels navigants, est connu depuis des décennies. Mais les compagnies aériennes minorent toujours les risques pour la santé et la sécurité.
En moins de quinze ans, Funecap s’est emparé de 15 % du marché. Des salariés témoignent d’un malaise social au sein de l’entreprise, que les problèmes plus larges du secteur et la difficulté du métier accentuent. La direction réfute tout problème structurel propre à son organisation.
Derrière l’aura du géant de la voiture électrique et celle de son patron, Elon Musk, se cachent des conditions de travail toxiques à Nantes comme dans beaucoup d’autres sites français. Certains salariés ont accepté de briser le silence pour notre partenaire Mediacités.
Le texte redéfinit le droit du travail et limite le contrôle de l’inspection du travail sur les employeurs. Décidé sans consultation, il provoque la fureur des salariés. Les syndicats dénoncent une « nouvelle ubérisation » de l’aviation.
Jeudi s’ouvre devant les prud’hommes de Toulon la première partie d’une procédure qui rassemble 46 salariés ou ex-salariés d’une filiale du géant des ordures. Le groupe est accusé d’avoir couvert pendant des années le management ultra-violent du responsable d’une de ses exploitations.
Après des années de bataille, dix salariées du groupe STMicroelectronics ont fait reconnaître, par la cour d’appel de Grenoble, la discrimination sexuelle dont elles faisaient l’objet dans leurs évolutions de carrière et de salaire. L’employeur devra leur verser plus de 800 000 euros de dommages-intérêts.