Substances toxiques, chaleur, rayonnements ionisants… De nombreux types d’expositions professionnelles peuvent altérer le processus de reproduction. Malgré les alertes, le sujet reste ignoré. Par les hommes et les femmes concernées, mais aussi par la recherche et la prévention.
Les visiteurs trouvent souvent porte close quand ils se rendent à « Beaubourg ». En cause, des employés plongés dans l’incertitude par la fermeture du lieu pendant cinq ans, un modèle social qui paraît menacé et un management qualifié de brutal. Laurent Le Bon, à la tête du centre, est contesté.
Des émanations contaminent souvent l’air des cabines d’avion. Un phénomène connu, mais dont l’impact sanitaire est contesté par les compagnies aériennes. Des pilotes licenciés pour inaptitude ont réussi à faire reconnaître le lien de causalité entre leur maladie et l’air pollué.
Driss affirme avoir travaillé plus de trois ans pour le chef Alexandre Neveu et avoir été payé en tout et pour tout seulement 4 000 euros. S’il a été condamné aux prud’hommes et a d’abord reconnu les faits, il les conteste aujourd’hui.
La loi « plein emploi », qui met en place 15 heures de bénévolat par semaine pour les allocataires du RSA, vient d’être adoptée en commission mixte paritaire. En Alsace, un dispositif analogue a été mis en œuvre dès 2016, sans caractère obligatoire. Les acteurs locaux dressent un bilan contrasté de la mesure.
Depuis le 3 octobre, les 178 salariés de la filiale de l’équipementier automobile allemand ZF se relaient nuit et jour dans l’usine, promise à la liquidation. Ils se battent pour de meilleures conditions de départ, mais aussi pour leur dignité.
Une trentaine de volontaires en service civique assurant des missions dans les terres antarctiques et subantarctiques ont mis en demeure l’Institut polaire français Paul-Émile-Victor. S’estimant insuffisamment rémunérés, ils envisagent une plainte au pénal pour « travail dissimulé ».
L’entreprise, qui met en relation des Ehpad avec des aides-soignantes au statut d’auto-entrepreneuse, est ciblée par l’inspection du travail. Alors qu’elle a reçu plus de 450 000 euros d’argent public, elle est soupçonnée de « travail dissimulé ». Et d’avoir évité de payer des millions d’euros de cotisations.
L’usine de l’équipementier automobile Marelli dans l’Orne doit fermer ses portes début 2024, pour être délocalisée en Slovaquie. Dans un département sinistré en matière d’emploi industriel, les syndicats n’espèrent même plus un repreneur.
Mardi matin, des travailleurs et leurs soutiens ont décidé de bloquer le chantier de l’Arena, porte de la Chapelle, à Paris, pour dénoncer leur situation. Des discussions menées dans l’après-midi entre la Ville de Paris, Bouygues et les entreprises sous-traitantes ont abouti sur un accord. « Ç’a été musclé, mais on a gagné. »
Le 13 octobre, la branche française d’Uber était assignée devant le tribunal de commerce de Paris par 2 500 chauffeurs de taxi l’accusant de « concurrence déloyale ». Ces derniers réclament près de 456 millions d’euros de réparation et l’obligation pour Uber de salarier ses chauffeurs.
Dans un contexte national et international qui interroge sur la pertinence de maintenir ce rendez-vous annoncé fin août par Emmanuel Macron, les syndicats et le patronat se retrouvent ce lundi sous la houlette d’Élisabeth Borne pour discuter des bas salaires.
Les huit organisations appellent vendredi à la première journée de mobilisation depuis la fin de la bataille sur les retraites. De la tête à la base, cette unité inédite est considérée comme un acquis à valoriser, mais qui ne doit pas masquer les faiblesses du mouvement social.
Un travailleur de 25 ans est mort mercredi dans le sous-sol du magasin de la Madeleine à Paris. Depuis plusieurs jours, salariés et syndicats alertaient sur les risques de la nouvelle organisation de réception des marchandises. Le parquet a ouvert une enquête pour « homicide involontaire ».
Une simple opération de maintenance a failli coûter la vie à un ancien salarié d’Enedis. Il tente de faire reconnaître en justice la faute inexcusable de son employeur. Selon l’inspection du travail, huit autres accidents graves ont touché des salariés ou des prestataires de l’entreprise entre 2015 et 2017.
Une vingtaine d’assistantes administratives employées par un sous-traitant, parfois pendant 35 ans, demandaient que la justice reconnaisse qu’EDF était leur véritable employeur. La cour d’appel de Paris a décidé que l’entreprise « a commis une faute civile », qui vaut réparation : 30 000 euros à verser à la CGT.