Une vingtaine d’assistantes administratives employées par un sous-traitant, parfois pendant 35 ans, demandaient que la justice reconnaisse qu’EDF était leur véritable employeur. La cour d’appel de Paris a décidé que l’entreprise « a commis une faute civile », qui vaut réparation : 30 000 euros à verser à la CGT.
L’examen à l’Assemblée nationale de la réforme du revenu de solidarité active s’est conclu dans l’indifférence générale. Loin d’une politique ambitieuse de retour à l’emploi, elle conduira à des radiations massives, dénonce le député de La France insoumise Hadrien Clouet.
Trois organisations syndicales de cheminots protestent ce mardi contre le « démantèlement de Fret SNCF » à l’œuvre. Menacé par une enquête de la Commission européenne, le gouvernement propose un groupe raboté, et toujours plus de concurrence.
Inscription automatique au chômage, activités obligatoires et transformation du service public de l’emploi figurent parmi les mesures phares du projet de loi « pour le plein emploi », qui arrive lundi à l’Assemblée. La droite est en embuscade pour durcir le texte.
Le 20 juillet, les 178 salariés américains de l’entreprise derrière la célèbre application de dating gay annonçaient former un syndicat. Début septembre, 82 d’entre eux étaient amenés à quitter l’entreprise. Grindr évoque une réorganisation de son mode de travail, mais les personnes concernées dénoncent une purge antisyndicale.
Plus de mille salariés de Getir, l’entreprise qui promettait de livrer les courses en un quart d’heure et qui a été liquidée en juillet, attendent toujours les documents leur permettant de toucher des allocations-chômage. Pour tout le secteur, le mirage économique s’est évanoui en quelques mois.
En s’appuyant sur une loi de 2017, le syndicat Sud PTT a envoyé les responsables de La Poste devant les tribunaux pour avoir fermé les yeux sur les atteintes au droit du travail dans ses filiales et chez ses sous-traitants. Les premières victimes : des travailleurs sans papiers.
Le patronat propose 2,4 % d’augmentation, les syndicats en réclament le double. À Montpellier, des agentes d’entretien du CHU, employées du groupe Onet, sont déjà en grève. Elles se battent pour leurs salaires et de meilleures conditions de travail.
L’entreprise Onclusive (ex-Kantar) va réduire de moitié ses équipes chargées de la veille médiatique, officiellement pour les remplacer par des ordinateurs. Client majeur, le gouvernement annonce à Mediapart qu’il « interrogera l’entreprise sur les garanties qu’elle entend fournir pour maintenir le niveau » de ses services.
Un quart des apprentis sont exposés à un produit cancérogène dans leur entreprise, et ils sont 90 % dans certaines filières : carrosserie, rénovation des bâtiments, esthétique, coiffure... Alors que le gouvernement a fait de l’alternance une priorité, la prévention n’est souvent pas au rendez-vous.
À Montesson dans les Yvelines, les conducteurs de bus sont en grève depuis plusieurs jours et dénoncent leurs mauvaises conditions de travail depuis le rachat du dépôt par Keolis en 2022. Aussi, ils demandent à recevoir de nouveau leurs primes de participation et d’intéressement.
La Cour de cassation et la cour d’appel de Versailles viennent de juger que l’application d’un article du Code du travail est illégale : celui-ci interdit aux salariés en arrêt maladie d’acquérir des congés pour l’année suivante, ce qui est contraire au droit européen.
Insultes sexistes, brimades, dossiers qui volent, menaces physiques : plusieurs salariées décrivent un quotidien insupportable au sein de l’étude de l’huissier Thierry Léger, à Rouen. Il doit être jugé le 14 septembre pour des faits supposés de harcèlement moral.
En déplacement au ministère de l’industrie, mardi 5 septembre, la délégation syndicale CGT de Clestra, spécialiste des cloisons de bureau, n’a pas obtenu satisfaction quant au maintien des emplois dans son usine du Bas-Rhin. La grève entre dans son troisième mois.
La série de Nawell Madani diffusée sur Netflix en avril 2023 a enregistré des records d’audience. Bien loin des paillettes, une quinzaine des techniciens ont raconté à Mediapart l’enfer du décor : propos homophobes, tension permanente et mise en danger des salariés.
En grève depuis le 3 juillet, les ouvriers de l’entreprise de cloisons de bureaux dénoncent la gestion autoritaire et opaque de leur nouveau propriétaire. Enquête sur les méthodes agressives du groupe Jestia et sa stratégie du conflit.