En s’appuyant sur une loi de 2017, le syndicat Sud PTT a envoyé les responsables de La Poste devant les tribunaux pour avoir fermé les yeux sur les atteintes au droit du travail dans ses filiales et chez ses sous-traitants. Les premières victimes : des travailleurs sans papiers.
Le patronat propose 2,4 % d’augmentation, les syndicats en réclament le double. À Montpellier, des agentes d’entretien du CHU, employées du groupe Onet, sont déjà en grève. Elles se battent pour leurs salaires et de meilleures conditions de travail.
L’entreprise Onclusive (ex-Kantar) va réduire de moitié ses équipes chargées de la veille médiatique, officiellement pour les remplacer par des ordinateurs. Client majeur, le gouvernement annonce à Mediapart qu’il « interrogera l’entreprise sur les garanties qu’elle entend fournir pour maintenir le niveau » de ses services.
Un quart des apprentis sont exposés à un produit cancérogène dans leur entreprise, et ils sont 90 % dans certaines filières : carrosserie, rénovation des bâtiments, esthétique, coiffure... Alors que le gouvernement a fait de l’alternance une priorité, la prévention n’est souvent pas au rendez-vous.
À Montesson dans les Yvelines, les conducteurs de bus sont en grève depuis plusieurs jours et dénoncent leurs mauvaises conditions de travail depuis le rachat du dépôt par Keolis en 2022. Aussi, ils demandent à recevoir de nouveau leurs primes de participation et d’intéressement.
La Cour de cassation et la cour d’appel de Versailles viennent de juger que l’application d’un article du Code du travail est illégale : celui-ci interdit aux salariés en arrêt maladie d’acquérir des congés pour l’année suivante, ce qui est contraire au droit européen.
Insultes sexistes, brimades, dossiers qui volent, menaces physiques : plusieurs salariées décrivent un quotidien insupportable au sein de l’étude de l’huissier Thierry Léger, à Rouen. Il doit être jugé le 14 septembre pour des faits supposés de harcèlement moral.
En déplacement au ministère de l’industrie, mardi 5 septembre, la délégation syndicale CGT de Clestra, spécialiste des cloisons de bureau, n’a pas obtenu satisfaction quant au maintien des emplois dans son usine du Bas-Rhin. La grève entre dans son troisième mois.
La série de Nawell Madani diffusée sur Netflix en avril 2023 a enregistré des records d’audience. Bien loin des paillettes, une quinzaine des techniciens ont raconté à Mediapart l’enfer du décor : propos homophobes, tension permanente et mise en danger des salariés.
En grève depuis le 3 juillet, les ouvriers de l’entreprise de cloisons de bureaux dénoncent la gestion autoritaire et opaque de leur nouveau propriétaire. Enquête sur les méthodes agressives du groupe Jestia et sa stratégie du conflit.
Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, les épisodes de canicule se suivent et se ressemblent. D’été en été, les étanchéistes, les maçons ou les grutiers subissent les affres des fortes chaleurs sans protection du Code du travail.
Cet été, Bercy a lancé la chasse aux arrêts maladie dits « de complaisance ». Selon Alain Vilbrod, sociologue breton spécialisé dans la santé, ce phénomène est infiniment plus négligeable que celui du présentéisme, qui consiste pour des salariés souffrants à aller au travail malgré leur condition.
Pôle emploi vient de lancer un appel d’offres pour faire face aux difficultés de recrutement d’agents de sécurité pour les Jeux olympiques 2024. Des prestataires privés seront chargés de dénicher cinq mille candidats à envoyer en formation. Montant du marché : 4 millions d’euros.
En grève depuis une semaine, les salariés de Laser Propreté chargés de nettoyer la gare Saint-Charles et le métro réclament le versement total des salaires dus en juin et juillet. Ils assurent par ailleurs que de « graves infractions » ont cours dans la société et envisagent un dépôt de plainte.
Pendant trois ans, la CGT a dénoncé auprès du préfet de Haute-Loire un mal-être au travail, un management problématique et des pressions sur sa représentante. Plaintes croisées, pétition, audit assassin, courriers de plus en plus virulents… L’affrontement s’achève parce que le préfet quitte son poste.
Cinq salariés du parc, dont deux délégués du personnel, ayant participé au mouvement social historique de juin, sont visés par des procédures de licenciement. Les syndicats dénoncent « des atteintes graves au droit de grève » et une tentative de « dissuader les employés de reprendre la grève en septembre ».