Travail

Chez le géant des pompes funèbres, une organisation du travail qui crée du mal-être

En moins de quinze ans, Funecap s’est emparé de 15 % du marché. Des salariés témoignent d’un malaise social au sein de l’entreprise, que les problèmes plus larges du secteur et la difficulté du métier accentuent. La direction réfute tout problème structurel propre à son organisation.

Florence Loève

« Encore hier, un nouveau porteur devait venir pour des obsèques. On l’attendait… et personne n’est arrivé. » Maxime est un employé de Funecap dans le sud-ouest de la France. C’est finalement la directrice de l’agence de pompes funèbres qui a dû porter le cercueil et « au lieu de la cérémonie traditionnelle où l’on marche avec le cercueil le long de l’allée sur une dizaine de mètres, on a garé le corbillard plus près pour n’avoir qu’à le sortir et le déposer devant le caveau ».

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