Une ancienne vendeuse du joaillier Fred, licenciée en 2018, avait porté plainte contre la filiale du géant LVMH pour des remarques racistes de la part d’une supérieure. Avant comme pendant le procès, la marque s’est révélée incapable de gérer ce racisme.
À coups de milliards, le groupe de Bernard Arnault impose ses boutiques et ses bureaux dans les secteurs les plus prestigieux de la capitale. En faisant si peu de cas du bâti existant qu’une commission municipale est allée jusqu’à fustiger « une conception avant tout publicitaire de l’architecture ».
Bernard Arnault a fait main basse sur la capitale. Au-delà des quelque 200 adresses LVMH comptabilisées par Mediapart dans la ville, la multinationale s’octroie à peu de frais des lieux symboliques, avec l’approbation de la mairie. Premier volet de notre enquête sur une razzia.
Bercy a renoncé à une procédure en justice contre le groupe de luxe, lancée en 2019 pour des soupçons de fraude fiscale. L’administration a opté pour un « partenariat fiscal ». Un cas qui met à l’épreuve la stratégie de l’État face aux grands groupes.
En moins de quinze ans, Funecap s’est emparé de 15 % du marché. Des salariés témoignent d’un malaise social au sein de l’entreprise, que les problèmes plus larges du secteur et la difficulté du métier accentuent. La direction réfute tout problème structurel propre à son organisation.
La maison phare du groupe LVMH vante son savoir-faire et la protection de l’artisanat. Mais de nombreuses maroquinières se plaignent de devoir fabriquer les fameux sacs, malles et portefeuilles monogrammés de plus en plus vite, au détriment de la qualité à laquelle elles aspirent.
Les marques de parfum aiment vanter la « durabilité » de leurs approvisionnements et leur manière de traiter les producteurs des plantes qu’elles utilisent. Une promesse contredite par la filière d’ylang-ylang, une fleur jaune des Comores sur laquelle est construit, notamment, le Chanel No 5.