Chez Vuitton : « Ils disent que c’est de l’artisanat, moi j’appelle ça de la production à la chaîne »
La maison phare du groupe LVMH vante son savoir-faire et la protection de l’artisanat. Mais de nombreuses maroquinières se plaignent de devoir fabriquer les fameux sacs, malles et portefeuilles monogrammés de plus en plus vite, au détriment de la qualité à laquelle elles aspirent.
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« Je« Je pensais que j’aurais un beau métier dans l’artisanat, que je travaillerais de belles matières : j’ai déchanté. » Claire* est maroquinière dans un atelier français de Louis Vuitton depuis presque cinq ans. Elle participe à la fabrication des sacs, portefeuilles et malles qui ont rendu célèbre dans le monde entier la marque phare du groupe de luxe LVMH, propriété de Bernard Arnault. Et ses mots résument le sentiment de nombre de ses collègues.