Agriculture et alimentation

Derrière les flacons Dior, l’exploitation de celles qui cueillent les fleurs d’ylang aux Comores

Les marques de parfum aiment vanter la « durabilité » de leurs approvisionnements et leur manière de traiter les producteurs des plantes qu’elles utilisent. Une promesse contredite par la filière d’ylang-ylang, une fleur jaune des Comores sur laquelle est construit, notamment, le Chanel No 5.

Florence Loève

Pour vendre son illustre parfum J’adore, Dior exalte l’ylang-ylang des Comores. Selon le site de la maison de luxe, cette fleur jaune et odorante, « issue d’une filière d’exception Dior », « déploie son bouquet d’émotions en note de tête » du parfum. Comme Dior, cela fait des décennies que la parfumerie de luxe française construit certains de ses classiques autour de l’ylang-ylang : le No 5 de Chanel, créé en 1921, ou Diorissimo, lancé en 1953, y ont largement recours.

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