La Confédération paysanne, accompagnée d’une cinquantaine d’organisations, a manifesté mardi 14 octobre à Paris contre l’accord de libre-échange. Les autres syndicats agricoles y sont tout aussi opposés, alors que l’Élysée a accepté les conditions de Bruxelles.
Apparus à la fin du XIXe siècle, les pesticides ont connu un développement fulgurant après la Seconde Guerre mondiale. Et malgré les avancées de la science sur leur toxicité, leur usage continue de croître aujourd’hui.
Repenser ensemble la production et la consommation alimentaire ouvre des pistes très prometteuses pour la santé humaine et la protection des écosystèmes. Mais le lobby de la viande part en guerre contre une nouvelle étude scientifique.
Le réexamen des produits phytosanitaires ordonné par la cour administrative d’appel de Paris le 3 septembre pourrait conduire au retrait de plusieurs pesticides dont les autorisations ne sont pas conformes à l’état actuel des connaissances.
Selon une enquête des ONG Public Eye et Unearthed, la firme BASF est celle qui exporte le plus de produits phytosanitaires devenus illégaux en Europe. Parmi ceux-ci, on retrouve l’insecticide Fastac et sa substance active l’alpha-cyperméthrine, dont Mediapart avait révélé la présence dans une usine française.
Lancer une convention citoyenne pour la transition agricole : tel était le but des militants, scientifiques et politiques réunis le 20 septembre autour d’une manifestation et de plusieurs tables rondes, pour dire l’urgence de lutter contre cette pollution qui touche large.
Selon les informations de Mediapart, une circulaire du ministère du travail datant de mai 1988 prévenait les employeurs du caractère cancérogène du chlordécone. L’insecticide a continué d’être utilisé en Martinique et en Guadeloupe officiellement jusqu’en 1993.
Touché à l’âge de 5 ans et demi par une leucémie, Lucas Rapin se trouvait au cœur du cluster de cancers pédiatriques de Preignac qui a déclenché, en 2016, le lancement de l’étude PestiRiv publiée lundi. Il plaide aujourd’hui pour une transformation en profondeur de l’agriculture.
L’étude PestiRiv, menée par l’Anses et Santé publique France, a été rendue publique lundi 15 septembre après quatre ans de recherches. Elle met en évidence les pesticides auxquels sont exposés les riverains des zones viticoles.
Au lendemain d’un arrêt historique de la cour administrative d’appel demandant le réexamen de tous les produits phytopharmaceutiques mis sur le marché, la réaction du gouvernement se fait toujours attendre.
Pour contenir l’épidémie de dermatose nodulaire apparue fin juin en Savoie et en Haute-Savoie, les autorités sanitaires ont procédé à l’abattage total de tous les lots de bétail en contact avec une bête infectée, tuant quelque 1 500 vaches à ce jour. Une méthode radicale qui divise les éleveurs.
La commune de Chaponost, à l’ouest de Lyon, a créé sa propre exploitation maraîchère en 2022. Cette ferme municipale, en pleine extension, fournit la cuisine centrale en légumes bio et locaux. Elle emploie depuis quelques semaines une deuxième « maraîchère fonctionnaire ».
La décision du Conseil constitutionnel sur la loi Duplomb est attendue jeudi 7 août. Le texte, qui a recueilli plus de deux millions de signatures contre lui et fait l’objet d’une mobilisation inédite du monde de la recherche et de la médecine, a donné lieu à une vaste offensive contre la science.
Mediapart avait révélé en juin la présence, dans une usine du groupe chimique BASF située dans le Rhône, d’un insecticide interdit, le Fastac. D’après une inspection menée sur place, plusieurs tonnes de ce produit se trouvent sur le site.
Les professionnels du secteur horticole manipulent tous les jours des fleurs traitées avec des pesticides. L’Anses a annoncé lancer une étude pour compléter les connaissances lacunaires du sujet. Au marché aux fleurs de Hyères, les nouvelles normes créent de l’inquiétude, alors que la concurrence internationale semble incontrôlée.
Dans un marché ultra-mondialisé, 85 % des fleurs coupées vendues en France sont importées. Face à ce constat, des producteurs et des collectifs français tentent de proposer une voie plus responsable : celle d’une fleur plus traçable, parfois bio.