C’est un mariage pour le meilleur de l’agro-industrie et pour le pire de l’enseignement agricole breton. De l’organisation d’événements à la visite d’entreprises, tout est fait pour valoriser un modèle : celui d’une agriculture intensive dont les mastodontes peuvent aussi abonder les finances des lycées.
Gestionnaire du bassin versant Charente amont, la coopérative Cogest’eau a déposé une demande de prélèvement deux fois supérieur à la consommation actuelle des irrigants, dans un secteur où les cours d’eau sont déjà sinistrés.
La coopérative poitevine responsable de la retenue de Sainte-Soline est fragilisée par les dernières décisions judiciaires. Mais au-delà de ces difficultés, c’est toute l’architecture économique des mégabassines qui est compromise.
La peine maximale a été requise jeudi à l’encontre de Serge Bousquet-Cassagne, figure du syndicat agricole proche de l’extrême droite, pour les infractions commises lorsqu’il était président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne. Le préjudice pour cette dernière est évalué à 5,7 millions d’euros.
D’après des informations de Mediapart, une filiale du groupe Lur Berri, géant agricole du Pays basque, est suspectée d’avoir recouru à des centaines de faux certificats médicaux pour exporter ses veaux.
La Confédération paysanne, accompagnée d’une cinquantaine d’organisations, a manifesté mardi 14 octobre à Paris contre l’accord de libre-échange. Les autres syndicats agricoles y sont tout aussi opposés, alors que l’Élysée a accepté les conditions de Bruxelles.
Apparus à la fin du XIXe siècle, les pesticides ont connu un développement fulgurant après la Seconde Guerre mondiale. Et malgré les avancées de la science sur leur toxicité, leur usage continue de croître aujourd’hui.
Repenser ensemble la production et la consommation alimentaire ouvre des pistes très prometteuses pour la santé humaine et la protection des écosystèmes. Mais le lobby de la viande part en guerre contre une nouvelle étude scientifique.
Le réexamen des produits phytosanitaires ordonné par la cour administrative d’appel de Paris le 3 septembre pourrait conduire au retrait de plusieurs pesticides dont les autorisations ne sont pas conformes à l’état actuel des connaissances.
Selon une enquête des ONG Public Eye et Unearthed, la firme BASF est celle qui exporte le plus de produits phytosanitaires devenus illégaux en Europe. Parmi ceux-ci, on retrouve l’insecticide Fastac et sa substance active l’alpha-cyperméthrine, dont Mediapart avait révélé la présence dans une usine française.
Lancer une convention citoyenne pour la transition agricole : tel était le but des militants, scientifiques et politiques réunis le 20 septembre autour d’une manifestation et de plusieurs tables rondes, pour dire l’urgence de lutter contre cette pollution qui touche large.
Selon les informations de Mediapart, une circulaire du ministère du travail datant de mai 1988 prévenait les employeurs du caractère cancérogène du chlordécone. L’insecticide a continué d’être utilisé en Martinique et en Guadeloupe officiellement jusqu’en 1993.
Touché à l’âge de 5 ans et demi par une leucémie, Lucas Rapin se trouvait au cœur du cluster de cancers pédiatriques de Preignac qui a déclenché, en 2016, le lancement de l’étude PestiRiv publiée lundi. Il plaide aujourd’hui pour une transformation en profondeur de l’agriculture.
L’étude PestiRiv, menée par l’Anses et Santé publique France, a été rendue publique lundi 15 septembre après quatre ans de recherches. Elle met en évidence les pesticides auxquels sont exposés les riverains des zones viticoles.
Au lendemain d’un arrêt historique de la cour administrative d’appel demandant le réexamen de tous les produits phytopharmaceutiques mis sur le marché, la réaction du gouvernement se fait toujours attendre.
Pour contenir l’épidémie de dermatose nodulaire apparue fin juin en Savoie et en Haute-Savoie, les autorités sanitaires ont procédé à l’abattage total de tous les lots de bétail en contact avec une bête infectée, tuant quelque 1 500 vaches à ce jour. Une méthode radicale qui divise les éleveurs.