Les liens sont de plus en plus évidents entre usage des pesticides et certains cancers, en particulier chez les agriculteurs et chez les enfants. C’est ce que montre une nouvelle étude de l’Inserm, huit ans après celle qui faisait référence jusqu’à présent.
Le projet de méthaniseur, soutenu par la communauté d’agglomération de Pau et son président, François Bayrou, a été rendu possible par le déclassement d’un cours d’eau. Des riverains et deux associations ont déposé des recours.
En octobre, le Parlement européen avait acté quelques avancées pour la future politique agricole commune. Ce vendredi 25 juin, soit huit mois de négociations plus tard, il a perdu sur presque tous les tableaux, face aux 27 États membres, soucieux de favoriser les intérêts de l’industrie agroalimentaire.
La nouvelle politique agricole commune rate son objectif, estime l’ingénieur agronome et chercheur Pierre-Marie Aubert. Le développement de l’agroécologie pourrait pourtant permettre de réduire fortement la facture climatique.
Dans la cité corsaire, cette filiale du géant des fertilisants Roullier a développé en toute discrétion la fabrication d’engrais azotés, dégageant de l’ammoniac, un gaz très polluant. Surveillée depuis 2017 seulement pour ses rejets, l’entreprise a émis, jusqu’en avril 2020, des doses dépassant jusqu’à quinze fois les seuils autorisés.
Malgré les dangers pour la santé des travailleurs, des riverains et des écosystèmes, la Bretagne passe à côté des enjeux liés à l’ammoniac. Les rejets de NH3 s’aggravent localement. Pire, les gros pollueurs touchent d’importantes aides publiques.
La région est, en France, la première émettrice de ce gaz issu à 95 % de l’activité agricole et responsable d’une partie de la pollution de l’air aux particules fines, qui favorisent cancers et maladies cardiovasculaires. Malgré le danger sanitaire, les outils de surveillance restent sous-développés, faute de financements publics.
À la tête d’une micro-ferme de 0,5 hectare, Gwénaël Floch ne touche quasiment aucune aide de la politique agricole commune (PAC). Comme lui, de nombreux producteurs bio seront exclus des prochaines subventions annoncées par le ministère. Ils ne décolèrent pas.
Les institutions européennes n’ont pas encore débouché sur un accord concernant la politique agricole commune (PAC) pour 2023-2027. Mais les grandes lignes sont connues. De son côté, le ministre de l’agriculture a dévoilé la semaine dernière les arbitrages français. Deux programmes tout aussi décevants pour les défenseurs de l’agroécologie.
La plateforme Pour une autre PAC, qui regroupe une cinquantaine d’organisations, publie ce mercredi 19 mai une enquête dénonçant sept cas problématiques d’entreprises françaises bénéficiant de subventions européennes. Dans le viseur : les groupes Lactalis et Jean Floc’h en Bretagne, mais aussi Pernod-Ricard dans le Grand-Est.
L’idée avancée depuis quelques années par des acteurs du monde agricole entend que chacun puisse se nourrir sainement, de façon autonome. Mais cette réflexion, critique des mécanismes de l’aide alimentaire, peine à toucher les cercles politiques.
Pour avoir dénoncé les dérives de l’industrie agroalimentaire en Bretagne, cette animatrice de Radio Kreiz Breizh a été la cible d’insultes, de menaces et a vu dernièrement sa voiture sabotée. « À l’air libre » l’a rencontrée.
Un permis de construire pour un méthaniseur agricole XXL a été déposé le 16 avril à la mairie de Corcoué-sur-Logne. Derrière ce projet qui se heurte à la contestation locale, une entreprise danoise qui tente de s’implanter en France, profitant de subventions très favorables au « biométhane ».
Les paysans indiens sont toujours mobilisés malgré la suspension, en janvier, de la réforme à l’origine du mouvement. Les projets de loi du gouvernement ont pour ambition de déréguler le marché agricole. Explications avec l’économiste indienne Bina Agarwal.
Malgré les plans « Écophyto » engagés depuis 2008, les ventes de pesticides augmentent encore en France. Pourquoi l’agriculture reste-t-elle si dépendante de ces intrants chimiques ?
Ce mardi 16 mars, des étudiants en agronomie ont commencé le blocage et l’occupation du domaine de Grignon. Ce site d’AgroParisTech, dans les Yvelines, a été mis en vente par l’État. Les étudiants s’opposent à cette privatisation imminente.