Élus, riverains et étudiants d’AgroParisTech se sont rassemblés samedi 11 septembre devant le campus de Grignon, dans les Yvelines. Objectif : bloquer la privatisation, après l’attribution du site, haut lieu de l'agronomie française, à un promoteur immobilier.
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Thiverval-Grignon (Yvelines).– « On nous parle de transition... Mais elle est où la transition ? On nous parle de lois pour 2050, pour 2030… Mais nous, c’est maintenant qu’on les veut, ces lois ! » Dans le micro face à la foule rassemblée devant les grilles du domaine de Grignon, Boris Vilter, étudiant d’AgroParisTech, dénonce toute l’absurdité qu’il y a à privatiser le site à l’heure où il faut urgemment inventer un nouveau modèle agricole pour affronter dérèglement climatique et effondrement de la biodiversité.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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