C’est une aventure commencée il y a plus de dix ans. Aujourd’hui, les menus des cantines de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, sont 100 % bio et la quasi-totalité des légumes poussent sur des terres municipales. Cette gestion montre comment certaines des propositions de la Convention citoyenne pour le climat votées le 21 juin pourraient se concrétiser.
Créée il y a plus d’un an, l’association RAARE a mis en maraîchage des terrains récupérés dans les alentours d’Angers. Autour de ces cultures, tout un réseau d’entraide s’est développé ; ses activités se sont décuplées depuis le confinement.
L’épidémie a fait grossir ou naître des collectifs soucieux de produire sain et local, « de montrer qu’un territoire peut nourrir les gens qui l’habitent ». En Vendée ou dans la Drôme, certains se préparent à affronter, demain, des ruptures dans la chaîne agroalimentaire.
L’appel à venir renforcer « la grande armée de l’agriculture », lancé par le ministère de l’agriculture, a vu affluer quelque 240 000 candidats. Mais la plupart restent sans réponse, tant les offres d’emploi restent limitées. Explications sur la précarisation du monde salarial agricole.
En dépit des liens entre pollution de l'air et propagation du virus, aucune mesure n’a été prise en France pour limiter les épandages d’engrais et de pesticides, au grand dam de médecins et chercheurs. Les règles de distanciation minimale entre champs et habitations ont même été assouplies.
En cette période de récession économique, le secteur alimentaire ne peut se permettre de rupture. Pourtant les difficultés sont grandes pour le monde agricole et l’appel à des renforts de main-d’œuvre lancé par le ministre ne résout pas tous les problèmes.
Selon les informations de Mediapart, le mécanisme d’œuvres sociales pour les salariés agricoles créé en 2015 servirait pour partie à alimenter les caisses de la FNSEA. Via ce dispositif cousin des comités d’entreprise, le syndicat a touché un million d’euros.
En visite au Salon de l’agriculture samedi, Emmanuel Macron a réagi au micro de Mediapart à nos révélations sur le train de vie hors sol des cadres dirigeants de la FNSEA, le syndicat majoritaire du monde agricole.
Deuxième volet de notre enquête sur la FNSEA, à la veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture. Selon nos informations, un fonds destiné à un observatoire de l’emploi agricole, financé par des cotisations obligatoires, alimenterait les caisses du syndicat majoritaire.
Le syndicat majoritaire du monde agricole dénonce régulièrement les conditions de vie de plus en plus difficiles du secteur. Mais ses cadres dirigeants se sont rarement portés aussi bien. Mediapart s’est plongé dans les arcanes de la FNSEA. Premier volet de notre enquête.
Le président de la chambre régionale d’agriculture de Corse Jean-François Sammarcelli occupe sans autorisation 400 hectares dans le massif de l’Agriate, qui lui ont permis de toucher 140 000 euros d’aides européennes. Quatrième épisode de notre série sur les dérives de l’agriculture en Corse.
À l’aube d’une refonte de la réglementation européenne sur les OGM, la Confédération paysanne a mis les pieds dans le plat, mardi 14 janvier, au salon professionnel agricole d’Angers. Dans son collimateur : 85 % des cultures d’endives en France auraient des semences OGM pour origine.
La politique agricole commune (PAC), système d’aides publiques à l’agriculture et premier budget européen, n’est pas à la hauteur des urgences environnementales et climatiques. Mardi 22 octobre, une manifestation à l’appel de 38 organisations s’est déroulée à Strasbourg pour défendre une nouvelle politique. La réforme de la PAC pourrait être un levier de négociation important dans le nouveau Parlement.
Le candidat au poste de commissaire à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, a été auditionné par le Parlement européen. Il est apparu très léger sur ce portefeuille en charge du premier budget communautaire, par ailleurs crucial face aux enjeux climatiques et environnementaux.