Les députés votent le retour des néonicotinoïdes, malgré leur toxicité avérée
Après un long débat lundi jusque tard dans la nuit, l’Assemblée nationale a voté mardi la levée de l’interdiction de ces insecticides, pour trois ans, dans la culture de betteraves. De nombreuses contre-vérités ont été avancées à cette occasion.
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Néonicotinoïdes, fin de partie. L’Assemblée nationale a voté mardi la levée de l’interdiction de ces substances chimiques dans l’agriculture française, qui était en vigueur depuis 2018. Cette dérogation, valable pour trois ans et pour l’instant limitée à la culture de betteraves sucrières, a été fustigée par l’opposition, groupe EDS (Écologie démocratie solidarité, composé pour une grande partie de transfuges de la République en marche) en tête, fortement mobilisée contre ce projet de loi et à l’origine de nombreux amendements, tous rejetés.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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